La servilité des Indiens

« Les Indiens sont de vrais imitateurs. Ils n'ont pas de personnalité propre. Ils n'ont aucun respect de soi. Pour eux, voyez-vous, vous serez étonnés, même aujourd'hui, si quelqu'un parle mal anglais, les gens se moqueront alors de lui. Mais s'il ne parle pas l’hindi, personne ne rit, voyez-vous. Beaucoup de gens sont fiers, "je ne connais pas l'hindi". "Je ne connais pas le sanscrit, mais je ne connais que l'anglais". Comme s'ils étaient tous anglais. Nous sommes des gens très serviles, des gens très serviles. Une chose a été démontrée, c’est que l'Inde est un pays où l’on a besoin d'une personne pour se faire dominer. Tous ceux qui dominent, ils aiment ça. Alors, Je me suis dit que Je ferais mieux de dominer maintenant. Rires
Et croyez-Moi, nous avons été très, très serviles, Je vous le dis, dans tous les aspects de notre vie. Aujourd'hui encore, nous sommes serviles. Nous sommes très complexés, nous ne sommes pas fiers de nos traditions, nous ne sommes pas fiers de nos livres, nous ne sommes fiers de rien. En quelque sorte, l'esclavage persiste encore. Bien que les Britanniques soient partis, ils ont encore laissé leurs aumônes ici pour que nous les vénérions. Tous nos bureaucrates sont absolument serviles, absolument. Tous nos politiciens sont absolument serviles. Il n'y a pas de fin à la servitude. Je veux dire, vous vous sentez tellement agités de voir la servitude qui est la nôtre. Mais c’est là, intégré à notre caractère, trois cents ans, si on vous dit: Vous êtes esclaves, vous êtes esclaves, vous êtes esclaves, vous êtes esclaves, vous l’acceptez, cela devient votre seconde nature.

Et qu'acceptez-vous, acceptez-vous cela d'un esclave? 

Je veux dire qu'en Angleterre, les gens pensaient cette dame indienne, cette pauvre femme indienne, qu'est-ce qu'elle va nous apprendre? Voilà ce qu’il en est. Si Je portais cette marque (bindi), ils en riaient tous. Même aujourd'hui, ils se moquent de moi.
C’est répréhensible. Mais si Je porte du rouge à lèvres, tout va bien. Mais ici, (le bindi au front), c’est pas autorisé!
Ils ont leurs propres normes et un autre style ; c’est que le style occidental consiste à marquer quelqu'un. Celui-ci est cela, vous voyez, ils ont le style victorien. Nous n'avons jamais eu de style victorien. Pourtant, …
Je veux dire, nous n'avons jamais su ce qu'était le victorien. C'est la classe moyenne, c'est ceci, absolument. Ce sont des gens qui savent asservir les autres. Se moquer d'eux, ne pas les respecter, ne pas les respecter. Et c’est ainsi qu’ils ont vécu.
Ceci est montré comme un très grand mouvement de recul, sans aucun doute. Et Je ne sais pas jusqu'où iront les Indiens, même aujourd'hui! Ils naviguent sur le même bateau. Pas facile d'essayer de briser toutes ces traditions.

Mais dès que Gandhi-ji a été décédé, ils sont retournés à la même façon. Si vous allez chez un politicien, n'importe où, vous verrez qu'ils boivent tous, ils ont le même genre de fêtes, ils sont très méticuleux sur les différents verres à utiliser et les costumes trois pièces. C’est tout pareil! Ils ne peuvent pas en sortir.

Ils sont si serviles que leur personnalité ne peut pas s'exprimer s'ils doivent porter autre chose que la tenue occidentales. 

Nos femmes sont telles que si leurs maris ne portent pas de costume trois pièces, elles ne les regarderont pas.
Mais Je dirais quand même que les femmes indiennes ont gardé le sari. Peut-être parce que maintenant, les Occidentaux en apprécient la dignité. C’est le reflet de leur compréhension. Si cela vient de vous, ils l'accepteront. Mais pas par eux-mêmes, ils ont perdu ce respect de soi-même. »

Shri Mataji Nirmala Devi, "soyez l’Esprit, esclavage et domination", Delhi, Inde, 08/02/1983
Publié par dictionnaire Sahaja Yoga