Shri Krishna Jayanti, l'anniverdaire de Shri Krishna
« Donc, il faut comprendre qu’en tant que Sahaja Yogis, vous
devez simplement combattre cet élément en vous qui vous rend, qui vous donne
cette idée de propriété. "Je possède ceci, je possède cela." Vous ne
possédez rien en ce monde. Vous êtes juste un "sakshi" (un témoin) de
la chose, c'est juste une "Lila" (un jeu divin). Que possédez-vous?
Que transportons-nous (avec nous)? Quand nous naissons, nos mains sont comme
ceci (vides) et quand nous partons, nos mains sont comme ça, grandes ouvertes. Nous
ne pouvons même pas emporter un grain. Mais cela ne signifie pas que nous devions devenir des
ascètes, pas du tout. Vous ne deviendrez jamais des ascètes, Je vous le dis…
Ainsi, chaque Sahaja Yogi doit construire en lui-même l’Amérique, sur son Vishuddhi,
avec grâce, avec cette beauté, cette "madhurya" cette douceur de Shri
Krishna.
C'est une des qualités que vous devez tous intégrer très
profondément en vous, et appréciez de votre générosité. En fait, c'est la chose
la plus généreuse, que de s’apprécier soi-même. Moi-même, J'apprécie beaucoup ma
générosité. Et toujours, Je ressens, à quoi sert la matière ? La matière
sert à offrir quelque chose à quelqu'un. Supposons que Je vous donne quelque
chose. J’exprime mon amour à travers cette matière, n'est-ce pas? Quelque chose
de simple (suffit). Aujourd'hui J'ai acheté 51 saris pour les Sahaja Yoginis indiennes,
en Amérique, des saris en coton. Certains peuvent dire: "Pourquoi, Shri
Matji, avez-vous acheté cela? Pourquoi ne vous achetez-vous pas quelque chose?"
Mais qui est ce "moi-même"? Ce sont ces Sahaja Yoginis. C'est
agréable et J'ai apprécié les acheter ; en une demi-heure, J'avais décidé ceux
que J'allais acheter et Je me réjouissais à l’avance de les donner. Que coûte
un sari de coton en Amérique? Rien, ils m’ont seulement coûté cinq dollars chacun.
Mais quelle joie de les donner à ces Sahaja Yoginis ! Et quand Je suis repartie, elles sont venues me dire au revoir avec ces saris, magnifique ! Et J'ai pensé à Shri Krishna, lorsque Draupadi - vous devez avoir entendu cette histoire de Draupadi qui était sa sœur, la femme des Pandavas – qui a été vendue à ce rakshasa (démon) Duryodhana. Et il voulait l'insulter en ôtant son sari en présence de plusieurs personnes. Et quand il porta la main à son sari - il y a une belle anecdote à ce sujet- elle a pensé à son frère : "il est le seul qui va sauver ma chasteté maintenant." Donc, elle a pris son sari entre ses dents et l’a tenu de manière à pouvoir le maintenir, voyez-vous. Alors elle a dit: " Kri". "Kri", elle pouvait le dire, mais si elle disait "shna," le sari tomberait. Et c'est ainsi qu'elle a tenu avec "Kri," vous voyez. Dès qu'elle a dit, "shna," - c'est une belle chose écrite par Tulsidasa : "Dwarika mein shabd gayo shor bhayo bhare Shankh chakra gada padma garud layi sidhare. "
Quand cela est arrivé, quand elle a dit, "Shna," le son tout entier a retenti dans Dwarika, où il se trouvait. Et avec (ses armes) "sa Shankh (conque), son Chakra (disque), son Gada (labyrinthe) et son Padma (lotus)" - toutes ces quatre choses, il est arrivé sur son (véhicule) Garuda. Il en est descendu et a commencé à allonger (sans fin de sari de Draupadi). Et aujourd'hui, J’ai eu envie, en ce Janamashtami (ou Jayanti, anniversaire) d’acheter des saris. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Krishna Puja. New Jersey, USA,
18/08/1984
Publié par dictionnaire sahaja yoga
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