Trois moyens de répondre aux situations désagréables

« Un Sahaja Yogi se reconnaît par son caractère, par sa justice, par son comportement. Le comportement d'un Sahaja Yogi devrait être un comportement extrêmement serein, paisible. Les Sahaja Yogis qui ne font que courir de haut en bas, qui sont contrariés, ne sont pas des Sahaja Yogis.
Etre serein.
Or, comment obtenir la paix? La paix vient de l’Esprit. Puisque vous savez que vous êtes avec votre Esprit, vous savez que vous êtes unis à Dieu Tout-puissant, pour quelle raison se dépêcher? Où va-t-il et où allez-vous? Vous êtes ensemble. Où que vous soyez, vous y êtes, alors, pour quelle raison se presser? Pourquoi précipiter quoi que ce soit ou bien se fâcher?
Une personnalité paisible se développe quand vous dites: "Non, pas cela." Lorsque monte en vous l’envie de se hâter, vous devriez vous dire: "Pas ça, pas ceci, pas cela."

Une autre entrave pourrait être que, quand vous voyez quelqu'un que vous n’appréciez pas ou qui a été dur avec vous, qui s’est montré cruel envers vous, cela vous contrarie. Et encore une fois, vous êtes perturbé. A ce moment-là, dites: "Je pardonne. Je pardonne. Je pardonne." Le plus important, c’est d'être en paix, non pas que certaines personnes disent: "Mère, j'essaie de pardonner, c'est difficile de pardonner." Tout cela est illusoire, vous le savez très bien. Mais ce que vous devez dire, si vous vous sentez perturbé, c’est: "Je pardonne, je pardonne, je pardonne".

Mon cas est différent. Supposons que Je vois quelqu'un, un rakshasa. Alors, voyez-vous, une espèce de chose se construit en moi - Je ne sais pas comment on pourrait l’appeler en termes humains- mais on peut dire des anti-forces contre cette personne, comme d’énormes vibrations. Et lorsqu’elles sont libérées, vous voyez, elles engloutissent le rakshasa. Il perdra l’estime de lui-même, ainsi que l’estime des autres. D'une façon ou d’une autre, il sera détruit d’une façon moderne: il ne sera pas tué, mais dans un sens, il sera anéanti.

Donc, voilà ce qui arrive, mais cela peut ne pas se produire pour vous. Donc, ce que vous devez faire, quand vous commencez à ressentir de la colère contre quelqu’un, disons, un faux gourou très diabolique, par exemple, c’est d’accumuler cette colère en vous-même et c'est cette colère accumulée qui neutralisera cet homme.
Vous n’aurez pas besoin de le dire à voix haute, vous ne serez pas obligés d’en parler, mais cette colère concentrée vous gênera un peu aussi parce qu'elle engendre une petite réaction. Mais quand elle sera relâchée, elle aura un effet et une personne comme ça ne pourra pas supporter un Sahaja Yogi.
Vous voyez, il y a tellement de choses qui se produisent, elles se produiront automatiquement...

Voici donc ce qu’est l'autre aspect. Même si vous détestez un faux gourou, que vous ne l'aimez pas parce qu'il a été très méchant, développez cette force. Pour cela, vous aurez besoin de résistance, car c’est un tout petit peu douloureux. Accumulez cette force en vous pour tenir en main cette épée, puis, avec l'épée, vous le trancherez ensuite sans rien faire. Il sera juste arrêté.

Donc, arrivé à cette limite où l’on constate que certaines personnes sont vraiment si répréhensibles, si horribles, si diaboliques qu'il faudrait les punir, c’est certain, mais il ne faut pas les punir vous-même : laissez faire le Divin, mais cette force intérieure accumulée en vous peut le faire. Vous devriez essayer toutes ces choses en vous-même et voir que cela fonctionne. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Devi puja, Sydney, Australie, 10/03/1985
 

Lorsque l'on est stressé, on peut d'abord retrouver le contrôle de son attention en disant "ce n'est pas ça". Ou aussi "Je suis l'Esprit", l'idée étant de se reprendre en main et de ne pas se laisser influencer par la situation extérieure. 
Ensuite, face à un gêneur, le pardon est la meilleure arme. 
Mais quand on rencontre quelqu'un de vraiment injuste et nuisible à la société, alors utiliser la colère du juste, la laisser monter en soi pour la relâcher a aussi un effet. Cependant, on n'a pas le contrôle de cet effet, car on remet l'action au Divin. C'est une technique très subtile et qui demande un grand détachement, sinon, on peut s'identifier à la colère.
Publié par dictionnaire sahaja yoga

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le Kavach de la Déesse ou Devi Kavach

Comment faire le bandhan de l'amour?

Hanuman Chalisa par Arun Apte