Décadence de la démocratie ou agressivité du communisme?
« Je dois vous parler de l'aspect politique. En politique aussi les gens ont développé deux types de théories : l'une est du côté gauche, l'autre du côté droit. Les théories du côté gauche sont démocratiques, où vous pouvez vous laissez aller à tout ce que vous voulez. C'est l’individu qui est important. L'individu s’adonne à n’importe quoi et il ne faut pas l'empêcher de faire ce qu'il veut, c'est un individu. Donc, il a le droit de se couper le nez, il a le droit de se crever les yeux, de faire ce qu'il veut. Un individu est autorisé à faire ce qu'il aime faire, et alors, ce qu’il se passe, c’est que nous découvrons que cette démocratie devient une "démonocratie": tout le monde est un démon. Tout le monde s’occupe de trancher des gorges, de couper toutes les bases et les racines de la vie, parce que tout le monde est comme « Brahma », devient quelqu’un d’important parce que l'individu est très important et le collectif est perdu, complètement perdu.
Mais de l'autre côté, où il y a plus de discipline, plus d'agressivité, plus de contrôles et tout, c'est le côté droit que l'on peut appeler le communisme, où les gens sont contrôlés tout le temps. Mais pourquoi? Parce que, pour le collectif, l'individu doit se sacrifier. Dans ce cas, les individus deviennent faibles. Et si les individus sont faibles, alors le collectif ne peut pas être fort. Il ne peut pas être fort.
Les individus doivent être forts.
Par exemple, vous verrez que les gens, qui viennent des pays communistes, boivent plus que les gens qui ont la possibilité de boire ici. Ou ceux qui viennent, disons des pays islamiques, où ils ne touchent à rien, peuvent boire plus que même les Sardarjis [Sikhs]. Donc, vous pouvez imaginer quelle est la situation des êtres humains! Si vous essayez de contrôler l’individu par la peur, il ira sur le côté droit. Mais il n'est en rien perfectionné, il n'est pas transformé, il n'accepte pas la situation, il ne devient pas cela, il n'a pas le pouvoir de se contrôler lui-même. Il ne surmonte pas ses dispositions au péché. Il est toujours là. Dès qu'il en aura l'occasion, il tombera dedans. Donc, (cette politique) échoue. Donc, les individus sont faibles dans ce cas.Et là où il y a un laisser-aller complet, "Fais ce que tu aimes, vis comme tu aimes". L’intempérance, toutes sortes de choses. Alors, vous trouvez - je veux dire, chaque jour, vous voyez et vous dites: "Oh mon Dieu, c'est une société décadente, c'est en train d'arriver!"
La décadence, c'est parce qu'un individu, à qui vous avez donné tous ces pouvoirs, n'a pas la force de les assumer. Un individu ne peut pas assumer la richesse. Il ne peut assumer aucune sorte de pouvoir. Il n’assume pas l'amour. Il n’assume pas la gentillesse. Il ne peut pas comprendre la paix parce qu'il est toujours un individu. Mais quand un individu devient le collectif — c'est l'évolution par le canal central — quand il devient le collectif, dans sa force, il renforce le collectif. Et aussi, le collectif s’en occuper, le protège et le guide.
Voilà ce qu'est Sahaja Yoga.
Ainsi, la politique de Sahaja Yoga, c’est que vous devez devenir une personnalité collective. Et là, quand on se sent encore quelque chose d’important, qu’on est différent, qu’on est Indien ou que l’on vient d’Angleterre ou de France, si on s’identifie toujours à cela, alors on n'est pas collectif. Au sens collectif, on est tous un, partie intégrante d'un seul être. Alors on agit vraiment comme un être collectif et on ne fait qu'un avec le Divin: là, le Soleil prend soin de vous, la Lune prend soin de vous, les vents prennent soin de vous, toute la Terre Mère et tous ces éléments fonctionnent. L’éther, tout travaille pour vous. Et vous êtes si bien protégés et vraiment bénis d’avoir cette qualité spéciale d’apprécier la joie. Alors vous devenez vraiment sensibles à cette joie, quand vous êtes unis avec le Tout. »Publié par dictionnaire sahaja yoga
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