La nature divine du système parasympathique

« Le système nerveux sympathique gauche et droit se manifeste à l'extérieur de la moelle épinière, à partir des canaux subtils Ida Nadi et Pingala Nadi. Ces systèmes se situent le long de la moelle épinière, à l'extérieur de la vertèbre, et forment une chaîne ganglionnaire bulbeuse. Ils courent jusqu’au coccyx à la base de la moelle épinière. Un peu en-dessous de l’extrémité du sacrum, ils se rencontrent en formant un cercle autour du chakra du Mooladhara.
Ce centre, qui est le plus bas, est le seul placé à l'extérieur de la moelle épinière ou de la boîte crânienne. Tous les centres sont contrôlés par les Divinités qui y président, et se manifestent physiquement par des ganglions. Il apparaît que tous les organes sont contrôlés par les ganglions.
Au départ, il faut avouer que la terminologie créée par la science médicale est impuissante à expliquer la nature du Divin. La connaissance exprimée dans ce livre est de nature subjective, donc elle doit être appréhendée sous l'angle subjectif. Lorsque j'utilise les termes de système nerveux parasympathique et sympathique, tous deux des branches du système nerveux autonome, Je ne parle pas exactement de ce que la science médicale entend par ces termes. J'irai même plus loin en disant que ces deux systèmes doivent être distingués selon les fonctions qu'ils exercent dans l'organisme, en relation avec la Puissance divine.
Sur le plan fonctionnel, il faut appréhender le système nerveux autonome d’après sa nature divine. Les canaux physiques expriment l'Énergie subtile de l'Amour divin, et, finalement, accordent la Réalisation du Soi. Quand la Mère Primordiale veut remplir un être humain de sa Puissance (Pranava), Elle relâche du prana par l'action du parasympathique. Quand ce prana est utilisé par les humains afin d'accomplir un effort ou en cas d’urgence, c’est une fonction de l’activité du sympathique. On peut, par exemple, augmenter son rythme cardiaque en courant quelques instants. Dans ce cas, prana est utilisé pour répondre à une situation d'urgence. Mais on ne peut pas diminuer sa fréquence cardiaque, car cela se produit uniquement sous l'action du parasympathique. Seule l’Adi Shakti, qui réside au cerveau, peut faire baisser le rythme cardiaque.

Nous devons bien comprendre comment et pourquoi les substances chimiques comme l'adrénaline ou l’acétylcholine agissent de manière différente. Selon les circonstances, chacune peut soit détendre soit contracter un organe particulier. Si l'action du système nerveux sympathique peut dilater les vaisseaux sanguins coronaires, il peut aussi rétrécir les artères par une sécrétion d'adrénaline. Tandis qu'il y a une contraction des muscles brachiaux due au système nerveux parasympathique, il y a une dilatation de l'ensemble des muscles. Ce mode d'action semble contradictoire, mais si l'on analyse les deux fonctions divergentes des deux systèmes selon le but de leur activité, on peut facilement les comprendre.
Le système nerveux sympathique envoie un certain type d'impulsions nerveuses, tandis que le parasympathique en envoie d'autres. Ces impulsions peuvent contracter ou dilater, augmenter ou diminuer l'activité, mais le but ou l'expression de ces deux systèmes est soit de détourner l’énergie, soit d'agir. Ils fournissent de l'énergie aux organes, ou utilisent l'énergie déjà présente. L'activité du sympathique intervient suite à un effort humain fait consciemment, ou pour toute autre action sortant de l'ordinaire.
Bien que le système nerveux parasympathique semble agir de son propre chef, la décision de dilater ou de contracter un organe est prise en réalité par les Divinités responsables des besoins de chaque organe.
La science médicale, comme toutes les autres sciences, est une connaissance objective, c’est donc une connaissance partielle, car elle reste, dans une large mesure, imprécise au sujet de ces systèmes. Il est très difficile de montrer les énergies de la Puissance divine qui s’écoulent le long de la moelle épinière, car elles sont subtiles et invisibles à l'œil nu. Elles ne peuvent être perçues tant qu’on n’a pas développé les yeux de l'Esprit divin (Atma).
Cela peut sembler très complexe. Cependant, lorsqu'elles ont expérimené Sahaja Yoga, de nombreuses personnes ont clairement vu la pulsation de la Kundalini au niveau de l'os triangulaire du sacrum. De plus, on peut suivre sa montée à l'œil nu. Il est même possible d'enregistrer ses pulsations avec un stéthoscope, bien qu’elles restent faibles. Un chercheur peut ressentir de lui-même le battement de la Kundalini au sommet de la tête. Il y a beaucoup de preuves physiques de cet ordre que les gens ont vu de leurs propres yeux, même les personnes non Réalisées. Les pupilles de ceux dont la Kundalini a été éveillée se dilatent, comme celles des jeunes enfants, ce qui suggère une activité du parasympathique.
Dans le cas de la dilatation des pupilles, il existe une controverse en médecine, quant à savoir si elle est un effet de l'activité du parasympathique ou du sympathique. Dans la petite enfance, quand l’ego et le superego ne sont pas complètement formés, et que l'os de la fontanelle est encore relativement souple, les pupilles se dilatent en raison de l'activité du parasympathique. Lorsque l'enfant grandit, l’ego et le superego se développent pleinement et la dilatation des pupilles provient alors de l'activité du sympathique qui ajuste les yeux à l'obscurité. Même le rétrécissement des pupilles provient du sympathique parce que les nerfs optiques utilisent de l'Énergie divine (Pranava). En général, c'est le système nerveux sympathique, de nature humaine, qui provoque toute activité normale ou extraordinaire dans laquelle les êtres humains s’impliquent et qui peut être réalisée par leur conscient ou leur subconscient. Lorsque l’apport en énergie est spontané, cette énergie est de nature divine et c’est le système nerveux parasympathique qui entre en jeu. »
Shri Mataji Nirmala Devi, chapitre 9 sur la création de la Kundalini, Le Livre de l'Adi Shakti, écrit entre 1975 et 1977 (?)
Publié en anglais le 09/2013

Shri Mataji utilise plus souvent le terme d’os triangulaire du sacrum, plutôt que sacrum. En fait, c’est le terme médical car l’os sacrum s’appelle le grand sacrum triangulaire. En plus, le sacrum correspond à un ensemble d’os. Il est composé de cinq vertèbres (S1 - S5) qui fusionnent au début de l'âge adulte (18 - 30 ans). Le plus petit, le coccyx (os coccygis) se compose de trois à cinq vertèbres (C1 - C5) qui sont généralement fusionnées.
Latéral au sacrum et au coccyx se trouvent les os coxae ou hanches. Ensemble, les deux os coxae, sacrum et coccyx forment un anneau d'os en forme de bassin appelé le bassin osseux. Le bassin osseux protège la vessie, le côlon inférieur, le rectum et les organes reproducteurs. Il soutient également le poids du tronc et est un point d'attache pour plusieurs muscles qui bougent le tronc, la hanche et la cuisse.
Ce rôle d’équilibre et de maintien explique aussi pourquoi l’on dit que le chakra du Mooladhara est la base sur laquelle repose notre évolution.
Le sacrum est concave et chaque vertèbre contient une large ouverture centrale ou foramen. Les foramina fusionnés forment un canal appelé le canal sacral qui s'étend sur la longueur de l'os. C’est peut-être là que se loge la Kundalini.

Publié par dictionnaire sahaja yoga

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