Rendre du prestige au mariage


« Il est très encourageant de voir cette pièce de théâtre. Je peux juste observer une étincelle soudaine, une explosion soudaine qui ouvre une nouvelle dimension dans le cœur de toutes les personnes qui pensent à l'avenir de l'humanité. C’est un mouvement très théâtral pour eux. Et la façon dont cela fonctionne, sa beauté est encore plus spectaculaire. Je dirais que vous pouvez voir que c’est très délicat et très beau.
Les mots que mon mari a dit à propos de moi, je les ai entendus plusieurs fois dans la chambre. [Rires] Mais les entendre en public, c’est très embarrassant. [Rires]
Il a été un mari très, très gentil pour moi, extrêmement gentil. Et comme vous le savez, je suis un peu trop indépendante, et toutes mes idées sont basées sur une expérience très indépendante de moi-même. Il a toujours essayé de comprendre cela et de m'encourager. Bien qu’il soit plutôt difficile, comme vous le savez, de comprendre votre Mère, ce n’est pas une chose facile, mais il a essayé de me comprendre au mieux moi et mon travail, qui est simplement ma nature. Il sait que c'est ma nature et que je n'y peux rien.

La première et la plus importante chose que je voulais faire était d'établir le prestige de la vie conjugale.

C’est la chose la plus importante. Tant que la vie conjugale n’est pas acceptée comme étant la base de l'évolution humaine, nous ne pouvons pas aller plus avant. Il faut comprendre cela très, très profondément. Vous devez faire des sacrifices, vous devez avoir de la patience, vous devez avoir une connaissance très profonde et pénétrante des bénéfices d'une bonne vie conjugale, ce qui manque beaucoup maintenant en Occident, comme vous le savez, et aussi, pour nous les Indiens, qui essayons copier les Occidentaux, pensant qu'ils sont très avancés.

Il est très étonnant de voir comment, après Sahaja Yoga, les Occidentaux se sont soudain mis aux valeurs de la joie éternelle. C’est très étonnant pour moi, la façon dont ils ont abandonné tant de choses si soudainement. C’est très surprenant comme Grégoire l’a dit dans son livre, c’est le péché contre la Mère. Et ils ont vraiment abandonné cela, absolument. Sans que je le leur demande, ils ont compris que c’est la vie d’un saint et c’est ainsi qu’ils doivent vivre et ils ont accepté cela les yeux fermés. Et ils savent ce qu’ils y gagnent en cela. Mais de la même manière, je demanderais aux Indiens d'accepter aussi l'autre côté, qui est le péché contre le Père que les Indiens commettent. Nous sommes constamment préoccupés par notre bien-être matériel et notre progrès matériel, tout le temps nous pensons à notre propre pauvreté et à notre soi-disant déficience matérielle.

Je demanderais à tous les Indiens aussi de savoir que si vous devez venir à Sahaja Yoga, collectivement, nous devons accepter, collectivement, je le répète, accepter les valeurs de Sahaja Yoga et c'est que notre Père Dieu Tout-puissant nous a pourvu de toute chose. Nous ne devons pas être perturbés par notre pauvreté, par notre richesse et des choses comme ça, mais Lui déléguer le soin de nous protéger. Beaucoup de Sahaja Yogis ont accepté ce chemin de droiture en Inde, malgré le fait qu'il y ait des difficultés. Mais de même qu’il y a des difficultés en Occident qu’ils ont acceptées.

Pour moi, le soutien vient de M. Srivastava d'une manière qui est très importante pour que je puisse établir que la vie maritale est possible. Même si une personne effectue un type de travail à un niveau différent et une autre le fait à un autre niveau. Cela me surprend parfois la façon dont il comprend ma nature fantaisiste, et comment il a parfois accepté ma propre compréhension des choses. Sa compréhension est très pratique, pragmatique selon le genre humain. La mienne est un peu, dira-t-on, certains pourraient l'appeler poétique. [Rires]

Mais pour les Sahaja Yogis, c'est différent. De même, dans ma famille aussi, mes filles et mes gendres, mes petits-enfants, comme vous le savez, sont de formidables Sahaja Yogis. Tous ont compris la beauté de Sahaja Yoga. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Félicitation pour la troisième réélection à l'IMCO, discours à Ashoka Hall, Mumbai (Inde), 30/12/1980

Le péché contre la Mère correspond aux déviances du côté gauche, notamment au niveau de la sexualité. Le péché contre le Père correspond aux manquements au dharma, notamment le rapport à l'argent.
Photo: Shri Mataji au mariage de sa fille Kalpana en
Publié par dictionnaire Sahaja Yoga

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