Dictionnaire de Sahaja Yoga

« Donc ce matin, Je vous parlais de cette nouvelle conscience, Pragnya; "gnya" signifie la connaissance, et "pra", la connaissance illuminée qui advient avec la méditation, qui est la nourriture de la méditation. Le "samadhi" est l'effet qui en résulte. C'est comme un fruit qui mûrit. Quand ce fruit mûrit, il manifeste son goût, sa douceur de caractère et alors vous commencez à comprendre comment, autour de vous, la nature, le Divin jouent doucement avec vous. Cet état doit être atteint par chaque Sahaja Yogi. Il est très important que les Sahaja Yogis atteignent cet état, car, à moins d’atteindre au minimum ce stade, vous évoluez toujours dans une zone dangereuse, e qui, Je vous l’ai dit, me chagrine beaucoup. Donc tout le monde doit choisir d’atteindre un état où, tous les jours, vous voyez la manifestation des bénédictions de Dieu. Cela signifie que vous étés entré dans le royaume de Dieu. C'est le royaume de Dieu, dans lequel vous êtes

« Aujourd'hui, J’aime que ce jour soit aussi le jour de la mère, Je devrais dire, le jour de la fête des mères aussi. Parce que Je pense que seule une mère peut réussir de cette façon. Il faut avoir beaucoup de patience avec les gens. Ce que j'ai vu avec toutes ces grandes incarnations qui se sont incarnées, c’est qu’elles ont simplement disparu, après un laps de temps très court. Elles ont vécu très peu de temps. Quelqu'un a été crucifié à environ 33 ans, un autre a prit son samadhi (est mort) à 23 ans, car Je pense qu'ils ne pouvaient pas supporter la façon dont les gens étaient stupides. Ils ne pouvaient pas voir où ils pouvaient faire quelque chose pour les êtres humains. Je crois qu’ils ont perdu confiance, ou peut-être qu'ils ont pensé qu’il était inutile de travailler pour ces gens. Ainsi, ils ont pris la décision qu’il était mieux de disparaître. Mais la position d’une mère est différente. Elle continuera de lutter et de se battre pour son enfant. Elle c

« Au XIIe siècle seuls les Nath Panthi , qui étaient des experts en sanskrit, suivaient ces enseignements de façon rigide et disaient qu'un maître devait n’avoir qu’un disciple et pas plus. Voilà ce qu’était la tradition. Mais au XIIème, Dnyanadeva (Dnyaneshwara), qui était l'un des "Nath Panthi" et dont le gourou était son propre frère, lui demanda la permission: "S’il te plait, permets-moi de dire ouvertement toutes ces choses, au moins en Marathi." Parce les gens ordinaires ne savaient rien de cette connaissance. Son frère l'y autorisa et il écrivit les six chapitres du Dyaneshwari dans lesquels il décrivit la Kundalini. Mais c'était au XIIe siècle. Par la suite, beaucoup de Saints ont décrit la Kundalini et en ont parlé. Satara, l'endroit où nous sommes allés hier, vous le savez, c’est le lieu où Ramdasa a vécu. Il a parlé de la Kundalini et quelqu'un lui a demandé: "Combien de temps faut-il pour lever la Kundalini?" Il a

Le "Hatha Yoga Pradipika" est un texte écrit en Sanscrit au XVe siècle par Swatmarama. Il est sans doute la copie la plus ancienne que l’on ait sur le Hatha Yoga et fait partie de la trilogie classique des traités du Hatha Yoga, avec la Ghéranda Samhita et la Shiva Samhita. Voici la traduction d’une édition de 1893 dans laquelle le terme de "prana" semble parfois se confondre avec la Kundalini. Pourtant la Kundalini est bien identifiée au chapitre 3 verset 108, appelée énergie, et est comparée à un serpent, une symbolique très ancienne et universelle : «Le Kundalini, sous forme latente, est enroulée comme un serpent. Celui qui pousse cette shakti (énergie) à se déplacer atteindra la libération." Hathayoga Pradipika, chap. 3 V.108 Mais dans ces autres extraits du chapitre 3, le "prana" est bien synonyme de Kundalini. "Alors la sushumna devient la voie royale pour prana. Alors, le mental se trouve sans pensée." Hathayoga Pradipi

