Les effets refroidissants de l'huile de noix de coco



« Quand je vivais au château, avec Shri Mataji, au début des années 90, je me souviens que Shri Mataji avait été un peu ennuyée après avoir demandé à une Yogini si elle était au courant des propriétés de l'huile de moutarde en cuisine. Comme elle avait répondu qu’elle n’en savait rien, Shri Mataji était un peu en colère. Elle nous a conseillé de tout savoir sur les huiles, quand, comment, et pourquoi les utiliser, de mieux nous informer en puisant dans la connaissance de la tradition de l'Ayurveda. C’est la base, le principe de la connaissance : savoir quand refroidir ou réchauffer notre système. Et elle a ajouté que l'Ayurveda, c'est Sahaja Yoga.
Voici l’exemple d'un homme qui avait été longtemps étudié, en Occident, la nutrition et les régimes, avec quelques bases d’Ayurveda, mais sans connaître Sahaja Yoga. Bien avant de débuter Sahaja Yoga, il avait lu un article vantant les mérites de l'huile de noix de coco et il s’était mis à utiliser presque exclusivement l'huile de noix de coco en cuisine. Puis, lorsque je l’ai rencontré alors qu'il était débutant, il m’a tant vanté les propriétés de l'huile de noix de coco que, bien qu’un peu septique au début, étant italienne, surtout pour la friture des pommes de terre à l’huile de noix de coco, je m’y suis mise. Au début, je me sentais plus légère qu’en consommant d'autres huiles… 
Ce Yogi, qui cuisinait tout le temps avec de l'huile de noix de coco, a fini par développer un déséquilibre au niveau digestif. Comme une Yogini lui a diagnostiqué vibratoirement un "estomac froid" (ou foie "léthargique") il a voulu savoir pourquoi il avait ce foie "léthargique" qui était aussi à l'origine d’une très légère toux de poitrine. Ensuite, une autre Sahaja Yogini, qui est thérapeute, lui a dit qu’il devait éviter les aliments trop froids ou trop crus (voir le régime pour le foie). 

Ainsi, j’ai commencé à me dire que peut-être, cela était dû à son régime alimentaire qui était trop exclusif et qui dépendait trop de ce que les livres et les articles disaient sur ce qui est bon et ce qui est mauvais à consommer. Nous oublions d'utiliser nos vibrations, les ressources de la tradition ayurvédique et notre bon sens commun de chercheur Sahaja Yogi. 

Je me suis souvenue que Shri Mataji avait toujours recommandé de mettre de l'huile de noix de coco sur le Sahasrara afin de le refroidir et calmer le cerveau (donc de baisser l'ego et le superego), car l’huile de noix de coco a la propriété de refroidir vibratoirement. L’eau de coco est aussi très bonne pour le foie, pour cette même raison et aussi pour sa teneur en sucre… 
J’ai utilisé ce traitement bien avant de connaître Sahaja Yoga. J’étais en Inde dans les années 70 et mon foie était vraiment en mauvais état, car j'avais eu une hépatite par le passé. J’avais dû boire de l'eau de 10 à 12 noix de coco par jour (des noix dorées, plus petites que celles que l'on trouve habituellement), pour aider mon foie et pour me désintoxiquer, en associant la prise de comprimés ayurvédiques de Liver 52. Cela avait contribué à régénérer ainsi mon foie. Mais sans Sahaja Yoga, comment est-il possible de se transformer, de changer son style de vie à l’occidentale et de méditer ? 

Shri Mataji nous avait aussi souvent conseillé de ne pas utiliser d'huile de noix de coco sur le cuir chevelu quand la saison est froide car alors cela devient trop froid pour le Sahasrara. Mais pour en revenir à mon histoire, cela a commencé a faire sens pour moi : si cette personne consommait trop d'huile de noix de coco, qui est une huile dont la propriété est de refroidir le foie, en prendre tout le temps, même en hiver, cela ne fonctionnait pas. 
Suite à son diagnostique vibratoire, disant qu’il avait un "estomac froid", ce Yogi est allé faire une prise de sang pour tester ses allergies et ses intolérances. Le résultat, c’est qu'il avait développé une très grande intolérance à la noix de coco! Maintenant, il ne peut plus en consommer. 

Vous voyez les méfaits d’une attitude extrême. Cela m’est arrivé à plusieurs reprises dans le passé : quand je découvrais que quelque chose était bon et sain, je me mettais à ne consommer que cela, sans vraiment savoir combien et jusqu’à quand consommer la chose. Ensuite, je suis aussi devenue intolérante à beaucoup de choses. 
Avant tout, notre système subtil est sensible aux saisons ; nous devons savoir quoi porter, quoi manger selon la saison et l'endroit et où nous vivons. Notre corps subtil doit nous amener à interpréter si nous avons besoin de le refroidir et ou de le réchauffer. Donc, peut-être que nous devons avoir cet équilibre, cet entendement lorsque nous explorons et recherchons diverses options. Maintenant nous sommes des Sahaja Yogis et nous devons utiliser notre bon sens, notre intuition en respectant la tradition fondée sur des principes sahaj, pour savoir jusqu'où nous pouvons aller avec quoi que ce soit. C’est de cette façon que nous aurons une alimentation bonne et équilibrée chaque jour. » 
D’après le témoignage d’Ornella 

Ce Yogi a ensuite suivi un traitement sahaj et ayurvédique pour le foie pendant 15 jours et a réussi à évacuer son problème.
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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