La joie selon Juan Mascaro



Interviewer: Le truc c’est, quelle est la différence entre une expérience de bonheur à travers la méditation et , en supposant que c'est possible , une expérience de bonheur en buvant ... une bouteille de whisky?
George Harrison: Parce qu’une bouteille de whisky, c’est relatif, c’est un bonheur qui est relatif à votre degré ​​d'ébriété, vous avez, alors que la méditation, vous allez au-delà de ces expériences ordinaires. C'est au niveau du caractère relatif de l'expérience, (alors que la méditation) va au-delà.
Interviewer: Qu'est-ce que-
John Lennon: Eh bien, je suppose qu’on (parle) du bonheur d'une bouteille de whisky et du bonheur d'aller là (il montre le ventre). C'est la même chose à nouveau.
Juan Mascaro: C’est une différence de mots. Une bouteille de whisky, dirais-je, nous donne du plaisir, nous donne quelque chose transitoire: si je la bois, quelqu'un d'autre ne peut pas la boire. Mais une expérience de joie, même l'expérience d'un poème ou de la musique, la contemplation de la nature, nous pouvons tous l’avoir.
Et donc, cette expérience supérieure, nous l'appellerons la joie , c’est une joie qui grandit de plus en plus haut, jusqu'à ce que nous puissions découvrir une joie au centre de nous-mêmes, la joie d'exister et la joie d’aimer. Si, pendant un instant, nous éprouvions tous ce sentiment d'amour, maintenant, ici, d'amour universel, les millions ou les milliers de personnes qui nous écoutent, pourraient ressentir -
John : C'est au-delà ...des sentiments.
Juan Mascaro: Ils pourraient se sentir maintenant -
George : Oui, c’est vrai.
Juan Mascaro: Et ils seraient unis à l’intérieur, ne feraient qu’un avec les autres.  
Pas très audible.
George : Vous voyez, c'est l'OM.  
Pas très audible.
Interview à la TV3, 1967

George Harrisson pose au départ que la joie de l’Esprit est objective et donc par conséquent, que la joie de l’alcool serait relative, selon lui, c’est là que ce situerait la différence. S’il suffisait de dire cela, alors il n’y aurait plus d’alcooliques. Il y a un réel sentiment de "lâcher prise" qui se produit et de "détachement" temporaires dans les addictions, sinon, ce ne serait pas asservissant.
Or, les états de joie sont des états intérieurs, donc personnels. Ce sont des sentiments. Même si la joie absolue est divine, son chemin est personnel et la façon de la ressentir aussi personnelle. La différence tient à ce que la joie de l’Esprit ne fait que grandir et que tout le monde peut y accéder. Elle est partageable et reproductible. La joie de l’ivresse est de courte durée et très variable : il faut de plus en plus de boisson pour obtenir le même sentiment de détente au fur et à mesure qu’on augmente sa consommation.
John semble penser que si Juan Mascaro parle de sentiment, alors il parle d’une chose limitée. Juan Mascaro parle d’une conscience qui doit devenir collective, de notions subtiles d’universalité et de communion dans la joie.
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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