La grandeur de William Blake

« C'est un tel honneur pour nous tous de rendre hommage au poète, au grand imprimeur et au prophète qu’était William Blake !
Quand Je suis arrivée en Angleterre, ils m’ont dit que l'Angleterre était un lieu de savoir et qu’on pouvait voir beaucoup de musées et d'expositions. Puis, tout d'un coup, J'ai dit aux Sahaja Yogis que Je voulais aller voir la "Tate Gallery", la galerie de peintures de William Blake.
Ils ont été surpris parce que Je vais rarement à une quelconque de ces expositions, surtout celles sur les bibliothèques et les livres. Et quand J'y suis allée, J'ai vu ce grand poète, cette grande personnalité, qui avait ouvert son cœur au peuple d'Angleterre avec une telle préoccupation, une telle honnêteté, avec une telle compréhension et perception du Divin, pour expliquer les grands pouvoirs de la Divinité. Mais à ma grande surprise, il y avait des gens bizarres qui avaient apporté des loupes pour regarder les dessins et observer les parties intimes des gens. J'ai dit: Regardez ces misérables, ces gens absolument bas, qui ne peuvent pas voir le sublime, le plus élevé, ce qu’il voulait peindre. Et ils prenaient des photos.
J'ai été surprise de la façon dont les gens ont réagi, puis J'ai réalisé à quel point il a dû être tourmenté de vivre avec ces gens-là tout au long de sa vie, qui n'avaient aucun sens du divin. Il a dû crier dans le désert, il a dû pleurer. On n’aurait pas pu l’accepter, c'était impossible. Ces esprits de bas niveau ne peuvent pas accepter quelque chose qui est sublime et immense, et mon cœur saignait de douleur. Oh mon Dieu! Pourquoi s’est-il incarné dans un endroit comme celui-ci? Pour se tourmenter, se torturer, en disant quelque chose qui ne pouvait pas être accepté.
Mais ce n'est pas le cas. Je savais qui il était, ce qu'il fait, pourquoi il était là. Nous n’en savons pas beaucoup sur lui, parce qu’à partir des livres, vous ne pouvez pas comprendre qui il aurait pu être.
C’était une Incarnation, celle de Bhairava, celui que vous appelez St. Michael, ou Saint Georges, qui est comme vous le savez l’Ange gardien de l'Angleterre.
C'est pourquoi Il devait s'incarner et pour lui, c'était son rôle de parler du divin d’une manière ouverte, sans peur. Il a dû utiliser un langage symbolique, il a dû le faire. Il n'est pas difficile de le comprendre du tout si vous êtes une âme Réalisée, vous pourrez le lire entièrement, tantôt riant, tantôt pleurant, en appréciant tout le drame, ce qu'il a essayé d'expliquer. Quand Je le lis Je suis ébahie de son sens de l'humour, comment il sortait ouvertement de tels propos. J’ai l’impression qu’il est comme Markandeya en Inde, ou comme Kabir en Inde, qui ont toujours tailladé la société de leur épée afin qu’elle soit amenée à la forme correcte, sans crainte, mais si doucement. Si vous lisez le chant de Thel, vous verrez qu’il est si doux… au style, très ouvert, franc, on peut dire même flagrant et très doux. »
Shri Mataji Nirmala Devi, programme public, anniversaire de William Blake, Hammersmith Town Hall, London, 28/11/1985

Le Livre de Thel est un poème de William Blake de 1789. Il est illustré de ses propres peintures et est relativement court et facile à comprendre. La livre pose la question de l’influence négative de nos sens sur l'âme qui l'excluent de la sagesse et de la joie de l'éternité. Le livre de Thel est l'allégorie de l'Esprit qui a acquis de l'expérience avec ses propres découvertes et a décidé de rester éternellement innocent.

Publié par dictionnaire sahaja yoga

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