Déttachez-vous de la nourriture

« Shri Mataji: Or, l'une des impressions que les Indiens ont des Français c'est qu'ils sont très portés sur la nourriture et pointilleux sur leur repas. Et ils ont, voyez-vous, ils ont très vite faim et disent: "J'ai faim". Et ils veulent que l'horaire des repas soit très correct. Mais savez-vous que votre Mère a maintenant soixante-trois ans? Et quelquefois, Je prends mon repas à minuit, à une heure, deux heures du matin, alors que Je n'ai rien mangé de la journée. Et parfois, Je n'ai rien à manger de toute la journée. Et si vous me demandez: "Qu'est-ce que vous avez mangé ce matin?" Je ne pourrais pas vous le dire car Je ne sais plus si j'ai mangé ou non. Par exemple, ce matin, ils m'ont demandé: "Est-ce que vous prendrez votre petit déjeuner?" J'ai dit: "J'ai pris mon petit-déjeuner" Shri Mataji rit
Ils doivent Me dire: "Vous devez manger maintenant, Mère." Je n'ai jamais, jamais demandé: "Apportez-moi à manger", n'est-ce pas? Aujourd'hui aussi, il faut me dire: "Mère, il est temps pour vous de prendre un repas."

Donc, chaque pays a sa propre spécialité, et cela devient plus subtil quand vous devenez un Sahaja Yogi. En dehors de cela, voyez-vous, nous avons une autre spécialité chez les Français, c'était avant Sahaja Yoga, mais après Sahaja Yoga, Je suis très heureuse que vous soyez engagés, très engagés et que vous ayez maintenant une vie conjugale saine et que vous ne meniez plus de vie hypocrite. Et que maintenant vous ne vous livriez plus à des choses secrètes et absurdes qui vous posent des problèmes.

Donc, Je suggère que pour réduire votre intérêt envers la nourriture, vous jeûniez ou fassiez quelque chose comme ça pour réduire cet attachement qui est quelque chose de très subtil dans l’esprit des Français. Ils pensent "cuisine française" et tout ça. Il faut donc se débarrasser de ce palais qui est trop influent, qui entraîne votre attention sur un sujet très primaire.

Il n'est pas ammoral de penser à la nourriture, mais ce n'est pas sahaj. Vous voyez, Je suis un exemple pour vous: par exemple, Je ne connais pas la cuisine française, Je ne connais rien à cet aspect du goût, mais Je cuisine très bien moi-même et très rapidement.

Donc, maintenant, nous devons nous concentrer sur deux chakras, l’un est le Mooladhara et l’autre le Nabhi. Je viens pour le puja du Gourou; c'est pour le Nabhi. Et l'une des qualités du Nabhi c'est que lorsque vous devenez un gourou, vous devenez un idéal pour les autres. Vous n'exigez rien, vous sacrifiez tout ce qui est possible, vous ne vous attachez à rien. Si vous voulez être un bon gourou, vous devez tout d'abord être un exemple.
Et il faut veiller à faire face à soi-même pour trouver où nous sommes déficients dans notre maîtrise du gourou. Cela signifie que vous devez vous maîtriser au niveau du chakra du Nabhi, vous devez être votre propre maître. Mais pour être le maître, il faut écouter les autres, se régler, faire des tapasyas, c'est à dire une sorte d'austérité. Pour vous maîtriser, vous devez y travailler vous-même.

Il existe une très bonne cassette audio pour le Mooladhara et Gavin va aussi faire passer une circulaire aux gens ou bien il pourrait vous dire comment améliorer en vous la condition du Mooladhara. Donc, vous voyez, vous devez d'abord améliorer correctement vos Mooladharas.
Mais un bon Mooladhara ne vient qu'avec la discipline de votre mental. Et il n'y a que vous pour gérer la discipline de votre mental parce que vous devez voir comment votre mental fonctionne, comment il vous dissuade du chemin de l'ascension. »

Shri Mataji Nirmala Devi, conversation avec les Sahaja Yogis français, Le Raincy, France. 23/04/1985
Publié par dictionnaire Sahaja Yoga