Le respect des femmes en Inde

« Shri Mataji: Il y a une chose que Je vais vous dire. Donc, la différence que Je trouve, vous voyez, c’est que dans le sud de l'Inde- Je veux dire au-dessous de la rivière Narmada- ils respectent leurs femmes, ils aiment leurs enfants, ils aiment leurs filles, les femmes ont une position. Parce qu’en sanscrit il est écrit: "Yatra naryastu pujyante tatra ramante devatah" "Là où la femme est respectable et respectée, résident les dieux."
Mais dans le Nord, où il y a des règles islamiques, au Punjab, U.P. (Uttar Pradesh), Bihar, Bengale… dans tous ces endroits, on voit qu’ils sont juste comme des musulmans - pas comme des musulmans c'est impossible! Mais pourtant, la position des femmes est mauvaise. Mais il y a des femmes qui seront soit dominantes ou totalement opprimées. Indira Gandhi vient de cette même religion, donc vous imaginez! Et aussi, normalement, J'ai vu maintenant dans ma propre famille, dans la famille de mon mari, que les femmes n'ont pas de position en tant que telles.
Mais les Hindous se sont battus tellement que maintenant elles ont des droits égaux pour la propriété. Quand la fille est mariée, on lui donne la même part de la chose (héritage). Chaque réforme a été faite pour les mariages hindous. Mais rien dans l'Islam parce que nous utilisons la charria en Inde. Pourquoi devraient-ils l’utiliser?
Un autre Sahaja Yogi: Parce qu'ils donnent une signification religieuse à ces règles. Et ils disent: "Vous ne pouvez pas les changer." Vous savez, les femmes auront la moitié de l'héritage d’un garçon. Le garçon obtient deux parts et la femme une part. C'est toujours la moitié d'un homme. Parce qu'ils disent que c'est religieux, vous ne pouvez rien changer à ce qui est religieux, ce qui est complètement stupide.
Shri Mataji: Est-ce dans le Coran de donner la moitié?
Un autre Sahaja Yogi: Oh oui, oui. Les hommes ont le double d'une soeur par exemple.
Shri Mataji: Maintenant, ce que J'essaie de vous dire, c’est qu’en Inde, des femmes stupides, la dynastie de Nehru, ont accepté les lois musulmanes pour l'Inde, pour les musulmans (indiens). Vous voyez, c'est nulle part ailleurs: si vous êtes en Inde, vous devez suivre l'anglais, que vous soyez musulman, hindou, chrétien.
Rustom Banjorjee: Oui, ici Shri Mataji, même au Pakistan, vous ne pouvez pas légalement épouser plus d'une femme.
Shri Mataji: Légalement?
Rustom Banjorjee: Oui, Shri Mataji.
Shri Mataji: Vraiment?
Rustom Banjorjee: C'est ce qu'ils m'ont dit. J'ai demandé à un Pakistanais, j'ai dit pourquoi ...
Shri Mataji: Ils se marient.
Rustom Banjorjee: Ils se marient, oui.

Shri Mataji: Maintenant, une chose ... vous voyez, nous devrions voir la pratique de la religion. Dans la pratique de la religion, que se passe-t-il? Je vais vous donner un exemple très important. Une fois, Je venais de Ryad pour aller à Londres dans un avion de Ryad Air. Et Je me suis endormie, vous voyez. Quand Je me suis levée, J'ai vu des hommes très élégants en Burda et ceci et cela, en smokings, et des femmes habillées en jupes courtes. J'ai dit: "Où nous sommes-nous arrêtés?" Rires
Je vous le dis, J'ai demandé à la dame: "Où est-ce que nous nous sommes arrêtés, dans quel aéroport?" Elle a dit: "Nulle part." "Nous ne nous sommes arrêtés nulle part? Alors comment ces gens sont-ils venus?" "Vous voyez, ce sont les mêmes." Rires
Cela signifie donc que toute cette force ne crée aucun changement mais de l'hypocrisie.

