La réalité réside dans la non-réaction
« En Occident, nous sommes devenus très rapides, c’est certain. Et pour réduire cette vitesse, nous devons utiliser un processus méditatif afin de ressentir la paix en nous-mêmes. Aussi les pensées bombardent notre mental et nous réagissons très vite aux autres et à ces pensées. Donc, on doit être conscient, on doit savoir ce qui se passe en soi, que les pensées vous bombardent. Vous essayez de vous élever et vous trouvez que c'est très difficile, de se débarrasser des pensées. Le processus de pensée peut commencer par votre conditionnement ou par votre ego: juste ces deux problèmes.
Et vous êtes la personne qui relève le défi. Donc vous avez ces gens simples, au village, qui se mettent à tout regarder mais qui ne réagissent pas. Si vous ne réagissez pas, vos pensées alors cesseront. Donc, la première chose devrait être d’observer, voir que vous ne réagissez pas, mais que vous expérimentez et appréciez le silence, les subtilités, la beauté, la gloire de votre être ainsi que tout ce qui vous entoure. Vous n'avez pas à vous forcer à rompre cette habitude, mais juste à être sur le qui-vive. Il ne faut pas non plus trop en parler. Il n'est pas non plus nécessaire de penser à quoi que ce soit. Parce que, supposons que vous regardiez un arbre : c'est un arbre, voilà tout. Qu'est-ce qu'on va en penser? Et quoi qu'on puisse en penser, ce sera cet arbre. [Rires].
Donc, il n'y a pas de mal à paraître un peu stupide, ce n'est pas grave. Mais la chose fondamentale, c'est que lorsque nous commençons à analyser, nous nous cassons les nerfs et nous nous empoisonnons la tête et le cerveau. Donc, regarder quelque chose sans l’analyser, sans y réfléchir, c'est la réalité. Si vous parvenez à ce point où vous regardez tout sans réagir, vous êtes dans la réalité. Et alors seule la pénétration des subtilités de votre environnement, de vos relations, de vos amitiés, de tout l'univers, se révèle à vous ... Alors juger les autres, penser à ce que font les autres, à ce qui ne va pas chez eux, à quoi que ce soit que vous pourriez trouver mauvais, ne va pas corriger les choses.
Comme je connais des gens qui sont surtout des bureaucrates, ils voyagent, disons, en voiture. Ensuite, ils vont dire: "Je pense, voyez-vous, que cette route aurait dû suivre cette direction." Ou bien: "Je pense que cela aurait été bien si cette maison était dans l'autre sens." Mais ce n'est pas le cas, voyez-vous. Elle ne va pas se tourner. Elle va être comme elle est. Alors, à quoi sert cela sert-il de gaspiller votre cerveau, votre mental, vos pensées, en suggérant quelque chose qui ne fonctionne pas. Et qui ne fonctionnera jamais non plus.
Donc, quand nous commençons à dire: "Je pense que ces arbres auraient dû être un peu plus grands." Mais ils ne le sont pas! "Je pense que les corbeaux devraient arrêter de faire du bruit." Ils ne le feront pas. Alors acceptez-le tout simplement. L'acceptation, c'est la façon dont nous allons nous réjouir. Mais 'accepter' ne signifie pas 'tolérer', car 'tolérer' signifie que vous devez travailler très dur pour accepter que les arbres soient de la même hauteur - ils ne peuvent pas pousser - c'est trop pour vous. Quand vous dites: "Je dois le tolérer, voyez-vous, parce que mon mental ne l'accepte pas". Donc, l'acceptation telle qu’elle est, tout ce que vous voyez, vous l'accepter. Et c'est comme ça que les gens grandissent, j'ai vu, ceux qui commencent à accepter. C'est le signe. C'est le signe de leur force et de leur profondeur.
