Les femmes sont la source de la joie


« Par exemple, au début de la guerre, en Inde, une femme veuve et reine, a elle-même monté à cheval. Elle a attaché un sari et tout cela, a pris son enfant à l'arrière. Bien sûr, c’était la reine, et elle a sauté de la forteresse à environ 100 pieds et elle a combattu les Britanniques. Elle a combattu les Britanniques, elle est morte, bien sûr, les Britanniques l'ont tuée. Mais le général Britannique a lui-même écrit que: "Nous avons gagné la bataille mais la victoire et la gloire reviennent à Jhansi Ki Rani."
Vous voyez, pas seulement elle car il y avait beaucoup de femmes comme ça, l’une meilleure que l'autre. Mais elles ne se montraient que s'il y avait une calamité. Quand cela atteignait le point de rupture, cette fois, elles sortaient, sinon, elles sont silencieuses. Vous voyez, c’est ce genre de choses qui devrait appartenir à la féminité. Je veux dire, l’une meilleure que l'autre. Si Je dois vous parler des femmes indiennes, Je vais devoir donner une longue conférence, vraiment longue. Et vous avez vu leur comportement, leur dignité, leur douceur.
Sahaja Yogi: Nulle part dans le monde, Mère, il y a chose semblable, nulle part au monde, Mère.

Shri Mataji: Je dois dire "chapeau bas" aux femmes indiennes. Je le pense vraiment. Elles ont mûri dans leur féminité, de la meilleure façon possible avec le potentiel de l'humain, le potentiel de l'humanité. Elles ont travaillé si dur et si vous vous souvenez - tu étais là Je crois? Il y avait une petite fille qui était mariée et elle nous a invités pour le petit déjeuner. Tu te souviens? Un jour, elle nous a invités pour le petit déjeuner, il y a environ trois ans. Vous voyez, une toute petite fille et nous étions allés voir un canal, et elle a dit: "Demain Mère, venez déjeuner chez moi." J'ai dit: "Non, c'est trop, nous sommes tellement, environ 35 personnes, comment allez-vous nous donner à manger?" En plus de cela, les autres Indiens étaient également là. "Oh, je le ferai."
Quand nous sommes arrivés là-bas, elle nous a donné un bon petit déjeuner. Et toutes les femmes du voisinage, vous voyez, se sont levées à 4 heures du matin et ont fait la cuisine et elles étaient toutes très joyeuses, vous voyez, le sentiment maternel, voyez-vous, et elles étaient tellement passionnées par cela et Je - on appelle ça un penchant en Inde, il n'y a pas de mot pour la joie, il n'y a pas de mots pour des joies différentes mais ce penchant pour nourrir (les autres). Et elles se sentaient reconnaissantes, vous voyez, du fait que nous mangions et J'ai mangé et mangé! J'ai dit: "Oh, J’ai trop mangé. Je ne peux pas manger cette fois-ci." Alors elles ont dit: "Mère, il y a quelque chose que vous n’avez pas aimé ou quoi?" Tellement embarrassée! Maintenant, que faire!
Sahaja Yogi: Oui Mère
Rires
Shri Mataji: Et donner, donner, faire. Elles étaient si gentilles et si nombreuses! Je crois que Je leur ai parlé de 35, il y en avait 50. Arrangé comme ça aussi! Et dans une petite maison, il y a des moteurs devant la chose. Tu étais là? Jamais? Comment as-tu mangé? Vraiment silencieusement, vraiment silencieusement. Donc, si vous voyez - grâce à l'efficacité, voyez-vous, de l'amour, c'est si doux.
Et elles font de petites, petites choses. Cela donne tellement d'énergie, c’est si agréable. Et cette fois Je vais même écrire aux dames de Pune pour qu'elles arrangent nos repas, pas au Rajvadi Karyalaya mais elles s’en occuperont et vous verrez comment elles vont arranger les choses: elles auront les meilleurs légumes du marché, les meilleurs poulets du marché, le meilleur de tout, et feront du mieux qu'elles pourront, y mettront tout leur coeur. "Les saints viennent chez nous, les saints viennent chez nous." Voici ce qu’est la beauté.

Et malgré cela beaucoup de gens pensent que les femmes indiennes sont très opprimées à cause de leur bonté. Cela ne les dérange pas, elles disent: "Notre bonté ne peut pas être opprimée." Notre bonté est une chose qui est plus importante plutôt que l’oppression et la domination et tout cela. Elles n’adhèrent pas à toutes ces idées absurdes, non. C'est tellement agréable et puis le mari se sent attaché. Vous voyez, ma fille maintenant elle reçoit un coup de fils de son mari presque tous les jours du Sud. Quand Aradhana est venu, mon mari est venu d'Inde. Je veux dire, vous voyez qu'on leur manque. Regardez mon mari. C’est un vieil homme de 63 ans. Mais si cela ne tenait qu’à lui, il me téléphonerait dix fois par jour. Je lui dis: "Ne téléphone pas tout le temps" mais il continuera à téléphoner.
Rires
Shri Mataji: Vous voyez, vous sentez la source, voyez-vous, voilà la source, donc vous voulez parler et vous voulez avoir quelque chose (de votre épouse). Mais ici, c’est l'inverse. Elles veulent quelque chose de vous. Qu'y a-t-il à faire pour les hommes? Ce sont les femmes qui doivent agir. Les femmes doivent agir, elles ne réalisent pas leur potentiel, vous voyez. Elles continuent à prendre la tête de quelqu'un tout le temps, comment peuvent-elles aimer leur mari? Elles ne le peuvent pas.
Et c'est ce que Je pense quand Je dis aux Indiens d'épouser des femmes occidentales, ils frissonnent. Je veux dire, pourquoi devraient-ils se rendre malheureux? Pensez-y, s'ils savent comment sont les femmes occidentales.
Elles doivent changer, nous sommes des Sahaja Yogis nous n'avons rien à voir avec les idées occidentales des femmes et ceci. Je ne sais pas, quels que soient les livres que J'ai lus sur les femmes occidentales, sur les héroïnes et tout ça, elles n'étaient pas comme ça. Ce que Je vois c’est autre chose que ce que J'ai lu et -
Sahaja Yogi: Je pense que les femmes occidentales pourraient imiter et adopter pour elles-mêmes l'attitude des-
Shri Mataji: Non, ce n'est pas un problème, il n'est pas besoin d'imiter parce que vous êtes des Sahaja Yoginis. Vous aurez cela spontanément, acceptez simplement que le passé est le passé. Vous pouvez le faire.
Notre travail (à nous les femmes) consiste à rendre tout le monde heureux et joyeux, c'est tout. C'est notre travail. C'est la source que nous avons. Nous sommes la source de la joie, acceptons cette situation. Nous sommes la source de la joie, de la confiance, de l'amour et de l'affection, de la gentillesse et de la douceur. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Vishnou puja, Vienne, Autriche, 27/09/1982
Publié par dictionnaire Sahaja Yoga

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