Les erreurs se font au niveau du mental


« Les gens ne veulent pas voir ce qui ne va pas chez eux. C'est le gros problème. Comme à York, ils avaient une église où un évêque de Durham, un personnage sans intérêt, a déclaré que le Christ était un homme ordinaire et qu'il aurait pu être homosexuel. Vous vous imaginez, dire une telle chose! Je veux dire, même à l'entendre c'est trop! Et qu'il faudrait faire des expériences, que nous devrions le découvrir grâce à des découvertes. Vous vous imaginez qu'il doive dire une chose si nulle à l'intérieur de l'église?
Alors, il l'a dit en pleine cérémonie. Puis notre archevêque de Canterbury, qui est un autre personnage, a été si épris de la nouvelle découverte de ce type qu'il l'a honoré dans une église à York. Et ensuite, quand tout le travail a été sur le point de se terminer, ils ont vu des éclairs se profiler autour de l'église, tout autour. Lorsque tout le monde est sorti, ces éclairs sont tombés complètement sur cette chose (le clocher) et ont détruit toute l'église, sauf la partie inférieure. Or, au lieu de voir que ce qu'ils avaient fait était mal, ils ont dit: "Voyez la grâce de Dieu et la grâce de notre foi: la partie inférieure de l'église n'a pas été brûlée." Shri Mataji rit
Quelle explication! Alors, ils trouvent une explication.

J’ai vu que c’était très commun ici, parce que le mental est très intelligent ici: "J’ai fait ceci parce que je pensais comme ceci, je pensais comme cela." Il y a toujours une explication à tout ce que vous avez fait de mal. "Je pensais comme ceci." Mais pourquoi avez-vous pensé comme ça, c'est le sujet que personne ne veut voir.
Si vous vous demandez:"Pourquoi ai-je pensé comme ça?"
Ainsi, c'est une échappatoire à l'affirmation de votre ego qui a nui à autrui ou qui a aussi nui à certains dieux. C’est juste une explication, et les gens se dérobent.
En fait, J'ai vu tellement de gaffes comme M. Waldheim, ils se sont juste dérobés à tout cela – à tous les problèmes qu'ils ont créés, à toutes les mauvaises choses qu'ils ont faites. Je veux dire que d'une manière ou d'une autre, ils savent comment se dérober.
Parce que cette méthode qu’ils ont mise au point, consiste à dire quelque chose qui leur donnerait, d’une manière ou d’une autre, une petite possibilité de fuir. Mais ils ne veulent pas y faire face. Alors maintenant, nous devons comprendre que nous devons affronter les choses.

Je connais des Sahaja Yogis disant aussi qu’ils sont sûrs d’eux et à qui vous demandez alors: "Quoi, pourquoi dire cela?"
- "Je pensais que"
- "Mais pourquoi avez-vous pensé? Vous auriez dû voir les vibrations, vous n’êtes plus au niveau de la pensée, vous êtes maintenant au niveau des vibrations, pourquoi ne pas utiliser votre conscience vibratoire?"
"Je pensais que": une fois que vient ce "je pensais que", votre attention se pose sur quelque chose de mythique. La réalité, c’est que vous avez commis une erreur, d’accord, admettez-le, c'est une erreur et elle doit être corrigée. Prenez une voiture, il y a une voiture. Si la voiture ne fonctionne pas ou autre, la voiture ne va pas penser: "Je pensais que", n'est-ce pas? Et nous non plus, nous ne pensons pas que la voiture a pensé, jamais. Ce que nous faisons, c’est corriger la voiture, c’est tout! S’il nous faut conduire cette voiture nous la réparons.

De même, ce mental qui dit "je pensais que" devrait au contraire se corriger.
Donc, cette phrase "je pensais que" devrait être bannie du langage des Sahaja Yogis. Ainsi, nous ne pensons pas, vous savez, nous sommes en conscience sans pensée. Et ensuite les choses fonctionnent correctement. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Vishnumaya Puja, Everbeek, Belgique, 04/07/1992

Il ne faut pas fuir ses responsabilité en se sentant coupable ni en se justifiant car alors la conscience refoule un sentiment de culpabilité dans notre Vishudhi gauche, à l'épaule gauche. Cette culpabilité est engendrée par l'ego.
Publié par dictionnaire Sahaja Yoga

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le Kavach de la Déesse ou Devi Kavach

Comment faire le bandhan de l'amour?

Hanuman Chalisa par Arun Apte