Pas de pitié mais de la compassion
« Ainsi, nous devons comprendre que le pouvoir des
femmes c’est la compassion, c‘est la subsistance (dharma), et qu’elles ne devraient pas
essayer de devenir comme les hommes, sinon elles vont épuiser les gens et s’épuiser
elles-mêmes. Donc, comme Je vous l'ai dit auparavant, ce sont les femmes qui
peuvent être très, très utiles pour l’amélioration du côté gauche. En dominant
les hommes, vous les mettez sur le côté gauche, ce qui n'est pas leur style,
ils ne devraient pas être sur le côté gauche. Mais si ce sont vraiment des
hommes, ils avanceront au centre, et si les femmes sont vraiment des femmes,
elles marcheront au centre (à l'équilibre). Donc, pour avancer au centre, on doit se
débarrasser de toutes ces choses de ce type qui sont en nous…
Beaucoup de Français vont dire: "Oh, je déteste sortir de France". Quand ils vont dans un autre pays, les Français critiquent toujours. Je ne sais pas qui sont les meilleurs critiques, mais tous les critiques se critiquent les uns les autres, ils n'essayent jamais de voir les bons côtés chez les autres. Et, en faisant cela, ce que vous faites, c’est perpétuer une sorte (de sentiment) d'infériorité chez les autres en utilisant votre pouvoirs du côté gauche, avec lequel vous faites que les autres ont l’air d’être tout petits. C’est comme de plaindre quelqu’un pour un rien. Par exemple, supposons que vous commenciez à avoir pitié de moi, de quoi cela aura-t-il l’air?
Beaucoup de Français vont dire: "Oh, je déteste sortir de France". Quand ils vont dans un autre pays, les Français critiquent toujours. Je ne sais pas qui sont les meilleurs critiques, mais tous les critiques se critiquent les uns les autres, ils n'essayent jamais de voir les bons côtés chez les autres. Et, en faisant cela, ce que vous faites, c’est perpétuer une sorte (de sentiment) d'infériorité chez les autres en utilisant votre pouvoirs du côté gauche, avec lequel vous faites que les autres ont l’air d’être tout petits. C’est comme de plaindre quelqu’un pour un rien. Par exemple, supposons que vous commenciez à avoir pitié de moi, de quoi cela aura-t-il l’air?
Shri Mataji rit
C’est aussi absurde que cela.
Shri Mataji rit.
Sahaja Yogi : Oui mais je ne sais
même pas comment traduire cela.
Shri Mataji : Oui, Je sais, mais c'est comme cela.
Donc, on ne devrait pas avoir pitié de quelqu’un, mais avoir
de la compassion pour lui. Et ce sentiment vous sortira de la
tête cette idée absurde d’avoir pitié de vous-même, d’avoir pitié des autres et de vous sentir
tout le temps désolé pour un rien. Parce que si vous demandez une telle pitié,
alors on aura pitié de vous aussi. Je veux dire que vous serez vous-même dans une
situation désolante.
Mais si vous avez de la compassion, alors vous ne méprisez pas
l’autre personne, vous ne la ferez pas se sentir inférieure, mais vous
l'encouragerez et elle se sentira puissante. Par exemple, si l’un de vos doigts est
blessé, vous essayez simplement de l’apaiser et êtes bienfaisant envers ce
doigt, vous ne cherchez pas à le rabaisser en lui disant : "tu n'es
bon à rien", car il fait partie intégrante de votre être.
Ainsi, la compassion se situe entre la réprobation et la pitié. Par compassion, vous devez réprimander tout ce qui est mauvais, condamner les "bhoots" (la négativité), vous devez condamner ce qui est laid, condamner tout ce qui est mal. Ainsi, par là, voyez-vous, vous amenez la personne à voir que vous n'appréciez pas du tout ce qu'elle est, et que c’est juste par compassion et non par pitié (que vous le faites), parce que les gens qui sont sur le côté gauche veulent être pris en pitié, et si vous avez pitié d’eux, ils deviennent encore pires. Alors, dire : "le pauvre, le pauvre homme" ou "la pauvre vieille dame, pauvre quelque chose", cela ne va pas.
