Comment faire avec les personnes difficiles?



« Et aussi, au vu de la situation, l'un c'est le Vishudhi gauche et l'autre le Cœur lui-même. Tout à l'heure, en venant, Je savais qu'il y avait beaucoup de Vishudhi gauche partout. Et dans la voiture aussi, j'ai ressenti la même chose. Je ne savais pas quoi faire, parce qu'il y avait des gens qui pensaient: "J'aurais aimé faire ceci et cela." Et j'attendais juste d'avoir une chance de le casser, vous voyez. Et puis, soudain, j'ai eu une chance et j'ai me suis moquée de tout. La combinaison entre le Vishudhi gauche et la joie est assez importante.

Le Vishuddhi gauche est également de deux types. 

L'un concerne les gens ne se sentant pas coupables. Les Indiens ne se sentiront jamais coupables. Vous verrez rarement un Indien se sentir coupable, rarement. Ce n'est pas dans leur caractère. Je veux dire qu'ils ne se sentent absolument pas coupables. Peut-on le croire? Même s'ils ont mal agi, ils continueront sans honte. Si vous le leur dites, alors ils prendront une autre tournure. Puis, vous leur dites quelque chose, ils iront dans une autre direction, mais ils ne changeront jamais. Ce sont des gens très catégoriques, extrêmement catégoriques. La seule chose, c’est que si, d'une manière ou d'une autre, vous arrivez à casser cette nature catégorique, alors ils se rangeront à votre avis. Sinon, ils continuent.
Ensuite, une autre chose, c'est le Vishuddhi gauche occidental.
Quoi que vous essayiez, ils se sentiront coupables. Vous les faites rire, vous les chatouillez, vous plaisantez avec eux, vous les faites se sentir bien, pour la moindre chose, ils commenceront à se sentir coupables. Je veux dire que c'est aussi une autre obstination. Essayez de comprendre: quelle culpabilité pourrions-nous avoir? Premièrement, tels que les Indiens sont, ils ne commettent jamais d'erreur. Je veux dire, au moindre mot, ils vous diront: "Pourquoi me blâmez-vous?" Je veux dire, ils ne prendront jamais un blâme pour eux-mêmes. D'une manière ou d'une autre, c'est peut-être parce qu'ils sont esclaves depuis trois cents ans. Ils ont développé ce genre de chose, car si vous acceptez un blâme, vous êtes punis. Alors le mieux, c'est de ne jamais accepter de blâme et de ne jamais tomber dans ce piège, voyez-vous. C'est une sorte de Vishuddhi gauche égoïste, peut-on dire, un genre.

Mais un autre est incurable, parce que le premier se guérit. Quiconque est comme ça, disons, supposons que vous disiez: "Vous ne devriez pas faire cela". Ensuite, la personne dira: "Très bien, je vais faire autre chose." "Alors je vais abandonner, je ferai ceci. Je partirai. Je ferai cela". Mais ils ne laisseront jamais tomber leurs habitudes. Voilà un type. Certains d'entre vous sont de ce type. Très peu mais quand même.

Maintenant que nous sommes ici pour nous améliorer et grandir, nous devons comprendre comment le faire. Il ne faut pas se trouver des excuses. Il est très facile de dire: "Oh ma santé n’est pas bonne, peut-être que c’est à cause de quelqu'un, je ne suis pas doué pour cela, je suis une mauvaise personne." Toutes ces sortes de choses. Ce n’est que se trouver des défauts, pourquoi faire? Je veux dire pour ceux du second type de Vishudhi gauche. Juste parce que c'est la seule façon de vous fuir vous-mêmes.

Je veux dire, le résultats net des deux Vishuddhis, c'est que vous n'accomplissez rien. N'est-ce pas? Quelqu’un pourrait dire: "Non, je n'ai rien fait de mal vous voyez, je vais continuer comme ça". Et cette personne restera silencieuse, réservée, ne dira rien, mais se retrouvera rapidement (avec un Vishuddhi bloqué). Elle ne sourira pas ne rira pas, vous voyez, elle perdra la collectivité. Mais pour quel bénéfice? Je veux dire, on ne va pas continuer avec ces choses frivoles toute sa vie, n’est-ce pas?
Il faut aller plus loin. Et où faut-il aller? Jusqu’à l'état de témoin. Vous devez être en état de témoin. Tant que vous ne prenez pas de distance avec les choses, vous ne gagnez rien. Et comment prend-t-on de la distance? En voyant la futilité du  caractère anguleux que vous avez. Soyez simplement le témoin de la dramaturgie. Soyez simplement le témoin vous-même, comme un acteur. Voyez juste que ces choses se produisent, d'accord, alors pourquoi s’en inquiéter.

