Nos austérités, c'est le détachement

« Si vous devez adopter la culture Sahaj, vous devez savoir qu’il nous faut avoir de la discipline dans la vie. Nous devons avoir une éducation, nous devons avoir une place, une position dans la société. Parce que nous ne sommes pas dans l'Himalaya, quelque part, perdus dans l'Himalaya, à faire simplement que nos tapasyas (austérités). Votre tapasya se fait là où vous vivez. Sinon, si vous dites: "D'accord, nous devons aller dans l'Himalaya et là, nous devons faire nos tapasyas dans les vents froids. Oh, c'est très bien." Parce que ça sonne bien, vous voyez, vous pourriez vous faire connaitre ou quelque chose comme ça.

Mais ici, les tapasyas, c’est un détachement qui doit être travaillé.

Vous vous impliquez dans toutes ces choses, d'une certaine manière, cela me surprend parfois. La quantité de choses dans lesquelles vous vous impliquez, qui étaient sous une forme grossière, sont devenues plus subtiles et vous êtes toujours lié par elles. Il n'y a pas de liberté. Et c'est pourquoi quand vous voyez quelque chose d'absurde se produire, quelque chose de drôle se produire pour Sahaja Yoga, c'est juste le symptôme de cette chose qui devient intérieurement plus subtile et qui se manifeste. Par exemple, parfois, vous ne voyez pas de feu mais il est bien là et tout à coup, vous voyez une explosion.
Ainsi, la transformation, bien sûr, signifie évolution. Cela signifie aussi que quelle que soit votre base, vous devez évoluer à partir de celle-ci, comme une fleur s'épanouissant et devenant ensuite un fruit doit abandonner beaucoup de choses. Et puis dans la nature, il faut voir un tel unisson.
Regardez la nature, elle aspire l'eau. Ensuite, l'eau est évaporée par le soleil. Puis elle devient un nuage, puis le nuage attend, car les feuilles tombent. En hiver, elles nourriront l'arbre avec leur azote. Quand le moment est venu, ces nuages se déverseront et les nourriront à nouveau. Il y a un tel équilibre complet dans la nature… Si vous allez dans n'importe quelle forêt, n'importe quelle forêt, c'est si propre, vous n'avez jamais de mauvaise odeur où que ce soit. Il y a des animaux, il y a des tigres, ceci, cela – ils ne donnent jamais d’odeur nulle part, on ne sent même jamais l'odeur d'un tigre. Mais si vous mettez un tigre dans une cage, il commencera à sentir mauvais, il est tellement baigné dans la nature, il vit avec la nature et dans un équilibre. Il y a une telle compréhension entre tous les animaux, tout. Je ne sais pas comment ils la conservent si propre, mais dès que vous sentez une odeur, vous découvrez qu'il doit y avoir un être humain quelque part, ou du désordre.
C’est si ordonné la façon dont les feuilles poussent en fonction des rayons du soleil, comment elles s'organisent, comment elles se construisent. Donc, si vous devez vraiment comprendre la nature de Sahaja Yoga, il nous faut obtenir toutes les bénédictions par lesquelles nous devrions prospérer. Pas au niveau de l'argent ou autres, mais de toutes les façons… Chacun doit s’élever. Cela ne marchera pas si vous portez des vêtements couleur safran et continuez à chanter dans la rue: Hare Rama, Hare Krishna. Non, cela ne marchera pas. Cela ne fonctionnera pas non plus si vous dites: Nous sommes des Sahaja Yogis, nous sommes comme ceci, et ceci et cela. Pas du tout. Vous devez être quelque chose- ainsi, d'un côté, le dynamisme doit être utilisé pour vous-même et le dynamisme doit être utilisé pour Sahaja Yoga. »

Shri Mataji Nirmala Devi, Virata puja, Connecticut, USA, 11/06/1989
Publié par dictionnaire sahaja yoga