« …Certains sont en train de faire la cuisine, alors qu'un autre médite et celui qui médite va dire : "Oh, je sens que ça brûle !" Donc, (votre méditation) ce n'est pas du "dharana". "Dhar" signifie "flot", un flot continu, donc il n’y a pas de "dharana", (de flux). C'est de la (concentration) "dhyana", mais sans "dharana". Cette seconde étape est très importante; c'est celle où vous devez garder constamment votre attention sur votre Déité. Ainsi vous développez un état appelé "dharana", dans lequel votre attention ne fait plus qu'une avec la Déité. Et lorsque les deux premiers états s’établissent, commence la troisième étape, celle du "samadhi". Je pense que ceux qui s'imaginent pouvoir y parvenir sans la Réalisation se trompent totalement. Mais après la Réalisation aussi, quand le "dharana" est établi, il vous faut atteindre le point où vous entrez e

« Quand votre cœur déborde (de joie), les mots sont trop pauvres pour transmettre cette intensité. J'aimerais que vous puissiez ressentir cette intensité dans votre cœur. Je pense que tout a été arrangé par le Divin pour que nous nous retrouvions tous ici, dans un cadre si magnifique, dans cette nature… Comme nous n'avons que peu de temps, Je vous dirai d’abord quelques mots au sujet de la méditation, puis J'espère que nous aurons encore deux discours. Le mot "méditation" est très général, il n'explique pas les trois étapes que l’on doit franchir pour méditer. Mais en Sanscrit, on a dit très clairement comment évoluer dans sa méditation. La première étape s’appelle "dhyana", la seconde "dharana", la troisième "samadhi". Heureusement, Sahaja Yoga est tel que vous recevez tout en un : vous évitez les deux premières étapes et vous obtenez celle du "samadhi". C'est ce qui en fait sa beauté. Voyons premièrement

« Ainsi, la première chose, c'est d'avoir des chakras impeccables. Vous devez porter votre attention sur vos chakras. Après le stade du "samadhi", vous commencerez à les ouvrir correctement, à les nettoyer, à savoir quels sont les chakras endommagés. J'ai observé que certains ont beaucoup de chakras en bon état et quelques chakras en mauvais état, et qu'ils prendront plaisir aux bons chakras seulement, sans s'occuper de ceux qui sont abîmés. Occupez-vous de vos chakras abîmés : nettoyez-les, nettoyez-les ! Mettez-y toute votre attention. Mettez l'attention sur la Déité que vous vénérez, et vous obtiendrez la manifestation complète de Ses pouvoirs en vous. Donc, purifiez tous vos chakras, établissez tous les "pradeshas" et après avoir établi les "pradeshas", vous devez établir votre relation avec autrui au niveau collectif. Puis (advient) l'état où vous devenez totalement l'Esprit, au niveau de l'Agnya Chakra. C'est

« Comme Je vous l'ai dit hier, lorsque vos pratiquez le "dhyana", le "dharana" et "le samadhi", et que vous obtenez les bénédictions de la " Ritambhara Pragnya " (de la Param Chaitanya ou Amour Divin), reportez-les donc sur différents lieus, appelés "desha" (État) ou "bhoomi" (pays). Comment le faire est la question : par des mantras. Nettoyez-les avec des mantras, avec votre attention. Chaque jour, vous devez savoir quel est le chakra à nettoyer. Vous devez savoir où vous en êtes, où est le problème, comment faire pour le nettoyer, comment nous devons le dégager. Ne considérez pas que tout est acquis... Mais s’il existe un vide, ce vide à nouveau se remplira, voyez-vous. Ces vides en vous, vont se sentir encore affamés et voudront se remplir. Donc, vous débarrasser de ce vide, c’est le travail que vous devez faire, et pour cela, vous devez consciencieusement vous débarrasser de tous vos défauts. C'est la chose la