Rustom Banjorjee: Je l’ai vu, Shri Mataji, quand je prenais l’avion. Juste après le décollage de l'avion ou juste avant qu'il n'atterrisse, c'était la course pour aller changer de vêtements aux toilettes.
Shri Mataji: A part ça, si vous voyez la façon dont ils boivent… c’est infernal en Angleterre.
Rustom Banjorjee: Oh, oui, comme des poissons, Shri Mataji. Pas seulement en Angleterre, dans leur propre pays.
Shri Mataji: Hum?
Rustom Banjorjee: Même à Oman, l'alcoolisme est très ordinaire.
Un autre Sahaja Yogi: En privé.
Rustom Banjorjee: Dans un cercle privé. Quand les gens me rendaient visite, la première chose qu'ils disaient: "Avez-vous de l'alcool?"
Shri Mataji: Donc, ce que ce monsieur (Ayatollah Ruhani?) peut faire, c'est de détourner l'attention des fondamentalistes vers leur propre force en plaçant le Coran au sommet et Muhammad Sahib au-dessus et en montrant ce que nous faisons… Juste en répandant l'Islam, vous n'allez pas obtenir les vraies personnes.
S'il pouvait avoir autant de courage, Je lui donnerais des points.
Rustom Banjorjee: Mais même pour cela, Shri Mataji, ils pourraient le tuer.
Sahaja Yogi: Oui.
Rustom Banjorjee: Vous ne connaissez pas ces gens. Regardez Salman Rushdie, il vient d'écrire un livre stupide et ils veulent le tuer.
Shri Mataji: Je pense que lui aussi est- Je lui ai donné la Réalisation.
Rustom Banjorjee: Salman Rushdie, il est venu vous voir?
Shri Mataji: Salman Rushdie! Que Dieu bénisse. Je ne l'aime pas parce qu'il a parlé contre le Prophète Mohamed, cela Je ne peux pas le supporter. Qui est-il pour parler du Prophète Mohamed? Que sait-il de la spiritualité? Sur ce sujet, Je ne lui donnerai aucun point. Tout ce qui se passe est bon pour lui. Mais Je ne pense pas que quelqu'un devrait tuer quelqu'un d’autre pour ça. Mais en Inde, ils écrivent tellement de choses contre Rama, Krishna, ceci, que, à propos de Christ, ils écrivent aussi des choses.
Disons, si vous voyez en Europe, surtout en Angleterre, ils disent que le Christ était homosexuel. Maintenant, que répondez-vous à cela?
Rustom Banjorjee: Quelle preuve ont-ils Shri Mataji?
Shri Mataji: Hum?
Rustom Banjorjee: Quelle preuve?
Shri Mataji: Parce qu'il ne s'est jamais marié.
Un autre Sahaja Yogi: Beaucoup de gens ne se marient pas.
Shri Mataji: Ils ne peuvent pas penser à une personne qui peut vivre sans mariage.
Bien.
Voici une chose de certaine, c’est que si vous parlez de compréhension, voyez-vous, que pourraient-ils faire de mieux que de s'accorder sur une compréhension mutuelle, sans laquelle toute coexistence pacifique est sans espoir? Il vise quelque chose qui n'existe pas.
Un autre Sahaja Yogi: C’est juste un compromis, Mère.
Shri Mataji: Hum?
Un autre Sahaja Yogi: Il recherche un compromis.
Shri Mataji: Un compromis-
Un autre Sahaja Yogi: "Ne m'attaque pas, je ne t'attaquerai pas." Ce n'est pas de la religion.
Antonio: C'est un manque de courage. "Tu fais ce que tu veux, je fais ce que je veux, je ne te dérange pas et tu ne me déranges pas".
Sahaja Yogi: Ils font tous la même chose.

Shri Mataji: Maintenant, très bien.
Je suis également prête à rechercher un compromis. Premièrement, ils ne feront même jamais de compromis, peut-être sur certains points. Mais quels que soient les défauts qu'ils ont au nom de Dieu, qui va les guérir? Je vous le dis, c'est typique du tempérament humain. C'est absolument typique. »
Shri Mataji Nirmala Devi, conversation sur l’islam, Paris, France, 11/07/1994

Il faut savoir qu'à l'époque du Prophète, la charria était une avancée pour le droit des femmes. Par exemple, avant cela, les femmes ne touchaient rien en héritage et étaient comptabilisées comme des biens ou du bétail. Elles n'avaient pas d'existence juridique. Cela ne justifie pas de continuer à appliquer des lois aujourd'hui désuètes et injustes. 

Publié par dictionnaire sahaja yoga

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