Le Chakra du Nabhi


« Le troisième centre en nous, qui est au nombril, s’occupe du plexus solaire au niveau physique. On l’appelle le chakra du Nabhi, ce qui signifie le centre "maritime" et c’est lui qui nous donne l’envie de chercher. Nous devrions savoir pourquoi nous cherchons. Pour commencer, pourquoi nous recherchons de la nourriture ? Nous ressentons la faim, mais comment savons-nous que nous avons faim et qu’il nous faut de la nourriture ? Même un enfant le sait, même un animal le sait. Comment ? C’est ce centre qui nous informe de notre faim, qu’il vaut mieux aller chercher de la nourriture. Ensuite, ce centre nous dit qu’il faudrait mieux rechercher de l’argent, du pouvoir peut-être, et peut-être toutes ces choses que nous recherchons et pour lesquelles on gaspille sa vie. 

Ensuite, quand on est prospère, quand on a résolu tous les problèmes matériels, par exemple le fait de ne plus vivre dans la jungle comme des animaux, on commence alors à penser qu’il doit y avoir quelque chose au-delà. Car : "J’ai tout (ce dont j’ai besoin), mais je ne ressens pas la joie. Je ne me sens pas heureux, je ne suis pas satisfait, pourquoi ? " Quand cette recherche (de la joie) commence, on devient une catégorie spéciale de chercheurs, que William Blake a clairement définie dans ces écrits, deux cents ans auparavant. Il a dit : "les hommes de Dieu deviendront des prophètes et ils auront le pouvoir de rendre les autres prophètes." 

Et c’est ce qui se passe aujourd’hui avec Sahaja Yoga. Cette recherche correspond à une catégorie spéciale de personnes, que l’on rencontre de nos jours partout dans le monde. C’est pourquoi J’ai dit dès le départ, que dans l’histoire de la spiritualité, on n’a jamais rencontré autant de chercheurs. Mais aujourd’hui, il y en a des milliers et des milliers. Je dirais, des millions et des millions de chercheurs. Mais que leur arrive-t-il ? Encore une fois, ils se perdent. Certains se perdent dans une vision intellectuelle de Dieu – terminé. Comment peut-on appréhender Dieu avec ce cerveau limité ? Dieu est illimité. Vous devez aller au-delà du mental pour comprendre. Que pouvons-nous comprendre de ce Dieu qui créé toutes ces choses merveilleuses appartenant au processus de la vie, alors que nous ne pouvons même pas créer une minuscule partie avec ce cerveau qui est le nôtre? Donc, certains se perdent dans les livres et d’autres dans les religions organisées - terminé. 
Le dimanche matin, on met une belle robe, on va à l'église – j’ai fait mon travail par rapport à Dieu. Ou bien Je dirais que pour un hindou, c’est d'aller au temple, prendre avec soi un peu d'argent pour le donner au brahmane, voilà c’est fait. Donc, ils sont également perdus dans ces (rituels). Ensuite, il y a un marché (de la spiritualité) de nos jours : il y a les spiritualistes et les charismatiques et nous avons les Adventistes du septième jour et les deux fois nés, toutes sortes de mouvements. Ce sont les mêmes personnes avec différents labels. 
Il n'y a pas de différence entre un être humain et un autre, même si vous mettez une quelconque marque sur nos fronts, nous sommes tous les mêmes, il n'y a aucune différence. Il se peut qu’ils enseignent quelque chose, mais quoi que vous professez, ce n’est pas en vous. Donc ce ne est pas ce que vous professez qui est important, mais ce que vous devenez. Devenir, c’est la question. Ce que vous devenez au niveau de votre système nerveux central. C’est cela l'impact de l'évolution. 
Lorsque nous évoluons de l'animal à l'état humain, cela se manifeste sur notre système nerveux central. Par exemple, si vous devez promener un chien dans une ruelle sale, il n'aura aucune objection, il la prendra simplement, mais nous ne pourrons pas y aller. Ou bien, amenez un chien ici, dans un beau jardin, il sera tout à fait heureux, mais il ne saura pas si c’est un beau jardin de fleurs ou une ruelle sale. Mais un être humain aura cette conscience et pourra la ressentir. 
Or, si vous parlez du péché, de ceci, cela, aux êtres humains, ils ne comprendront pas. Ils diront, "Quel est le problème? Quel est le problème? " " Si je tue quelqu'un, quel est le problèmes? "" Si je fais comme ça, qu’est-ce qui ne va pas?" Parce la prise de conscience n’est pas à ce niveau. Mais le Christ, ferait-il une chose pareille? Bouddha, ferait-il une chose pareille? Khalil Gibran, William Blake? Non, pourquoi? Parce qu'ils sont au-dessus de nous et que leur conscience et leur sensibilité se sont développées de telle manière, qu’ils savent ce qui est juste et ce qui est mal. 
Donc, nous vivons dans un monde relatif, il faut l’accepter. Nous n’avons aucun sens de l'absolu et même si nous l'avons, cela nous a été dit par nos pères, nos ancêtres ou à l'église ou au temple, quelque part; c’est du conditionnement. Nous n’avons pas de certitudes sur ce qui est bon ou mauvaise, parce que nous n’avons pas cette conscience. »
Shri Mataji Nirmala Devi, programme public, Leicester, Angleterre, 02/08/1984 
 
Ce qui est mal est ce qui va à l'encontre de notre vie, de notre évolution. Et pour le savoir, il faut interroger les vibrations, ressentir l'état de nos chakras.
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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