Saptashringi, le lieu de l'Adi Shakti
« J’aimerais citer
l'exemple de mon père. C’était un homme tellement sans ego, il était si
talentueux, si instruit. Je n'ai rencontré personne de ce genre à ce jour. Il
était si profond. Mais, supposons qu'il soit assis à table de train de manger.
Nous sommes tous assis à table et il n'y a pas de sel. Vous n’êtes pas censés dire :
"il n'y a pas de sel." Vous mangez- rien à faire, vous mangez sans
sel- il faut simplement manger sans sel sans en parler. Puis ma mère dirait: "S'il
n'y a pas de sel, alors pourquoi ne me l'as-tu pas dit? "
Alors vous voyez, ce qui se passe, c’est que nous sommes une
grande famille, c’est à dire avec tous mes cousins, mes frères et mes sœurs. Il
nous fallait des halls pour dormir. Les filles, les garçons, nous n’avions que quelques
couvertures à partager entre nous. Toute la nuit à se battre pour ceci et cela.
Quelque fois, on devait dormir
à même le sol.
Cependant un jour, ma sœur s’est plainte disant qu’elle
avait mal dans tout le corps quand elle dormait sur le sol. Alors mon père
lui il dit: "Va dormir dehors, dors y pendant dix jours et tu iras bien,
fais un esclave de ton corps." C’est ce qu’il faisait, il disait: "Vous
devriez ne rien demander si vous demandez toujours quelque chose " –
comme, par exemple disons que quelqu'un dise: "Je veux prendre le dîner à cette
heure-la" Il dirait : Non, tu ferais mieux de jeûner, jeûner, jeûner."
Il nous disait (de rejeter) tout intérêt pour la nourriture ou tout intérêt
pour les vêtements, pour la propriété. On devait n’avoir aucun intérêt pour le
confort et les choses, parce que ces choses si vous les possédez, vous en tirez de l’orgueil "aaha!" et l’aspect confortable, c’est
un asservissement à la matière.
La matière vous asservit tout le temps. Partout, si vous recherchez le confort, vous recherchez à être asservi par la matière et lorsque la matière vous domine, en fait, vous développez de l'ego parce que vous êtes encore asservis. Celui qui est asservi a le plus grand ego et c'est ainsi que vous commencez à faire et dire des choses comme "je possède ceci, je possède cela". Vous ne pouvez pas l’emporter avec vous (une fois mort).
La matière vous asservit tout le temps. Partout, si vous recherchez le confort, vous recherchez à être asservi par la matière et lorsque la matière vous domine, en fait, vous développez de l'ego parce que vous êtes encore asservis. Celui qui est asservi a le plus grand ego et c'est ainsi que vous commencez à faire et dire des choses comme "je possède ceci, je possède cela". Vous ne pouvez pas l’emporter avec vous (une fois mort).
Pour un Sahaja Yogi, il est important d‘être capable de
vivre de façon très spartiate. Il devrait être capable de vivre dans n’importe
quelle condition. C'est le signe d'un Yogi. Si un Yogi a besoin d'un lit
confortable et a besoin d'une nourriture appropriée et ceci et cela, il est
toujours préoccupé par la nourriture, par son porte-monnaie et par l'argent, ce
n'est pas un Yogi. Il ne devrait rien à avoir à faire avec cela.
Ce que Je dis c’est que vous, les Sahaja Yogis, devez vous développer de manière à mûrir avec Sahaja Yoga. Vous devez mûrir dans votre Sahaja Yoga, pour que vous vous sentiez absolument libres de toutes tentations, libres des habitudes, des exigences de l’époque. C'est ce qu'on appelle un Yogi.
Ce que Je dis c’est que vous, les Sahaja Yogis, devez vous développer de manière à mûrir avec Sahaja Yoga. Vous devez mûrir dans votre Sahaja Yoga, pour que vous vous sentiez absolument libres de toutes tentations, libres des habitudes, des exigences de l’époque. C'est ce qu'on appelle un Yogi.
Or, ceux sur lesquels vous avez lu, Je n’ai pas (eu besoin)
de le leur dire, ils le savaient par eux-mêmes. Comment le savaient-ils ? Parce
qu'ils se sont purifiés, purifiés, purifiés par eux-mêmes – par le divin - et c’est
ainsi qu’ils ont su. …Par exemple, Markandeya vivait dans un endroit, il avait
l'habitude de se consacrer- il vivait très heureux avec son père- d'une manière
très modeste et puis, il est devenu l'homme le plus riche, parce qu'il
jouissait la grâce de la Mère et il avait très bien compris toutes ces choses.
Il avait reçu la malédiction de mourir à un très jeune âge.
Son père lui avait dit qu’il devait mourir car Shiva lui avait accordé la
bénédiction d’avoir un fils à la condition qu’il mourût jeune. Markandeya avait
dit d‘accord. Je vais trouver une solution, donc il se mit à vénérer la Déesse.
La Déesse lui donna la bénédiction (de rester en vie).
Il a vu la Déesse elle-même et c'est ainsi que cet endroit, Saptashringi, existe. Saptashringi, c’est les sept chakras, c'est l’endroit de l'Adishakti. C'est le lieu de l’Adishakti .
Il a vu la Déesse elle-même et c'est ainsi que cet endroit, Saptashringi, existe. Saptashringi, c’est les sept chakras, c'est l’endroit de l'Adishakti. C'est le lieu de l’Adishakti .
Donc, quand vous lisez toutes ces choses, vous êtes étonnés et
vous vous demandez comment ils savaient cela il y a 14.000 ans. Combien en savent à ce sujet qui correspond à votre Sahaja
Yoga, qui montre ce que vous êtes ? Et puis la façon dont Markandeya a
écrit avec tant de précisions à ce sujet, parce que lui-même était devenu un
réflecteur total, c’est (comme) un réflecteur complet qui a montré au monde
entier ce qu’était la Déesse. On lui doit beaucoup et (il était) sans ego. »
Shri Mataji Nirmala Devi, neuvième jour du Navaratri,
traduit de l’Hindi, Pune, Inde, 19/10/1988 Le neuvième jour du Navaratri se dit Navami.
Publié par dictionnaire sahaja yoga
Commentaires
Enregistrer un commentaire