Le Saint selon Bouddha

Il n’y a pas de souffrance pour celui
qui a achevé le voyage, s’est libéré de la peine,
s’est libéré de tous côtés et débarrassé de toutes les chaînes.

Les méditatifs se donnent du mal;
ils ne se complaisent pas dans une maison;
tels les cygnes qui ont délaissé leur lac, ils quittent maison et foyer.

Ceux qui n’accumulent pas et mangent raisonnablement,
qui ont ressenti la libération et une liberté inconditionnelle,
leur chemin est difficile à comprendre, comme celui des oiseaux dans le ciel.

Ceux dont les passions sont silencieuses, indifférents au plaisir,
qui ont ressenti la libération et une liberté inconditionnelle,
leur chemin est difficile à comprendre, comme celui des oiseaux dans le ciel.

Même les Dieux admirent celui qui contrôle ses sens,
comme les chevaux domptés par le cavalier,
libéré de l’orgueil et de ses appétits.

Un être si respectueux, tolérant comme la Terre,
ferme comme un pilier, tel un lac sans boue :
aucune autre naissance ne l’attend.

Ses pensées sont calmes; calmes sont ses mots et ses actions,
quand il a obtenu la liberté par la vraie connaissance
et qu’il est devenu paisible.

Celui qui est libéré de la crédulité, qui connaît le Non Créé,
a rompu tous liens, écarté toutes tentations, renoncé à tous les désirs,
est le plus grand des êtres.

Dans un village, une forêt, une vallée ou sur une colline,
qu’importe où les saints vivent, c’est un endroit rempli de joie,
où les forêts sont délicieuses.

Là où les autres ne trouvent pas de joie,
celui qui est sans désir trouvera de la joie,
car il ne recherche pas le plaisir des sens.

Poème attribué au Seigneur Bouddha,
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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