La joie est dans le don



« Les Sahaja Yogis n'ont pas besoin d'envoyer de l'argent à cette banque suisse non plus. Cette banque suisse va être très douloureusement exposée. Maintenant, Je suis en colère contre eux pour une dernière chose: ils avaient promis qu'ils donneraient leur argent aux Juifs et maintenant ils tergiversent, ils ne veulent pas payer. Quand ils mourront, vont-ils l'emporter avec eux? Tous ces péchés seront punis. Et c'est pourquoi je suis très heureuse qu'il l'ait apporté, parce que j'en ai même parlé à cette conférence à laquelle je suis allée en Chine, j'ai parlé ouvertement de la banque suisse. J'ai parlé à de nombreux magistrats et à beaucoup, comment les appelez-vous: le chef du ministère de la Justice et tout ça. Et je leur ai dit: "Pourquoi ne pas organiser une conférence pour dire que cette banque est absurde?" Or, tous types de mauvaises personnes tirent avantage de ce système et essaient de faire de l'argent - ont l’air très sympas, ou autre. Je ne sais pas. Tant de gens ont perdu leur argent là-bas! Je ne sais pas quel était le besoin de mettre tout cet argent là-bas. Quand ils meurent, leurs enfants n'obtiennent rien.

Mais le problème, c’est cette cupidité, c'est une sorte de défaut intérieur de l'être humain. Il devient avide; avide, parce qu'il a dévié du dharma. Il pense qu'il peut retirer du plaisir des choses. Il ne le peut pas. Et il continue d'accumuler et d'acheter, et ceci et cela. Je dirais que votre mère fait aussi cela. J'achète, mais j'achète des choses qui sont faites main. Pour que demain, si je dois faire des cadeaux, ou si je dois vendre des choses, même les bijoux que vous m'avez donnés, je ne sais qu'en faire, je les vends. Que vais-je faire avec les bijoux? Je dois acheter tant d'ashrams, ceci, cela. Je vends aussi mes bijoux de famille parce que j'ai dépensé de l'argent pour ma famille aussi. Pensez-y, à quoi ça sert? Quel plaisir on en retire? Je peux comprendre, si on veut faire un cadeau à quelqu'un ou si on veut donner du bonheur, de la joie à quelqu'un, il faut le faire. Mais, juste pour soi, continuer, continuer, combien pouvez-vous le digérer? Vous ne pouvez pas.

La joie est bien plus grande dans le don.

Ce n'est pas quelque chose qui vous permet de comprendre les principes fondamentaux. Et les principes fondamentaux, c’est que vous êtes le dharma. En vous il y a cela, c'est votre valence. Et ce matérialisme va absolument à son encontre. Parce que ça crée toutes sortes de gens: les mafias, la banque suisse, les fraudeurs. Nous avons communautés après communautés qui sont connues pour être fraudeuses, qui sont très matérialistes, qui n’ont aucun sens spirituel. Donc pour les Sahaja Yogis, je dirais - bien sûr vous avez dit tous les mantras, donc je suis censée faire tout cela. Mais ce que vous devez faire, c'est ne plus rien acheter qui ne soit pas fait main. Essayez cela. Au moins, il devrait y avoir de la broderie, au moins il devrait y avoir du travail dessus. Je suis surprise que ces choses ne soient pas si bonnes pour nous, elles nuisent à notre santé.
Donc, les Sahaja Yogis doivent apprendre qu'ils doivent marcher. Ils doivent marcher et ils doivent regarder la nature, ce qu'il y a dans la nature. Beaucoup d'entre vous ne savent pas- disons, si je demande le nom de cette fleur, combien d'entre vous le connaissent?
C'est un nom très doux, "Kiss Me Quick", mis à part son nom botanique. Mais c'est, vous voyez, ce que je dis, vous devriez tous savoir, vous devriez connaître les toutes petites choses, d'où vient cette broderie, d’où vient ce sari.
Nos hommes indiens sont les pires. Je dirais qu'ils ne savent rien du tout. Mais même les hommes occidentaux ont aussi le même problème. Vous devez vous intéresser aux choses qui ne vous ont pas intéressé.
Par exemple, les Indiens ne savent pas cuisiner. Ils ne savent pas. Une fois, mon mari m'a dit qu'il savait cuisiner. J'ai dit: "Quoi?" Il a dit: "Je vais faire des chapatis, des rooties." Et ce qu'il a fait, la forme n'était rien que l'Australie, l'Amérique, ceci, cela. Puis il a dit: "J'abandonne. Car j’étais dans le transport, et le transport, c'est le transport."
Mais les choses minuscules que vous pouvez voir, ce que nous appelons une vision subtile, une vue subtile. Si vous marchez, regardez la nature, aimez les arbres, aimez les animaux. Vous serez étonnés, il y en a tant de choses à savoir plutôt que de lire le journal. Qu'y a-t-il à lire dans le journal? Pendant des heures vous continuez à lire le journal, le jour suivant, vous avez oublié.
Vous serez étonnés que, pour la Déesse, il soit dit que: "Kataksha, kataksha, niriksha." D'un coup d'œil, elle sait tout." À chaque regard qu'elle pose sur n'importe quel homme, femme ou quoi que ce soit, elle sait où il se trouve. Et si vous êtes mes enfants, vous devriez également essayer cela. Parce que je courais toujours dans les jungles, dans les forêts, j'allais dans tous ces endroits et appréciais vraiment la magnifique Mère, cette Mère Terre cette Mère Terre qui a créé une chose si belle! »
Shri Mataji Nirmala Devi, quatrième jour du Navaratri, Cabella, 04/10/1997

La fleur "Kiss-me-quick" est un nom commun pour les noms Brunfelsia grandiflora, Centranthus ruber, Portulaca pilosa
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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