Laozi ou Lao Tseu


Laozi, communément appelé Lao Tseu, est un titre honorifique qui signifie «Vénérable Maître». Il y a beaucoup de légendes concernant Lao Tseu, mais il n’existe aucune preuve réelle des actes de sa vie.
Selon les biographies populaires et traditionnelles, il a travaillé en tant que gardien des archives de la cour royale de Zhou. Cette fonction lui donna accès aux œuvres de l'Empereur Jaune et autres classiques de l'époque.
La légende stipule que Laozi n’a jamais ouvert d’école formelle, mais néanmoins, il a attiré un grand nombre d'étudiants et de fidèles disciples à ses côtés. Il existe de nombreuses variantes d'une histoire décrivant Confucius qui consulte Lao-Tseu au sujet des rituels.

La tradition affirme que Lao-Tseu se lassa de la décadence morale de la vie urbaine et remarqua le déclin du royaume. Selon ces légendes, il décida de se rendre l'ouest pour vivre une vie d’ermite à 160 ans. Arrivé à la porte occidentale de la ville, un garde le reconnut. Et lui demanda de produire un document prouvant sa sagesse. Voici l'origine légendaire de la Daodejing ou Tao Te Ching, le grand livre de la voie et la vertu.
Comme avec la plupart des autres anciens philosophes chinois, Lao-Tseu explique souvent ses idées par la voie du paradoxe, l'analogie, l'appropriation des paroles anciennes, la répétition, la symétrie, la rime et le rythme.
Le sujet principal du livre est le Tao, la Voie pour trouver l'harmonie complète. Il commence avec ces fameuses lignes:
"Le Tao dont on peut parler n'est pas le Tao éternel."

Le Tao est l'Absolu, l'union des contraires : l'union de l'être et du non être, du masculin et du féminin, de l’ombre et de la lumière, de la force et de la faiblesse. Ces oppositions sont représentés par le Yin et le Yang: le Yin représente le principe féminin, intuitif, le côté sensible, tandis que le Yang représente le masculin, le côté rationnel. Quand ils se rencontrent, ils peuvent s’unir harmonieusement pour former le Tao.

Lao-Tseu, à l’inverse de Confucius qui décida d'être un réformateur actif de la société, a préféré se retirer du monde pour se plonger dans le Tao, la vertu spontanée et l’harmonie. Même si les deux maîtres semblent être radicalement opposés dans leur démarche, ils sont en fait comme les deux faces d'une même médaille, le Ying et le Yang. Tous deux étaient guidé par une intuition commune: comment trouver l'équilibre intérieur et les valeurs universelles.

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