Alors, quand les gens qui sont hantés commencent à condamner leur négativité- "bhoots"- ils s’en sortent. Quand ils détestent leurs "bhoots", ils peuvent se débarrasser d'eux en un rien de temps. Mais parfois, quand cela empire, ils s’identifient à leur négativité. Bien sûr, pour juger de cela, le mieux est de voir par les vibrations, mais vous pouvez également voir logiquement comment nous nous comportons envers nos possessions, envers les autres.
Ainsi, la compassion se situe entre la réprobation et la pitié. Par compassion, vous devez réprimander tout ce qui est mauvais, condamner les "bhoots" (la négativité), vous devez condamner ce qui est laid, condamner tout ce qui est mal. Ainsi, par là, voyez-vous, vous amenez la personne à voir que vous n'appréciez pas du tout ce qu'elle est, et que c’est juste par compassion et non par pitié (que vous le faites), parce que les gens qui sont sur le côté gauche veulent être pris en pitié, et si vous avez pitié d’eux, ils deviennent encore pires. Alors, dire : "le pauvre, le pauvre homme" ou "la pauvre vieille dame, pauvre quelque chose", cela ne va pas.
Alors, quand les gens qui sont hantés commencent à condamner leur négativité- "bhoots"- ils s’en sortent. Quand ils détestent leurs "bhoots", ils peuvent se débarrasser d'eux en un rien de temps. Mais parfois, quand cela empire, ils s’identifient à leur négativité. Bien sûr, pour juger de cela, le mieux est de voir par les vibrations, mais vous pouvez également voir logiquement comment nous nous comportons envers nos possessions, envers les autres.
Un grand travail a été fait en Inde à un niveau très subtil,
dirais-Je, pour sortir du côté gauche. Je dirais que c’est Mahavira qui a véritablement
travaillé dur pour donner une idée générale de ce que sont l'enfer et le ciel, de
ce qu'est le côté gauche. Un autre, Je dirais une autre de ses incarnations, William Blake, en a aussi
donné une idée totale. Je dirais que Dante a fait de même. Donc, c’est ce
qu'ils vous ont montré, comment sont l'enfer et les cieux.
Or il est important pour les Sahaja Yogis de voir leurs problèmes du côté gauche, de voir s’ils subsistent en eux. "Etre hanté" signifie être hanté par quelque chose, une idée qui n’est pas sensée, qui n’est pas logique.
Or il est important pour les Sahaja Yogis de voir leurs problèmes du côté gauche, de voir s’ils subsistent en eux. "Etre hanté" signifie être hanté par quelque chose, une idée qui n’est pas sensée, qui n’est pas logique.
Et en ces temps modernes, J'ai vu
comment ils évitent le sujet si vous leur demandez (comment ils vont) ils
disent: "Je ne sais pas" "Je ne sais pas pourquoi je me sens
comme ça". Alors, abandonnez ce sentiment, ce n’est pas bon. Si vous ne
savez pas (comment vous vous sentez) ce n'est pas bon.
Au début, vous demandiez à un Français, à n’importe quel Français,
"Comment allez-vous?" il répondaient "couci-couça" (en
bougeant la main droite, ce qui signifie "ni bien ni mal, entre les
deux" ). Et Je regardais leurs mains me demandant ce que cela voulait
dire.
Shri Mataji rit
Non, comme ça.
Shri Mataji s’adresse au traducteur puis refait le
mouvement. Rires
Alors, Je me demandais ce qui n’allait pas avec leurs mains!
Rires
Et le meilleur, c’est qu’ils se vantaient de cela (de
répondre d’une façon allusive) parce que dire quelque chose de certain, de hardi,
c’est considéré comme de l’ego pour eux peut-être, mais les Sahaja Yogis
doivent être hardis. Maintenant, si Je m’adresse à un anglais et demande: "Comment
allez-vous?" il répondra "je suis perplexe." Donc, Je veux dire, Je ne sais pas pourquoi, mais (ils
disent) avec orgueil "je suis perplexe" comme si
c’était quelque chose de grand, vous savez, que d’être perplexe. Alors l'explication
qui a été donnée, c'est qu’on est conscient de son état, (mais) on ne parle pas
d‘une façon hardie. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Devi puja, séminaire de Dourdan, France, 18/05/1986Publié par dictionnaire sahaja yoga
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