L'humour pour lutter contre la vanité


« Compter vos bénédictions. Regardez la vie, la beauté de la matière, la façon dont la vie a oeuvré. Regardez ce bois, Je vois le motif que la vie a créé sur lui. Mais ce n'est pas morose, ce n'est pas mort, ce n'est pas insipide, ça bouillonne! Vous pouvez voir dans l'art, vous pouvez voir dans tout ce qui est beau, le reflet de la Puissance créatrice de Dieu et la joie qu'il voulait émettre pour votre propre bonheur. Alors que vous devenez des esclaves de la matière. Il n'a jamais voulu que vous fassiez cela. Vous êtes les maîtres.
Enfin, le dernier des attachements c'est celui envers vos enfants, votre femme, "le votre, le votre, le votre". Tout ce qui est à moi n'est pas "moi". Ma maison, ce n'est pas "moi". Mon ceci, "mon, mon, mon" doit être abandonné, "Mamatva" (la vanité) doit être détruite.
A la place, vous devriez dire "nous". C’est un bon mot "nous". Je dis tellement de fois "nous". Et les gens commencent à se demander- quelqu’un m'a demandé: "Mère, quand vous dites "nous", que voulez-vous dire? Comment, avec la façon dont vous dites "nous", pouvez-vous nous faire ressentir ainsi, que nous sommes tous unis? J'ai dit: "Pourquoi pas? Vous faites partie intégrante de mon corps. Ne sommes-nous pas "nous"? Est-ce que Je sépare mon doigt de ma main? Si vous faites partie de mon corps, alors Je dois m’adresser à "nous" car Je suis consciente de cet être Collectif qui est assis ici."

Nous devons donc parler en tant que "nous" et non pas "moi, le mien". Et quand vous devez parler de vous-même, parlez à la troisième personne (du singulier). Par exemple, vous pouvez dire: "Cette Nirmala va maintenant à Londres." C’est vraiment vrai parce que ce corps y va mais mon coeur va rester ici. Donc, dire que "Je pars" n'est pas vrai...
Donc, ce que Je dis: "Cette Nirmala va maintenant quitter l'Australie." Demain, Je partirai, alors que se passe-t-il? Ce n’est que ce corps qui doit partir, c'est tout. Commencez à parler de votre corps comme cela, "ce mental qui est à moi", "ce mental de monsieur Untel". C’est mieux de s’adresser à soi-même en tant que "monsieur ou madame ou mademoiselle": "Alors Mademoiselle, vas-tu te lever maintenant?" C’est mieux.
Les enfants parlent comme ça, à la troisième personne. Vous serez surpris de voir l’humour derrière toutes choses. Vous saurez comment rire de vous-même. "0 Monsieur untel, allez, maintenant il se comporte comme ça." Et vous deviendrez vraiment maître de vous-même, parce que vous savez comment gérer ce "bébé". Cela vous donnera un sentiment de maturité.

Donc, dire c'est "mon enfant, c'est ma femme"- bien sûr, vous devez vous occuper de votre femme et de vos enfants, car ils sont sous votre responsabilité, mais faites en plus pour les autres enfants que vous aimeriez en faire pour votre propre enfant.
Donc, une identification complète avec vos enfants, une surprotection, vous créera des problèmes. Vous devez croire que votre famille est la famille de votre Père et que votre Mère s'en occupe. Si vous pensez que vous pouvez prendre soin de votre famille par vous-même, allez-y! Donc, ne soyez pas surprotecteurs, ne soyez pas trop inquiets, trop contrariés au sujet de votre famille.
Et gardez un tempérament très sociable afin que vos enfants ne deviennent pas non plus comme ça. Dites-leur comment partager. Si un enfant fait une chute, demandez aux autres enfants de l’aider. Créez des pièces de théâtre dans lesquelles vous devez montrer, pour un enfant qui se présente et ne peut pas marcher correctement, comment d'autres enfants vont essayer de trouver des méthodes pour l'aider à s’en sortir.
Enseignez-leur, par le biais du théâtre, d’histoires, par bien d’autres choses différentes, ce qui est bien. Vous devez aider, sans même avoir l'idée que vous aidez, (car) c'est un plaisir, c'est un privilège, c'est un grand honneur que vous pouvez accomplir. Vous devez changer vos idées complètement. Beaucoup de gens ont l'habitude de servir en premier leur enfant; c’est absolument vulgaire, c’est un manque de bonnes manières (politesse). On doit servir les autres d'abord, puis sa propre famille. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Birthday Puja, Sydney, Australie, 21/03/1983

Il faut se détacher de nos identifications, la plus difficile étant celle lié à notre ego, à notre corps. Nous sommes plus qu’une femme, qu’un mari, qu’un employé Y, nous sommes une entité éternelle, l’Esprit, et cet Esprit doit être respecté chez tout le monde, y compris en soi-même. Au début de Sahaja Yoga, Shri Mataji donnait souvent de petites astuces pour arriver à prendre du recul avec nos identifications.
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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