La Vierge à l'enfant de Notre Dame de Paris
«Je vais vous dire, il y a à Paris une église appelée - comment s'appelle-t-elle, Gavin?
Gavin: “Notre Dame”.
Shri Mataji: Notre Dame. Et la statue de Marie et du Christ vibre tellement, que de l'extérieur, vous pouvez voir les vibrations en sortir. Maintenant, cela doit avoir été fait par un très grand artiste qui était une âme Réalisée. »
Shri Mataji Nirmala Devi, programme public jour 5, New York, 28/09/1981
Une Sahaja Yogini donne une photo à Shri Mataji de Ashtavinayaka, les "huit swayambhus de Ganeshas", qui se trouve au Maharashtra.
« Ce sont les Ganeshas qui sont sortis de la Terre Mère en Inde, vous voyez? Et ils donnent des vibrations. C’est comme ça que vous le savez. Dans la Bible, il est écrit que tout ce qui est créé par les Cieux, c'est-à-dire par les incarnations, et tout ce qui est créé par la Terre Mère ne devrait pas être reproduit pour être vénéré. Mais nous ne comprenons pas ce point. Nous ne voulons pas voir ce qui est produit par la Terre Mère. Il doit y avoir quelque chose. Il y a tant de choses, et les âmes Réalisées, quand elles fabriquent des statues, celles-ci émettent aussi des vibrations, elles émettent également des vibrations.
Je ne sais pas, en ce qui concerne l’Amérique, mais en Amérique aussi, je pourrais peut-être découvrir des endroits. Mais en France, à cet endroit, Notre Dame, la statue de Marie donne des vibrations. Notre Dame donne des vibrations. Stonehenge donne des vibrations. Tant d’endroits donnent des vibrations, mais à moins que vous ne soyez une âme Réalisée, vous ne pouvez pas le saisir, n’est-ce pas? »
Shri Mataji Nirmala Devi, discours aux sahaja Yogis, Houston, USA, 01/06/1986
La "Vierge à l'enfant" ou "Vierge du pilier" de Notre Dame de Paris a été sculptée au XIV siècle puis transférée à Notre Dame en 1818. C’est la plus connue des 37 représentations de la Vierges dans la cathédrale. Elle tient un lys dans la main droite, symbole de pureté, et Jésus tient le fruit de grenade, symbole de l’amour. Il n'est pas étonnant que Claudel ait eu une révélation auprès de cette statue. Voici ce que ce grand romancier écrit:
« Tel était le malheureux enfant qui, le 25 décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettantisme supérieur, je trouverais un excitant approprié et la matière de quelques exercices décadents. C'est dans ces dispositions que, coudoyé et bousculé par la foule, j'assistai, avec un plaisir médiocre, à la grand'messe. Puis, n'ayant rien de mieux à faire, je revins aux vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. J'étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur à droite du côté de la sacristie. Et c'est alors que se produisit l'événement qui domine toute ma vie. En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J'avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l'innocence, l'éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable. »
Paul Claudel, Contacts et circonstances, Œuvres en Prose, Gallimard, La Pléiade, pp.1009
Publié par dictionnaire sahaja yoga
Gavin: “Notre Dame”.
Shri Mataji: Notre Dame. Et la statue de Marie et du Christ vibre tellement, que de l'extérieur, vous pouvez voir les vibrations en sortir. Maintenant, cela doit avoir été fait par un très grand artiste qui était une âme Réalisée. »
Shri Mataji Nirmala Devi, programme public jour 5, New York, 28/09/1981
Une Sahaja Yogini donne une photo à Shri Mataji de Ashtavinayaka, les "huit swayambhus de Ganeshas", qui se trouve au Maharashtra.
« Ce sont les Ganeshas qui sont sortis de la Terre Mère en Inde, vous voyez? Et ils donnent des vibrations. C’est comme ça que vous le savez. Dans la Bible, il est écrit que tout ce qui est créé par les Cieux, c'est-à-dire par les incarnations, et tout ce qui est créé par la Terre Mère ne devrait pas être reproduit pour être vénéré. Mais nous ne comprenons pas ce point. Nous ne voulons pas voir ce qui est produit par la Terre Mère. Il doit y avoir quelque chose. Il y a tant de choses, et les âmes Réalisées, quand elles fabriquent des statues, celles-ci émettent aussi des vibrations, elles émettent également des vibrations.
Je ne sais pas, en ce qui concerne l’Amérique, mais en Amérique aussi, je pourrais peut-être découvrir des endroits. Mais en France, à cet endroit, Notre Dame, la statue de Marie donne des vibrations. Notre Dame donne des vibrations. Stonehenge donne des vibrations. Tant d’endroits donnent des vibrations, mais à moins que vous ne soyez une âme Réalisée, vous ne pouvez pas le saisir, n’est-ce pas? »
Shri Mataji Nirmala Devi, discours aux sahaja Yogis, Houston, USA, 01/06/1986
La "Vierge à l'enfant" ou "Vierge du pilier" de Notre Dame de Paris a été sculptée au XIV siècle puis transférée à Notre Dame en 1818. C’est la plus connue des 37 représentations de la Vierges dans la cathédrale. Elle tient un lys dans la main droite, symbole de pureté, et Jésus tient le fruit de grenade, symbole de l’amour. Il n'est pas étonnant que Claudel ait eu une révélation auprès de cette statue. Voici ce que ce grand romancier écrit:
« Tel était le malheureux enfant qui, le 25 décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettantisme supérieur, je trouverais un excitant approprié et la matière de quelques exercices décadents. C'est dans ces dispositions que, coudoyé et bousculé par la foule, j'assistai, avec un plaisir médiocre, à la grand'messe. Puis, n'ayant rien de mieux à faire, je revins aux vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. J'étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur à droite du côté de la sacristie. Et c'est alors que se produisit l'événement qui domine toute ma vie. En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J'avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l'innocence, l'éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable. »
Paul Claudel, Contacts et circonstances, Œuvres en Prose, Gallimard, La Pléiade, pp.1009
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