Vous devriez aimer autrui. Vous devriez être d’humeur aimante et de bonne humeur et d’humeur joyeuse. Vous ne devriez pas vous soucier de ce qui va se passer pour vous ou pour les autres. Soyez témoin du jeu dans son ensemble comme une personne détachée.
Continuez à être témoin du jeu et de la façon dont il se développe, vous deviendrez une personne très aimable et collective. Bien sûr, cet état de témoin peut également être entravé par certaines personnes égoïstes. il y a des difficiles, qui sont impopulaires, personne ne les apprécie, ce genre de personnes. Ils ne comprennent pas que la collectivité est importante. Ils trouveront des erreurs chez tout le monde mais pas chez eux et ils continuent à être ainsi. Quelque foi ils s’améliorent un peu puis ils redescendent. Mais il faut se distancier d’eux, cela ne justifie pas votre propre comportement.
Je dirais, supposons que quelqu'un soit comme ça. Prenez X, Y ou Z qui soit comme ça, c’est difficile, il n'a pas de collectivité, par exemple, disons que ce soit le cas. Vous voyez? Alors maintenant, que devrait être votre attitude? Devriez-vous être affecté par cela? Pas du tout, si vous en restez le témoin. Devriez-vous être enchanté de cela ou bloqué par cela ou devenir comme ça? Pas du tout, parce que vous êtes un être collectif.
Quelle est la troisième chose que vous pouvez faire? Pouvez-vous me le dire? Avec un de gens aussi difficiles, qu’allez-vous faire avec ce genre de personne? Que devrions-nous faire avec une telle personne? S'il y a une personne difficile avec nous, il y a des gens qui éprouvent de la haine. Ils détestent une personne. Nous ne pouvons pas les parfaire, nous ne sommes pas censés les parfaire. Sommes-nous nous-mêmes parfaits? 
Alors que devons-nous faire?

Sahaja Yogini: On devrait l'aimer davantage.
Shri Mataji: Oui, c’est vrai, on devrait l'aimer davantage. Mais parfois, quelqu’un peut se méprendre sur votre amour. Non seulement cela, mais il pourrait devenir plus agressif, parce qu'il prend votre amour pour acquis. Que doivent faire les Sahaja Yogis?
Sahaja Yogis: Le shoebeater.
Shri Mataji : Oui, c’est l'une des choses. C’est très simple, tellement proche de vous que vous oubliez.
Sahaja Yogis: Travailler sur lui.
Shri Mataji: Quoi?
Sahaja Yogis: Travailler sur lui, Mère.
Shri Mataji: Très bien. Mais encore plus simple. Qu'est-ce que c'est?
Sahaja Yogi: Lui faire un bandhan.
Shri Mataji: C’est cela, mais encore plus simple que cela.
Sahaja Yogi: L’ignorer.
Shri Mataji: C'est votre style humain, pas celui d’un Sahaja Yogi. Sahaja Yogi: Lui dire qu'on ne va pas soutenir ses absurdités.
Shri Mataji: C'est à nouveau humain, tout le monde fait cela. Quelle est la spécialité des Sahaja Yogis?
Shri Mataji rit Maintenant, Gavin utilise son cerveau. Utilise ton cœur!
Sahaja Yogini: Prier Mère que tout aille bien.
Shri Mataji: Voilà, c’est cela, elle l’a dit. Laissez-moi cela. Elle l’a dit. Voilà comment Linda a si bien réussi. Laissez-moi cela. Si vous croyez en moi, alors ne vous inquiétez pas, laissez-moi faire. Tout ce que Je dis, comment traiter cette personne, écoutez-moi simplement.
Laissez-moi faire. Si je suis disponible, vous pouvez me parler. Mais laissez-moi faire. Je suis au courant de tout. Laissez-le-moi simplement et cela pourra se résoudre. Sahaja Yoga est très simple, facilité, totalement facilité. Mais nous nous faisons toujours plus confiance, n'est-ce pas, qu'au divin. »  
Shri Mataji Nirmala Devi, Krishna Puja, Gillian’s House, Hove, 12/07/1981
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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