III Les condionnements de la pensée



« Ainsi les êtres humains ont développé, devrais-Je dire, un processus qui peut être une chose très écœurante, très, très écœurante. Et ce qui sort de ces deux (ballons), celui du côté gauche que nous appelons l'ego, qui est allé de ce côté (sur la gauche), et celui du côté droit que nous appelons le superego. Tous les conditionnements sur le côté droit du superego nous donnent de la peur, (liée) au danger, aux possibilités que nous avons expérimentées auparavant.

Comme on dit, ceux qui ont été brûlés par du lait, prennent aussi une boisson fraîche après avoir soufflé un peu dessus. Parce que vous avez été brûlés, vous savez que quelque chose de liquide vous a brûlé, donc vous pensez que cela peut aussi brûler votre langue. Ainsi, il se peut que vous fassiez cela. C’est si impulsif cette fois-ci que avez l’impression que c’est très spontané, mais ça ne l’est pas. Cela a été emmagasiné par vos expériences et c’est quelque chose encore qui vous effraie et c'est pourquoi vous agissez ainsi. Si pour une fois vous réalisiez que ce processus de pensée n'est absolument pas nécessaire pour exister ! Il n’est pas nécessaire d’avoir des pensées concernant le futur ou le passé si nous voulons exister en tant qu’être humain.Cela ne dérange pas les animaux. Par exemple, les animaux savent qu'ils vont dans la jungle. Puis, brusquement, ils découvrent qu’un autre animal vient par là et ils savent qu’ils doivent aller là-bas. Or, à quoi cela sert-il de penser à l'animal qui va arriver? Supposons qu'il ne vienne pas, alors ce serait peine perdue. Mais ils ont un trou ici (dans leur mémoire) et ils n’ont pas les problèmes que nous avons, car ils ont un trou et l’ensemble s'évapore, (l’idée) ne perdure pas plus d'une minute en eux.

Mais vous pouvez les conditionner aussi, par l’expérience ils sont conditionnés, par les expérimentations qu'ils ont eues jusqu'ici avec d'autres animaux, avec d’autres choses, ils sont conditionnés et agissent en conséquence.

Donc, l'énorme différence entre nous et eux, c'est que nous réfléchissons pour tout. Je veux dire que nous pensons que c'est une très grande chose de s'asseoir et de cogiter. Et nous pensons qu'il est très avisé de s'asseoir et de réfléchir : face à n’importe quel problème, mieux vaut s'asseoir et y réfléchir ! Mais alors, que faisons-nous quand un problème arrive? Nous y réfléchissons par rapport à tout ce que nous avons fait avant et par rapport à ce qu’ont été nos expériences. »
Shri Mataji Nirmala Devi, conseils sur l’Agnya, Caxton Hall, Angleterre, 18/12/1978
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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