La fête des mères

« Aujourd'hui, J’aime que ce jour soit aussi le jour de la mère, Je devrais dire, le jour de la fête des mères aussi. Parce que Je pense que seule une mère peut réussir de cette façon. Il faut avoir beaucoup de patience avec les gens. Ce que j'ai vu avec toutes ces grandes incarnations qui se sont incarnées, c’est qu’elles ont simplement disparu, après un laps de temps très court. Elles ont vécu très peu de temps.
Quelqu'un a été crucifié à environ 33 ans, un autre a prit son samadhi (est mort) à 23 ans, car Je pense qu'ils ne pouvaient pas supporter la façon dont les gens étaient stupides. Ils ne pouvaient pas voir où ils pouvaient faire quelque chose pour les êtres humains. Je crois qu’ils ont perdu confiance, ou peut-être qu'ils ont pensé qu’il était inutile de travailler pour ces gens. Ainsi, ils ont pris la décision qu’il était mieux de disparaître.
Mais la position d’une mère est différente. Elle continuera de lutter et de se battre pour son enfant. Elle combattra jusqu'au bout pour voir que son enfant reçoit tous les avantages. Cette patience, cet amour et ce pardon sont innés, chez une mère, car son attitude est très différente, (elle ne recherche pas) l’aboutissement, une renommée ou ce que vous appelez une sorte de récompense, ni quoi que ce soit. C’est juste qu’elle fait les choses parce qu'elle est une mère et c'est cela le signe d'une mère. Si elle est une vraie mère, au moins pour ses propres enfants, elle mettra tout en œuvre, elle fera tout, continuellement, pour sauver l'enfant d'un désastre….
Dans tous les pays, il y a eu une manifestation du principe de la Mère, dans chaque pays. Et on a représenté, on a dit, mais plus tard, cela a été repris par des gens qui ne voulaient pas parler de la Mère, parce qu'ils ne pouvaient pas justifier la façon dont ils se comportaient. Alors ils ont dit qu’il valait mieux ne pas parler de la Mère. De même, ceux qui étaient très évolués, très mûrs, qui étaient vraiment des incarnations, ont toujours parlé de la Mère, mais encore, un discours n'est que paroles.

Maintenant, cela doit réussir comme une mère doit agir. Donc, à votre façon, quand vous pratiquez Sahaja Yoga, là aussi, vous avez être une mère, vous devez plus avoir les qualités d’une mère que celles d’un père, c'est-à-dire, pas d'ambition, pas de concurrence, pas de jalousies, rien. Vous voulez simplement que vos enfants grandissent et se développent dans leur spiritualité. Si c'est la seule attitude que nous avons, alors vous serez étonnés de la satisfaction que vous ressentirez, car cela donne beaucoup, beaucoup de joie de voir des gens qui grandissent dans la spiritualité. Pas seulement qui en parlent, qui lisent à ce sujet, mais qui adviennent réellement, qui actualisent (la spiritualité) à l'intérieur.
Donc, cette qualité est très utile et cela aide vraiment tous les Sahaja Yogis d'être patients, d'être aimables, d’être humbles. Mais il vous faut aussi réprimander. Il y a une façon de corriger une autre personne, une personne qui ne vient pas du monde divin, mais du monde ordinaire, c’est une tâche difficile de les corriger. Certaines personnes sont tellement susceptibles qu’elles ne peuvent pas le supporter. Cela n'a pas d'importance. Nous devons leur pardonner. Mais le mieux est de se concentrer sur les gens simples, affectueux. Puis, peu à peu, tous ces gens compliqués se joindront également à vous. Votre façon de traiter les autres doit être maternelle. »

Shri Mataji Nirmala Devi, Sahasrara Puja. Cabella Ligure (Italy), 10 May 1998.

Publié par dictionnaire sahaja yoga