La liberté de l'adharma


« Hier, je vous ai parlé de la façon dont toutes ces incarnations du principe du Gourou sont venues sur cette terre, et comment elles ont essayé d'établir le dharma, cette valence, parmi les êtres humains.
Comme vous le savez, dans la nature, quels que soient les éléments que nous ayons, tous ces éléments ont huit valences, dont un maximum est de huit. Donc, ça pourrait être deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Donc, quelle que soit- disons qu'il y ait trois valences, ou deux. Ensuite, les deux valences, parce qu’elles sont inférieures, se combineront avec d’autres. Si elles sont plus de quatre – supposons qu’elles soient cinq, elles ont donc trois places. Alors, elles attireront les autres qui sont à trois, c’est comme ça. Et cela se passe de telle manière que les atomes n'en ont pas conscience. Ils n’en savent rien. Cela se passe automatiquement.
Par exemple, le carbone a quatre valences, il peut donc en prendre quatre ou en donner quatre. C’est ainsi que la vie a commencé avec le carbone car il avait plus de possibilité d’attirer des éléments à lui-même. Mais toutes les choses qui sont mortes ne sont pas conscientes de la Divinité, du dharma. Leurs dharmas sont intégrés. Donc, si vous prenez, disons de l'oxygène, il se comportera comme de l'oxygène. Si vous prenez de l'hydrogène, il se comportera comme de l'hydrogène. Ils ne changent pas parce qu’ils ne sont pas conscients. Ils n'ont pas de conscience.

Vient ensuite le stade animal où ils ont neuf valences. Pour ceux-ci aussi, leurs dharmas sont déterminés par Sadhashiva. C’est pourquoi il s’appelle Pashupati. Cela signifie le Seigneur de tous les animaux. Ainsi, un serpent sera un serpent. Un tigre sera un tigre. Il est impossible qu'un tigre puisse se comporter comme un serpent, que le serpent puisse se comporter comme un tigre ou qu'un loup puisse se comporter comme un oiseau. Ils ont tous intégré, en eux-mêmes, leurs dharmas.
 
Bien sûr, ils savent qu'ils peuvent voler, ils peuvent voir, ils peuvent sentir, ils peuvent distinguer, ils ont un aimant en eux-mêmes, ils ont des directions. Car comment les oiseaux pourraient-ils voler de la Sibérie à l’Australie s’ils n’ont pas le sens de la direction? Ils ont un aimant en eux et ils savent comment agir en fonction de l'aimant. Ils ont un sens, un autre sens que vous pouvez appeler, que nous n’avons pas. Disons, il y a des oiseaux au Japon, quand il va y avoir un tremblement de terre, ils peuvent entendre, ils savent. Et si tous ces oiseaux disparaissent, vous savez que ce tremblement de terre est en cours. Ou bien il y a des oiseaux, d'un autre genre, comme, vous connaissez l'arche de Noé. Il a dit de les sortir et finalement, il a découvert qu'il y avait – que l'eau s'était retirée et que des feuilles étaient apparues. Parce qu'il a apporté une feuille de Shri Mataji cherche le nom en anglais (Hindi)
Donc, voici comment cela se passe, vous voyez. Mais cela ne peut être fait que par une colombe. N'importe quelle autre, disons que vous utilisiez un corbeau, ils ne le feront pas. Ainsi, tous leurs dharmas sont intégrés et ils sont liés par ces dharmas. Ils doivent être comme ça.

Ensuite, la liberté a été attribuée aux êtres humains. Donc nous ne sommes liés par aucun dharma. Nous pouvons être cruels comme Hitler ou nous pourrions être comme le Christ ou nous pourrions être comme n'importe quel animal.
C’est ainsi mais notre source naturelle, c’est la nature animale- que nous avions au début- qui consiste à obéir à notre dharma, c'est naturel. Tout ce qui est en nous est le dharma instillé, ces dix dharmas auxquels nous obéissons. Fondamentalement, nous savons ce qui est mal, fondamentalement. Même les petits enfants savent ce qui est mal et ce qui est bien. Ensuite, nous avons la liberté. Puis, nous commençons à adopter l'adharma (anti dharma), nous commençons à franchir nos limites, à nous éloigner de ce que nous pensons être juste et à atteindre un tel état où nous commençons à penser que tout ce que nous faisons est bien.
C’est pourquoi ces gourous sont venus vous apporter le dharma. Ainsi, le dharma vous donne l'équilibre et vous donne de la hauteur. Supposons que vous ayez du blé et que vous l’étaliez, il va s’étendre partout, il n’aura pas de hauteur. Mais vous le mettez dans un [inaudible] alors il prendra de la hauteur.
De la même manière, lorsque vous avez du dharma, vous obtenez la profondeur de votre dharma, vous devenez une personnalité plus profonde. Et à partir de ce dharma, une fois que vous êtes devenus dharmiques, alors seulement vous commencez à voir qu'il y a quelque chose au-delà du dharma. 
Mais si vous êtes adharmiques, alors vous pensez: "C'est mieux pour moi, c’est bien, c’est une style de vie sympa, pourquoi abandonner ça?" Et vous continuez à disparaître progressivement du système de valeurs humaines jusqu’au système de valeurs sous-humain. Cela peut être un système animal, cela peut être un système démoniaque, cela peut être un système "bhootish", cela peut être n'importe quel système, il n'y a pas de fin. »
Shri Mataji Nirmala Devi, troisième jour de Navaratri 1991, Cabella, 10/10/1991

Shri Mataji fait ici allusion au tableau périodique de Mendeleïev, scientifique certainement né réalisé, et plus précisément aux lignes 2 et 3 de ce tableau, dont la couche externe, dite couche de valence est stable avec 8 électrons.
Les éléments "à gauche", dits réducteurs, auront tendance à donner des électrons pour arriver à 0 électrons, les éléments "à droite", oxydants, à prendre des électrons pour arriver à 8.
Donc, l’atome à 5 électrons de valence (exemple azote, N), va se lier avec des éléments qui lui apportent les 3 électrons manquants pour saturer la couche externe (par ex NH3, H étant l’ammoniac.
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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