Comme la propension de cette Mère Terre: elle est ce qu'elle est. Et elle supporte tout ce qui est là. Si vous posez quelque chose de lourd sur elle, elle mettra une force égale et opposée et le supportera. Elle ne dit pas: "Je le tolère, j'exerce une certaine pression." Mais elle accepte tout simplement. Ainsi, la distanciation et la prise de conscience se développent lorsque nous commençons tout simplement à accepter les choses telles qu'elles sont. "Je pense" ne marche pas. "Je pense que ça aurait été mieux comme ça" ne marche pas. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Tour en Inde, Alibag, Inde, 17/12/89Et vous êtes la personne qui relève le défi. Donc vous avez ces gens simples, au village, qui se mettent à tout regarder mais qui ne réagissent pas. Si vous ne réagissez pas, vos pensées alors cesseront. Donc, la première chose devrait être d’observer, voir que vous ne réagissez pas, mais que vous expérimentez et appréciez le silence, les subtilités, la beauté, la gloire de votre être ainsi que tout ce qui vous entoure. Vous n'avez pas à vous forcer à rompre cette habitude, mais juste à être sur le qui-vive. Il ne faut pas non plus trop en parler. Il n'est pas non plus nécessaire de penser à quoi que ce soit. Parce que, supposons que vous regardiez un arbre : c'est un arbre, voilà tout. Qu'est-ce qu'on va en penser? Et quoi qu'on puisse en penser, ce sera cet arbre. [Rires].
Donc, il n'y a pas de mal à paraître un peu stupide, ce n'est pas grave. Mais la chose fondamentale, c'est que lorsque nous commençons à analyser, nous nous cassons les nerfs et nous nous empoisonnons la tête et le cerveau. Donc, regarder quelque chose sans l’analyser, sans y réfléchir, c'est la réalité. Si vous parvenez à ce point où vous regardez tout sans réagir, vous êtes dans la réalité. Et alors seule la pénétration des subtilités de votre environnement, de vos relations, de vos amitiés, de tout l'univers, se révèle à vous ... Alors juger les autres, penser à ce que font les autres, à ce qui ne va pas chez eux, à quoi que ce soit que vous pourriez trouver mauvais, ne va pas corriger les choses.
Comme je connais des gens qui sont surtout des bureaucrates, ils voyagent, disons, en voiture. Ensuite, ils vont dire: "Je pense, voyez-vous, que cette route aurait dû suivre cette direction." Ou bien: "Je pense que cela aurait été bien si cette maison était dans l'autre sens." Mais ce n'est pas le cas, voyez-vous. Elle ne va pas se tourner. Elle va être comme elle est. Alors, à quoi sert cela sert-il de gaspiller votre cerveau, votre mental, vos pensées, en suggérant quelque chose qui ne fonctionne pas. Et qui ne fonctionnera jamais non plus.
Donc, quand nous commençons à dire: "Je pense que ces arbres auraient dû être un peu plus grands." Mais ils ne le sont pas! "Je pense que les corbeaux devraient arrêter de faire du bruit." Ils ne le feront pas. Alors acceptez-le tout simplement. L'acceptation, c'est la façon dont nous allons nous réjouir. Mais 'accepter' ne signifie pas 'tolérer', car 'tolérer' signifie que vous devez travailler très dur pour accepter que les arbres soient de la même hauteur - ils ne peuvent pas pousser - c'est trop pour vous. Quand vous dites: "Je dois le tolérer, voyez-vous, parce que mon mental ne l'accepte pas". Donc, l'acceptation telle qu’elle est, tout ce que vous voyez, vous l'accepter. Et c'est comme ça que les gens grandissent, j'ai vu, ceux qui commencent à accepter. C'est le signe. C'est le signe de leur force et de leur profondeur.
Comme la propension de cette Mère Terre: elle est ce qu'elle est. Et elle supporte tout ce qui est là. Si vous posez quelque chose de lourd sur elle, elle mettra une force égale et opposée et le supportera. Elle ne dit pas: "Je le tolère, j'exerce une certaine pression." Mais elle accepte tout simplement. Ainsi, la distanciation et la prise de conscience se développent lorsque nous commençons tout simplement à accepter les choses telles qu'elles sont. "Je pense" ne marche pas. "Je pense que ça aurait été mieux comme ça" ne marche pas. »
Publié par dictionnaire sahaja yoga
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