Juan Mascaro a rencontré Shri Mataji
« Le principe de Mahasaraswati fait de vous
une personne plus subtile, et vous commencez à prendre conscience, que la
compréhension primaire que nous avions de l’art ou de la créativité, doit être
plus subtile, que nous devons être des gens subtils. Et puis de tels écrivains (Réalisés)
n’attirent que des gens qui sont plus subtils. Comme William Blake, qui était
considéré comme un poète fou. Je veux dire qu’en Inde, Je n'ai jamais rien lu sur lui. Je l'ai découvert et lu de
moi-même, mais à l'université, il n’y a jamais eu de William Blake ou dans aucun
livre en tant que tel, il n'y avait pas de William Blake…Il y a un homme (de
ce style) appelé Mascaro, qui a traduit la
Gita en anglais, c’est une personne merveilleuse... Maintenant, il est décédé. Il
a vécu près de Cambridge. Je suis allée le voir, il était très désireux de me
rencontrer et quand Je me suis trouvée là, vous seriez étonnés, il m'a fait l’Aarti
et il a dit un mantra en sanskrit qui disait: "Oh Dieu, vous êtes venu chez
moi. Qu'ai-je fait dans mes vies antérieures pour que vous soyez dans ma maison?" C’est un poète si magnifique, vous voyez, et il a parlé en sanscrit, c’était
un maître du sanscrit. Alors Je lui ai demandé: "De quel livre vous avez
tiré ce couplet?" Il m’a dit : " Je l'ai composé moi-même."
C’était si beau, et puis il a dit certaines choses venant de la Gita et tout le
reste.
Et il a dit : "Mère, je ne sais pas, vous êtes peut-être-"
C’était un vieil homme à ce moment là, il avait quatre-vingts ans. Il a dit : "Mère,
peut-être que vous pourriez changer ces Anglais, mais je ne pense pas y avoir
réussi. Même lorsque j’ai traduit la Gita, ils n’ont fait que la lire, la lire
seulement, c'est tout. Alors, à quoi ma traduction a-t-elle bien servi? Exactement
comme pour la Bible. Maintenant, ils sont en train de lire la Gita à la lettre.
Donc, c’est fini! Quelle a été est l'utilité de ce travail?" Et il était
tellement déçu de tout cela.
Puis il a ajouté :
-Qu’allez-vous arriver à faire? Comment allez-vous réussir ?Puis il a ajouté :
-Très bien, je vais essayer, ai-Je dit…
Il m’a écrit une très belle lettre aussi et puis il est
mort. Mais c’était un homme si gentil et il a beaucoup souffert. Personne n'a
essayé de le comprendre. Il a dit : "J'ai parlé à tant de
scientifiques et autres, ils sont absolument inutiles et très superficiels.
Donc, je ne pense pas que dans ce pays de l'Angleterre, vous serez en mesure de
faire beaucoup de choses, c'est un pays très superficiel." Il y avait au
moins vingt Sahaja yogis anglais avec moi assis là qui l’écoutaient. Il a rajouté :
" Ils sont extrêmement superficiels, cette langue est superficielle, ils ne
connaissent rien au sujet de l'Esprit ni rien à propos de la Kundalini. "
Et c’était un homme très instruit, une personne très profonde,
et il m'a dit que lorsqu’il étudiait, progressivement, il a peu à peu senti ce
principe de Mahasaraswati- il n’a pas à proprement parlé dit Mahasaraswati-
mais il ressenti que cela devait être de la connaissance subtile. Alors il s’est
mis à lire des livres comme la Gita, ceci, cela, et puis tout à coup, il a compris
que ce n’était que de la lecture, que c’était comme le fait de traduire. Et
surtout, après avoir traduit la Gita, il
a été étonné de voir que les gens ne faisaient que la lire, comme la Bible.
Puis il a dit : "Mère, je ne sais pas comment, mais un
jour que je priais Marie et le Saint-Esprit, j'ai reçu ma Réalisation."
Donc, il était une âme Réalisée et il m'a vue en rêve, vous voyez. Il a dit,
"Vous êtes venue dans mon rêve et vous m'avez donné la Réalisation." C’est
surprenant, il m'a vue en rêve et il l’a reçue. Il y a encore quelques
personnes qui l’ont obtenue, mais lui tout particulièrement.
J'étais tellement surprise quand je suis arrivée chez lui,
il m'a immédiatement reconnue. Il a dit : "je vous ai vue dans mon
rêve. Vous êtes venue et vous m'avez donné la Réalisation, vous avez éveillé ma
Kundalini et vous m'avez donné la Réalisation." Alors vous pouvez imaginer
à quel point ce monsieur était magnifiquement placé (prêt), il était si subtil au
niveau de l' Agnya. Il a juste rêvé et a reçu la Réalisation. Et il a dit:
-Tout
le savoir m’est maintenant révélé, et tellement plus.
