La rationalité nous aide jusqu'à un certain point


« L’homme a reçu la liberté et a commencé à l’utiliser, il a commencé à utiliser sa rationalité, quand il atteint ce point, il commence alors à dépendre de sa sagesse car la sagesse est l'équilibre entre son émotivité et la rationalité, au centre, entre son cœur et son Esprit. Il s'agit d'un centre de quelque part par là, au centre ou bien on dit au point d'appui. Donc si vous êtes trop sur l'émotivité ou trop sur la rationalité, que vous avez à aller plus loin vers centre et l'équilibrer. Alors seulement vous connaissez la sagesse et c'est ainsi que vous êtes guidé par elle. Tout comportement extrême, à gauche ou à droite, ou dépendant (des circonstances) ne se produira (plus).
Cela, vous pouvez même le comprendre par votre sensibilité. Une personne qui est très émotive, aime d’une certaine manière, car "tout le monde aime" et elle recherche avec sincérité l'amour. Ensuite, elle réalise: " Oh! Ce n'est pas joyeux. Comment suis-je tombée là-dedans? "Alors, elles se dit : " j'ai le cœur brisé ". Il est préférable qu’elle s’en rende compte, que (cette idée) lui vienne en tête. Mais cette idée lui vient à l’esprit jusqu’à un point tel qu’elle renonce complètement à son cœur brisé.
Cela se trouve au centre, au centre de votre cœur et de votre cerveau, comme le point d'appui. La rationalité et l'émotivité sont deux extrêmes, mais au centre (se trouve la sagesse). La "sagesse" est un mot abstrait, qu’est-ce que la sagesse? Vous demandez à quelqu'un : "est-ce la sagesse? Et ceci? Et cela? "Alors, comment comprenez-vous le sens?
En différenciant, en disant non cela n'est pas de la sagesse, ceci non plus, cela ne peut pas en être. Vous voici observant votre émotivité et votre rationalité au moment où vous le faites. C'est en ce sens que Je dis que la rationalité et l’émotivité sont des enseignants par négation, c'est-à-dire qu’elles vous conduisent vers la positivité, dans le sens où elles vous conduisent vers la réalité, elles vous enseignent que cela n'est pas correct.
Prenez l'une quelconque de vos entreprises politiques, dirais-Je, ce sont des institutions politiques. Prenons le communisme, le capitalisme, prenez toutes ces sortes de "ismes" qui vous entourent, toutes ces expériences, toutes les expériences politiques que vous avez découvertes grâce à votre esprit rationnel, elles ne peuvent pas offrir de solution. La démocratie a échoué, le communisme n'a pas non plus réussi, n’importe quelle monarchie a échoué…Tout échoue, alors vous vous dites : "existe-t-il aucune vérité à passer par ces choses ? Est-ce ainsi que nous allons atteindre quelque chose? " Puis vous commencez à comprendre que " non, non, nous avons tous fait des erreurs maintenant"...

C'est pourquoi, lorsque ces idéologies différentes et divers "ismes" commencent à fleurir, vous trouvez qu'elles n'ont pas encore atteint leur floraison et qu’ils sont recroquevillés. Ils perdent leur existence, parce que la rationalité ne vous donne pas une image complète, ne vous donne pas une idée totale de jusqu'où l'homme peut progresser par la rationalité, ni dans quelle mesure il va atteindre un résultat. Quel est le résultat, qu'attendons-nous ? C’est de ressentir la joie.
Mais dans toute démocratie ou tout autre pays communiste, ou tout autre pays despotique, où que vous alliez, vous verrez que les gens n'ont pas de joie, ils ont même oublié comment sourire…Donc, cette rationalité nous donne la compréhension que tous nos efforts ou nos entreprises qui ont été portées par la rationalité ne sont pas satisfaisantes. Elles montrent quelque chose de non fini, qui se fane, de même avec notre émotivité…

Vous devez avoir vu à travers l'histoire, qu’à chaque fois qu'un grand sage, qu'une grande incarnation est venue sur cette terre, elles n’ont pas pu parler aux intellectuels. Kabir, encore une fois, dirais-Je, qui était un homme très franc, très sincère a déclaré: "Padi pandita moorakha vahen" ce qui signifie "par la lecture, les instruits deviennent des imbéciles". Et les poètes en langue hindi, voyez-vous, le critiquent encore aujourd’hui sur son langage très vulgaire, très désagréable, disant qu’il était quelqu'un de très brutal, le disant sectaire. Vous pouvez dire ce que vous voulez, mais il l’a dit.
C'est une grande tâche "himalayesque" pour vous, Je peux vous dire, que d’essayer de résoudre le problème avec tous ces gens rationnels... Ils parleront comme ça : "je pense que". Or, que pensez-vous ? Que savez-vous? …Savez-vous que pas même une feuille ne peut bouger, ne peut être déplacée par vos êtres, vos paroles et jacasseries, que vous ne faites rien ? C'est Lui. C'est Lui qui déplace tout en ce monde. C'est Lui qui gère, organise. C’est Lui qui s'occupe de chacun et de tout, et c'est Lui qui vous a créés et qui a créé ce grand univers, ce n'est pas vous ou votre stupide rationalité. S'il vous plaît essayez, s'il vous plaît essayez de comprendre, parce que Je veux que vous trouviez, ce qui est la joie, ce qui est très beau. »
Shri Mataji Nirmala Devi, conseils à Northampton, Royaume-Uni, 06/06/1978
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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