Arun Apte et le groupe Nirmal Sangit Sarita



« Une autre introduction.

Son gourou et le gourou d'Ajit Kadkade, c'est-à-dire le pandit Jitendra Abhisheki, ils sont les disciples du même gourou.

Mais son style de rendu et le style de rendu d'Ajit Kadkade sont assez différents. Ajit Kadkade est brillant mais il chante essentiellement avec son intelligence. J'ai trouvé que Arun était très spontané. Il vit au présent et il vous met au présent.

[30 minutes plus tard]
Babamama: Shri Mataji, je ne pense pas que nous nous lèverons avant la puja, je pense que nous allons juste- [Hindi]
Nous avons la permission de Shri Mataji de continuer tant que vous voulez chanter (Arun). Ce sont des vibrations, c'est sa Divinité. Il dit: "Chaque chanson est une nouvelle expérience. Il n'a jamais chanté comme ça auparavant. De toute évidence, comment aurait-il pu? Parce qu'il n'a jamais chanté - peut-être qu'il a chanté une ou deux fois devant Shri Mataji, mais pas de cette façon. Et pas devant un si beau public et une si belle atmosphère. Alors, il m'a écrit une lettre, hier, disant: "Je suis tellement ravi Babamama, et je ne sais pas comment me contenir et par conséquent, je déverse mes pensées dans cette lettre." Et il dit que:" C'est une expérience si rare d'être ici, d'être devant Shri Mataji. Et j'ai l'impression que mon cœur s'épanche quand je chante et comme si j'étais guidé par quelqu'un, comme s'il y avait une inspiration, une inspiration qui me fait chanter dans un style particulier, je ne pense pas que ce soit moi, c'est quelqu'un d'autre." Voilà ce qu'il m'a écrit. Je pense qu'il mérite un applaudissement.

Shri Mataji: C'est vraiment une chanson sahaj, chantée je pense - Namadeva a vécu environ, je pense, au seize siècle. Et avec lui, il y avait un autre très grand saint, c’était Gora Kumbhar. Namadeva était un tailleur et Gora Kumbhar était un potier.
Alors, Namadeva est allé voir Gora Kumbhar. Et Gora Kumbhar alors essayait de travailler l'argile pour le travail du potier.
A ce moment-là, il a vu devant lui Namadeva et il a arrêté son travail. Et ce qu'il dit c’est: "Je suis venu te voir pour tes vibrations, pour le Sans-forme, mais je te vois en forme! Le Nirakar devient le Sakar, la Forme apparaît devant moi, celle du Sans-forme." Je veux dire que seul un saint peut dire cela à un saint, personne d’autre. Personne ne peut louer une autre personne comme cela: "Vous vous tenez ici devant moi sous une forme qui est celle du Sans-forme." Et puis, il dit cela d'une très belle manière: "A cet instant, à cet épisode, à ce "prasanda", [contexte], je suis entré dans l'état où je suis au-delà de tous les gunas, des trois gunas, je suis au-delà, "gunatit". Vous comprenez le mot "gunatit". Je veux dire que seul un saint peut dire cela à un saint. Qui peut comprendre cela? Vous allez dire cela à quelqu'un d'autre, il dira: "De quoi tout cela parle-t-il?"
Et il décrit si joliment toute la réunion et ensuite, en fin de compte, il dit: "Spontanément, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre." Mais il l'a dit d'une façon si belle, que seul un saint peut dire à un autre saint. Et l'amour et l'admiration et l'adoration d'une autre personne ne sont possibles que si tous deux sont des saints aux valeurs supérieures.

Pour eux, peu importe ce que vous êtes, que vous soyez dans la boue ou qu'il soit tailleur, peu importe.

Mais il dit: "Cette seule rencontre m'a emmené au-delà de tous les gunas", ce qui signifie tous les conditionnements, les égos, tout. C’est quelque chose, il était un si grand poète, et tous les deux l'étaient.
Or, Namadeva, comme vous le savez, était un très grand poète. Il est aussi allé au Pendjab, où Guru Nanaka, là-bas, le respectait beaucoup. Je veux dire que seuls les saints pouvaient respecter les saints; vous comprenez. Et il lui a demandé: "Vous devez apprendre à parler le punjabi." Et j’ai vu un si gros livre écrit et j’en ai un déjà écrit par Namadeva en punjabi. Et dans le "Granth Sahib" aussi, il y est inclus. Même sa servante, qui s'appelait Janabai, même ses bhajans à elle y sont. Voyez, comment ces gens ont transcendé tous les castes, communautés et positions, tout. Et là, ils n'étaient rien d’autre que des saints.
C’est une si belle chanson, j’aurais aimé avoir plus de temps pour vous l’expliquer en entier. Mais c’est vraiment très beau et je dois dire qu’Arun Apte a vraiment rendu justice au bhajan écrit par Gora Kumbhar. C’est magnifiquement rendu.
Que Dieu vous bénisse. »
Shri Mataji Nirmala Devi, soirée musicale avant la puja du Gourou, Cabella, Italie, 03/07/1993
Publié par dictionnaire Sahaja Yoga

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