Voici quelques passages du Markandeya Purana , chapitre 42, où Markandeya définit le Aum ou Om comme le moyen par excellence d’atteindre Dieu: « Dattatreya parla ainsi: Le yogi qui vit de cette façon, plongé dans une dévotion religieuse, ne peut pas être détourné (de son chemin), même par des centaines d'autres vies. Et quand il a vu l'Ame Suprême, visible, existant dans toutes les formes, dont les pieds, la tête et le cou composent l'Univers, le Seigneur et Créateur de cet univers, qu’il puisse L’atteindre et prononcer la sainte et puissante syllabe Aum (ou OM)! Qu’il puisse étudier ce son OM et l'écouter sous sa vraie forme … Lorsque la syllabe AUM atteint la tête, le yogi, qui est perdu dans la méditation du AUM, devrait s'unir avec le Brahman, l'Ame Suprême. La vie est son arc, l'âme sa flèche, le Brahman la cible sublime. Elle doit être atteinte par l'homme attentif, qui devrait être uni avec le Brahman, comme la flèche qui s’intègre à la cibl

Ce qui est sûr au sujet de Sainath, c'est qu'il a atteint le village de Shirdi au Maharastra en 1859. Il a passé toute sa vie à Shirdi, faisant rayonner ses vibrations d'amour pur dans cet Etat indien du Maharastra, qui sera celui de Shri Mataji Nirmala Devi. Il est décédé le 15 Octobre 1918, alors qu'il était assis avec ses disciples dans un profond état de samadhi. La vie de Shri Shirdi Sainath n’a été qu’un long enseignement pour l’humanité. Au début, les gens de Shirdi pensaient qu'il était un fou, car il vivait seul et dormait à même le sol. Puis il s'installa dans une mosquée abandonnée, où il gardait une lampe à pétrole allumée en permanence. Un jour, manquant de carburant, il s’adressa aux villageois pour leur demander du pétrole, mais une bande de jeunes le railla et lui refusa l'huile. Il rentra donc calmement chez lui, suivi des jeunes écervelés, mit un peu d'eau dans sa lampe et l’alluma simplement. Dès ce moment, les jeunes qui l’avaient

« Quand Jupiter sera dans l’ère du Poisson, un grand Yogi se réincarnera sur Terre. En 1970, il sera devenu évident pour beaucoup qu'une ère nouvelle commence. Kali Yuga prendra fin et Krita Yuga commencera. L'axe de la Terre baissera et l'orbite de la Terre se rapprochera du Soleil. La vie humaine subira une révolution complète. Un grand Yogi s’incarnera à ce moment-là. Jusqu'alors, un yogi ou dévot pouvait atteindre la félicité de la libération, "moksha" et découvrir le sens ultime de sa vie, en suivant uniquement la voie de la dévotion, de la connaissance et du yoga de Patanjali. Mais il lui fallait passer par de sévères austérités, afin d'éveiller les pouvoirs endormis des différents chakras du corps, et d’éveiller le pouvoir de la Kundalini. Par la nouvelle méthode de yoga imaginée par ce grand Yogi, les êtres humains seront en mesure d'atteindre la joie de la libération, "moksha", en une seule vie. Il ne sera plus nécessaire de s

Le mot "yoga" dérive de la racine sanskrite "yuj" qui signifie "joindre, unir". L’origine de la pratique du Yoga se perd dans la nuit des temps. Les premières traces écrites se trouvent dans la littérature védique (Rig Véda X, 136 ; Aryanaka). Les sceaux de la civilisation de l’Indus (3300 – 1700 av. J. C.) représentent sans doute un yogi en position de méditation. La transmission du yoga se faisait de maître à disciple. Le premier exposé fixant par écrit cette très ancienne tradition orale, est celui de Patanjali : le "yoga sutra", ou "yoga darshana". C'est un recueil de 195 aphorismes sur la Réalisation spirituelle. Il est divisé en quatre parties : Première partie de 51 aphorismes : Elle définit le yoga, et décrit l’activité mentale, car le but du yoga est la cessation de toute pensée, afin de ressentir la nature infinie de la conscience illuminée et intemporelle. Le second aphorisme est en cela une introduction de la suite : &qu