La mort est un endroit pour se reposer

« De nos jours, le plus gros problème, c'est que tout est axé sur l’argent. Vous aimez une voiture qui coûte cher, alors vous voulez l'avoir. D'une manière ou d'une autre, vous obtiendrez cette voiture et vous assoirez à l'intérieur. Vous êtes peut-être un voleur, mais vous achetez une voiture coûteuse pour épater, peut-être justement que comme vous êtes un voleur, vous voulez dissimuler votre personnalité. Ce n'est donc pas une vie d'honnêteté, ce n'est que de la vantardise ou une surestime de soi. Mais lorsque la mort frappera à la porte, que ferez-vous? A ce moment-là, vous tremblerez avec vos soi-disant exploits et votre soi-disant vantardise. Devant la mort, vous tremblerez tout simplement.
Mais un Sahaja Yogi ne le fera pas: il acceptera que si la mort doit venir, c'est qu'elle doit venir! Il ne craindra pas que la mort soit quelque chose de dangereux, car c'est un endroit où il pourra aller se reposer. Cela ne le dérangera pas, rien ne le dérangera car il est au-dessus de cela, il est au-delà de la destruction. Donc rien ne le dérangera, quoi qui se présente sur sa route, et il s’en remettra à cela facilement.
Nous avons Kabir, Kabir a écrit tant de poèmes, principalement sur la mort. Il a dit:
"Quand la mort est venue,
je n’ai rien dit,
je n’ai pas combattu,
mais ce que j’ai fait
d’un drap je me suis recouvert
et je me suis endormi."

Avec quelle douceur il a parfois décrit la mort! Kabir me fait penser au Christ.

Avec quelle douceur le Christ a traversé toutes ces choses. Et quand il est mort, tous les éléments ont tremblé. Il était le maître des éléments. Ils ont tremblé, il y a eu un tremblement de terre et toutes sortes de choses se sont produites. Eux, ils ont senti sa mort, pas lui! Ils ont senti qu'une si importante divinité qui est l'essence de l'existence a été tuée de cette façon-là. Ils ne savaient pas non plus qu’il allait revenir à sa vie. Ils n'étaient pas non plus conscients de cela, mais Il l'a fait. Il est sorti de cette chose engourdie, qui a tellement choqué tout le monde.

Sa mort nous donne en elle-même la force de comprendre qu’il n’y a pas de mort pour nous.

Nous sommes ressuscités et la Résurrection nous appartient. Mais nous devons établir notre Sahaja Yoga, notre méditation, c’est très important.

L'autre jour, J’ai rencontré une dame qui m'a parlé d’un miracle qui s'était produit dans sa vie, de comment elle avait été sauvée. Elle était sur le point de mourir car elle avait eu un accident et toutes sortes de choses. Mais la façon dont elle a été sauvée! Alors que son mari avait succombé à un tas de choses. Alors Je lui ai demandé:
"Que voulez-vous dire par "comment cela s’est passé"? Elle a répondu: "Mère, ce n’est rien d’autre que de la "shraddha"! (une foi éclairée). La shraddha, c’est une méditation pleine d'obédience. Il faut s’en remettre, c’est parce que je m’en remets!"
Mais, ai-Je dit: "Comment?"
"Cela, je ne le sais pas, je suis seulement abandonnée. Je me sens si bien, si pleine de vie et tellement sans peur quand je sais que je m’en remets complètement à mon Esprit!"
Et voilà ce que nous devons apprendre lorsque nous méditons: il faut s’en remettre. Mohamed a appelé cela "islam". "Islam" veut dire "s'en remettre", bien que les Musulmans ne le fassent pas, sinon, voyez-vous- Mais vous devez vous en remettre à votre nature universelle, à votre nature supérieure. Vous ne devez pas en mourir, vous ne devez pas disparaître dans la confusion du monde ni dans ces choses matérielles.
L’exemple du Christ nous donne de la force. Il est avec nous. Il nous guidera toujours. Il veillera sur nous et non seulement cela, mais il nous donnera de la force. Il détruira tous ceux qui seront contre la vie éternelle. »

Shri Mataji Nirmala Devi, puja de pâques, Istambul, 25/04/1999
Publié par dictionnaire sahaja yoga