Et puis il
s'est assis à côté de moi. Et il a dit:
-Pouvez-vous rester un peu ?-Je dois m’en aller.
Mais il m’a parlé au moins pendant cinq heures. Il n'était
pas fatigué, il ne voulait pas me laisser. Un si vieil homme qui était assis à
mes pieds. Je lui ai dit : "Asseyez-vous sur une chaise." " Non,
je suis très bien. Je me sens vraiment très bien, avec vous assise là."
Donc, c'est ce qui arrive quand ce principe de Mahasaraswati se développe en nous. Mais nous devrions lui permettre de grandir en nous. Ainsi, on ne dit pas de ne pas lire de livre avec Sahaja Yoga, pas du tout. Nous devons lire, mais nous devons voir les points subtils d’un livre, et les voir de nous-mêmes. Je ne lis pas les Écritures, parce que Je n'en ai pas besoin. Mais, voyez-vous, quand J'ai commencé à lire ces intellectuels, ce qu'ils avaient à dire, J’ai été surprise de constater qu'ils disaient la même chose. Il n'y a rien de nouveau. Ce que Je sais, ce que Je dis, c'est ce qu'ils disent. Il n'y a rien de nouveau, rien de spécial à ce sujet. Tout ce que toutes les Écritures ont dit, c’est la même chose, pareil à ce que ces gens ont dit. Mais, par le fait de les dire, comment vont-ils les propager ? Ils ne peuvent pas. Ce ne sera encore qu’une chose qui sera externe et qui s’effondrera. Ces (notions) ne deviendront pas une partie de vous-même, donc elles doivent devenir innées. Ce n'est possible que si votre attention atteint votre Esprit. Il n'y a pas d'autre issue.»
Shri Mataji Nirmala Devi, Mahasaraswatî puja, Auckland,
Nouvelle-Zélande, 23/02/1992
Le 8 décembre, c’est le jour de la naissance de Juan Mascaro, professeur de sanscrit qui a rencontré Shri Mataji, probablement en 1980. Il a obtenu sa Réalisation du Soi spontanément par rêve avant de rencontrer physiquement Shri Mataji.
Juan Mascaro (8/12/1897 - le 19/03/1987) est né à Majorque, une île espagnole, au sein d’une famille de paysans. Bien que de langue maternelle catalane, il a traduit du sanscrit vers l’anglais le texte sacré le plus populaire hindou, la Bhagavad Gita, et certains des principaux Upanishads. Il a également traduit un texte bouddhiste clé, Dhammapada, du pâli en anglais, qui a été publié en 1973.
Publié
par dictionnaire sahaja yoga
Donc, c'est ce qui arrive quand ce principe de Mahasaraswati se développe en nous. Mais nous devrions lui permettre de grandir en nous. Ainsi, on ne dit pas de ne pas lire de livre avec Sahaja Yoga, pas du tout. Nous devons lire, mais nous devons voir les points subtils d’un livre, et les voir de nous-mêmes. Je ne lis pas les Écritures, parce que Je n'en ai pas besoin. Mais, voyez-vous, quand J'ai commencé à lire ces intellectuels, ce qu'ils avaient à dire, J’ai été surprise de constater qu'ils disaient la même chose. Il n'y a rien de nouveau. Ce que Je sais, ce que Je dis, c'est ce qu'ils disent. Il n'y a rien de nouveau, rien de spécial à ce sujet. Tout ce que toutes les Écritures ont dit, c’est la même chose, pareil à ce que ces gens ont dit. Mais, par le fait de les dire, comment vont-ils les propager ? Ils ne peuvent pas. Ce ne sera encore qu’une chose qui sera externe et qui s’effondrera. Ces (notions) ne deviendront pas une partie de vous-même, donc elles doivent devenir innées. Ce n'est possible que si votre attention atteint votre Esprit. Il n'y a pas d'autre issue.»
Le 8 décembre, c’est le jour de la naissance de Juan Mascaro, professeur de sanscrit qui a rencontré Shri Mataji, probablement en 1980. Il a obtenu sa Réalisation du Soi spontanément par rêve avant de rencontrer physiquement Shri Mataji.
Juan Mascaro (8/12/1897 - le 19/03/1987) est né à Majorque, une île espagnole, au sein d’une famille de paysans. Bien que de langue maternelle catalane, il a traduit du sanscrit vers l’anglais le texte sacré le plus populaire hindou, la Bhagavad Gita, et certains des principaux Upanishads. Il a également traduit un texte bouddhiste clé, Dhammapada, du pâli en anglais, qui a été publié en 1973.
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