Se nourrir de la collectivité



« Alors maintenant, voyons comment nous allons - passer à côté de la collectivité. C'est une compréhension très pragmatique, terre à terre.
Premièrement, nous devons savoir que sans la collectivité, nous ne pouvons pas exister. De même que le corps doit être en connexion avec le cerveau, Sahaja Yoga ne peut exister sans la collectivité. Une fois que vous avez compris cela, vous devez réussir à ce que la collectivité s’établisse en vous et à l’extérieur. C’est d’ailleurs plus à l’intérieur de vous-même que vous devez l’établir que sur l’extérieur, car tout ce qui est en vous se manifeste à l’extérieur…
Or, comment l’établir en soi-même? Avant tout, nous devons comprendre que maintenant, nous sommes tous les membres de la même famille Comme Dnyaneshwara l’a dit: “Techi Soyarik hoti.” [“Ils seront les membres de votre famille”] …
La première chose, c’est que nous pouvons voir en nous-même, par l’introspection, ce que nous avons en tête qui va l’encontre de la collectivité, comment fonctionne notre mental. Je ne sais pas ce qui vient en premier dans l'esprit humain au sujet de quelqu’un d’autre, mais la première chose, c’est que ce sont les véritables membres de votre famille et personne d'autre ne l'est. Ces enfants sont vos enfants et ces hommes sont vos frères, et ces dames sont vos sœurs, et nous formons une grande famille ensemble. Nous faisons partie intégrante d'un seul corps, et cette main ne peut pas frapper une autre main. Dieu merci, une main ne pense pas, sinon avec les êtres humains, elle pourrait se mettre à penser contre une autre main. Mais elles ne le font pas parce qu'elles sont connectées à une seule activité cérébrale.

Donc la première chose à comprendre c’est qu’il ne faut pas essayer de voir les défauts des autres, mais plutôt la bienveillance de chacun. C’est ce qui va le plus vous aider.

Par exemple, en Inde, je constate - je ne sais pas, c'est peut-être la même chose ici - s'ils vous connaissent, disons, immédiatement ils sauront: "Maintenant, quel travail pouvons-nous retirer de cette personne?" Si quelqu'un est le frère d'un ministre, immédiatement ils approcheront le frère du ministre. "Très, ferez-vous ce travail pour moi?" Puis quelqu'un dira: "Je suis untel ou untel." Immédiatement, les gens penseront: "Oh, alors, quel travail pouvons-nous tirer de cette personne?"
De la même manière, vous pouvez aller un peu plus loin dans le langage de Sahaja Yoga. Dès que vous apprenez à connaître quelqu'un, vous ne devriez pas penser à quel business vous pourriez faire avec lui. J'ai vu que, immédiatement, si quelqu'un a de l'argent, les gens lui sautaient dessus: "D'accord, faisons des affaires ensemble." Même avec Sahaja Yoga. Ou s'il y a quelque chose comme ça, immédiatement ils commencent à employer cette personne à ces fins.
Au contraire, ce que vous devez faire, dès que vous connaissez quelqu’un, c’est vous demander: "En quoi est-il aimable, comment puis-je absorber en moi cette bonté?" Car nous sommes ici pour nous enrichir spirituellement.
Alors, la première chose et la plus importante à laquelle vous devez penser, c’est: "Que puis-je faire pour intégrer en moi-même la bienveillance de cette personne?" Donc, vous recherchez la bonté de cette personne, plutôt que de rechercher ses mauvais aspects, car les défauts ne vont pas du tout vous nourrir. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Virata Puja, Melbourne, Australie, 10/04/1991
peinture Sylvia Bosh
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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