« C'est un raga, voyez-vous, très pur et la pureté de celui-ci est très difficile à maintenir, comme il l'a montré un peu ici et là. Glisser dans le jeu des notes, cela forme un autre raga. Voyez-vous, c'est un raga très délicat. Comme l’on dit que le chemin de Dieu est comme une route très, très étroite. D’un côté, il y a une grande, une énorme montagne, de l’autre côté, une grande vallée. De même, ce raga est un raga qui ne peut être enseigné que par un très bon gourou, et qui ne peut être très bien appris que par un très bon disciple aussi. Parce que c'est tellement délicat qu'en glissant de ce côté-ci ou de ce côté-là, vous entrez dans un autre raga comme il vous l'a montré tout à l'heure. Donc, la pureté, c'est la vraie beauté de ce raga. J'avais entendu ce raga un jour par une très grande chanteuse, appelée Roshanara Begum, celui qu’il a chanté. J'ai juste demandé à ma sœur: "Qu'est-ce que ce lien?" Parce que je me souvie...