Lettre en marathi sur la puja
« A ma connaissance, le premier magazine de Sahaja Yoga
imprimé était "Anant Jeevan" en Juillet 1979, puis il est devenu
"Maha Avatar" en Juillet 1980. "Nirmala Yoga" a été lancé en janvier 1981.
Cette lettre a été d’abord été imprimée dans"Anant
Jeevan" en décembre 1979; celle-ci-dessus a été imprimée dans le "Nirmala
Yoga" de novembre 1982. Elle a été écrite par Shri Mataji pour Nirmala Modi,
la sœur de M. Modi - alors leader de Mumbai. Aucune date n’est mentionnée. »
Voici la traduction de cette vieille lettre en marathi.
« Ma chère Nirmala (Modi),
Plein de bénédictions
J’ai reçu ta charmante lettre. J’ai aussi beaucoup apprécié
la puja du Navaratri.
Mais la puja est aussi une offrande extérieure. Même ton
cœur te le dit, et tu devrais comprendre comment on reçoit les récompenses ou
les bénédictions de la puja et de ses prasads (des offrandes).
Une Puja ou une prière se développent à partir du cœur. Les
mantras sont les paroles de ta Kundalini. Mais si la puja n’est pas célébrée du
fond du cœur ou si la Kundalini n’est pas associée à la récitation des mantras,
alors cette puja devient un rituel.
Si tu deviens sans pensée durant la puja, sache que ton cœur
s’y est aussi impliqué. Rassemble le matériel pour la puja et offre-le avec sincérité. Il ne devrait y avoir aucune
formalité ni limitations dans l’offrande.
Il est juste de se
laver les mains, mais ton cœur est-il lavé? Quand l’attention est posée sur
le cœur, elle ne se pose pas sur les autres. Bien que tu demeures calme de
l’extérieur, tu parles en toi-même, il ne faut donc pas rester
silencieux trop longtemps. Si le cœur de l’homme n’est pas pur, alors le silence
peut devenir très nuisible. De même, des propos médisants peuvent entraîner des
catastrophes.
Vous devriez psalmodier les mantras pendant la puja, mais
avec une grande foi (shraddha). Il n’y a pas d’alternative à la (foi éclairée) "shraddha". Vous devriez exécuter la puja quand la "shraddha" s’est
approfondie, de manière à ce que le cœur lui-même fasse la puja en entier. A ce
moment là, des vagues de bonheur commencent à s’écouler car c’est l’Esprit
qui parle: comment une pensée pourrait-elle vous venir à ce moment
là ?
On verse le nectar dans la coupe. La puja est ainsi:
le nectar, c’est votre foi et la coupe, c’est la récitation des mantras et la
vénération. Lorsque vous buvez ce nectar, oubliant tout, comment une pensée
peut-elle surgir ? Alors, il n’y a que l’immersion dans l’océan de bonheur
suprême! Comment cette joie pourrait-elle être exprimée par des
pensées? Qui reversera le nectar dans la coupe, qui doit être bue, et
ceci dans la coupe minimale que sont les pensés? Cependant, la joie que
vous recevez après avoir bu ce nectar est éternelle et omniprésente. Elle devient
votre propriété.
Beaucoup de ces pujas ont étés célébrées en ma présence.
A chaque fois, une grande vague vient et vous emporte dans un nouveau
territoire. Les expériences de ces nombreux territoires deviennent les vôtres.
Elles donnent de l’amplitude à la personnalité et ouvrent de nouvelles portes sur
la joie.
Le mieux, c'est la vénération du cœur. Si, en regardant la
photo, on peut la mettre dans son cœur ou si après la puja, son image va dans
le cœur, alors la joie que vous ne recevez qu’à ce moment-là, pourra devenir éternelle, perpétuelle.
Montre cette lettre à tous les Sahaja Yogis et envoie leur
des copies.
Ta Mère
Nirmala »
Shri Mataji Nirmala
Devi, de Nirmala Yoga, novembre-décembre 1982, volume 12, deuxième année.
Le terme de "vin" a été traduit par "nectar", car c'est le sens utilisé ici. Cette image où le vin est cette ambroisie divine,ce nectar, que l'on connait aussi sous le nom d'amrut, se retrouve souvent dans les poèmes soufis.
Publié par dictionnaire sahaja yoga
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