Les processus vivants sont gratuits



« Nous devons rechercher l'éternel. Il faut rechercher l'éternel et l'éphémère doit être utilisé avec modération avec ses propres limitations et en le comprenant totalement. Les problèmes d'écologie d'aujourd'hui, ceci, cela, toutes ces choses viennent des erreurs humaines et les erreurs humaines existent parce qu'ils n'ont pas découvert l'éternel.

Lorsque vous découvrez l'éternel, vous devenez alors une personnalité équilibrée.

Une personnalité absolument équilibrée. Et l'équilibre vient de la sagesse divine. Aujourd'hui, tous les problèmes viennent de ce que les êtres humains n'ont pas ce niveau de connaissance de soi. Parce que les êtres humains vivent encore d'une façon relative Une personne pense: "C'est bien". Une autre pense "C'est bien." Et c'est comme ça qu'on s'exploite, qu'on exploite la nature, qu'on crée des problèmes et tout nous rebute, parce que les choses passagères, comme vous le savez, sont transitoires parce qu'elles ont la caractéristique intrinsèque d'être détruites. Elles sont détruites et progressivement nous apprenons d'elles comment détruire.
Mais les êtres humains sont la quintessence de l'évolution. Dieu a créé les êtres humains en tant que création la plus élevée. Peut-être nous a-t-on donné la liberté, une totale liberté pour choisir. Si nous voulons aller au ciel, nous pouvons y aller. Si nous voulons aller en enfer, nous pouvons y aller. Donc, cette liberté sur laquelle nous avons agi, dira-ton, avec la méthode d'essais-erreurs, et finalement, on atteint une étape où l'on commence à penser: "Quelle erreur avons-nous commise?" "Où avons-nous eu tort?" Et là, il faut se rendre compte que l'on n'a pas recherché l’éternel.
Nous voyons ce miracle, disons, des fleurs. Nous voyons les fleurs à quel point elles sont belles, créées par la nature. On ne peut même pas en créer une. Spontanément, elles apparaissent selon les différentes catégories auxquelles elles appartiennent. Le choix, un choix si grand! Tout ceci et beaucoup d'autres êtres vivants sont faits par cette Puissance divine. Mais nous tenons cela pour acquis. Nous prenons cela pour acquis. Et la plus grande chose, c'est qu'aujourd'hui, les êtres humains sont amenés au niveau où ils sont maintenant devenus des ordinateurs divins, ils peuvent devenir des ordinateurs divins. C'est une très belle chose qui nous attend. La seule chose, nous devons savoir qu'il nous faut grandir avec cette nouvelle conscience. On appelle cela comme, disons-nous, la connaissance. La connaissance n'est pas la connaissance mentale. En lisant, on ne devient pas quelque chose. Kabira a dit un jour qu'en lisant trop, les érudits sont devenus stupides. Au début, je pensais, "Comment est-ce possible?" "Pari, pari pandita moorakha bhaiye". Je pensais: "En lisant, comment les gens peuvent-ils devenir stupides?" Le fait est que lorsque vous lisez, tous les autres sont dans votre tête, sauf vous.
Et voilà ce que je découvre: que de nos jours, nous pensons qu'en lisant nous deviendrons la connaissance. Connaissance, il y aura, mais ce ne sera pas une connaissance absolue, non. C'est une connaissance relative. Pour arriver à la connaissance absolue, il faut devenir quelque chose. Vous devez devenir l'Esprit. Et une fois que vous devenez l'Esprit, cette connaissance se manifeste tout simplement. Elle peut se manifester même chez un petit enfant. Et un enfant peut savoir. C'est une connaissance subjective, peut-on dire, mais absolue. Ce n'est pas arbitraire, c'est collectif. Vous prenez dix enfants Réalisés et vous leur demandez: "Qu'est-ce qui ne va pas chez cette personne?" Immédiatement, ils lèveront le même doigt. Voilà ce qu'il en est. Demandez maintenant à cette personne: "Votre gorge vous dérange? Souffrez-vous d'un problème?" Elle dira : "Oui, comment le savez-vous?" "Ces enfants me l'ont dit." Donc, il faut seulement savoir décoder ensuite ce qui ne va pas chez vous, quel doigt vous pique, quel est le problème et à quoi il est lié. Il faut juste savoir comment le corriger. Et une fois que vous connaissez l'art de le corriger, vous pouvez le corriger et le perfectionner. Il est très facile de maîtriser cet art.
Bien sûr, vous devez savoir qu'on ne peut pas payer pour quelque chose de ce genre. Combien avons-nous payé à la Terre Mère pour avoir fait germer les graines? S'il s'agit d'un processus vivant, vous ne payez rien.

Les processus vivants ne comprennent pas l'argent.

Comment payer pour ces fleurs quand il faut payer la Terre Mère? Bien sûr, vous pouvez payer le fleuriste, c'est autre chose. Mais pour la Terre Mère, vous ne pouvez pas payer. Elle fait tout le travail gratuitement. De même, ceci est un processus vivant et vous devez savoir qu'on ne peut pas payer pour cela.
Quiconque dit: "Je fais le travail de Dieu, je fais ce travail pour l'émancipation de votre âme", et tout ça, et vous fait payer, dites-lui qu'il doit d'abord sauver son âme. On ne peut pas payer pour cela. On ne peut pas l'obtenir par des efforts non plus, car c'est une chose spontanée. 'Sahaja' signifie : 'saha' avec, 'ja' né avec vous – c'est le droit de cette union avec le Divin, c'est le Yoga. Pour cela, vous ne pouvez pas payer, ni commander, ni exiger. Vous ne pouvez pas demander: cela fonctionne tout simplement. Donc, c'est si simple.
Or, certaines personnes disent: "Mère, comment cela peut-il être si simple?" Tout ce qui est vital n'est-il pas simple? Dès que nous naissons, nous savons respirer. Qui nous apprend à respirer? Automatiquement, nous commençons à respirer. Tout ce qui est important doit être simple, ne peut pas être compliqué. »
Shri Mataji Nirmala Devi, programme public, Toronto, Canada, 15/06/1989
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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