Débarassez-vous de votre tempérament au profit de votre vraie personnalité

« Une troisième promesse serait être de ne pas plaindre autrui : si vous compatissez, com-patir signifie que vous partagez le pathos des autres. Vous devez simplement partager la joie d'une autre personne. Donc, nous n’allons pas plaindre les autres, nous n'allons plaindre personne, mais nous allons partager la joie d'une autre personne. Nous allons partager et rechercher la partie joyeuse chez quelqu'un. Essayez de voir les bons côtés d’une personne, certains n’y arrivent pas. C’est comme cela (en plaignant autrui) que vous dominez l'autre, ce n’est pas une bonne chose.
Pour une croissance d'une importance vitale, il est crucial de connaître les parties vitales. Si vous essayez de faire pression sur une partie vitale, vous ne pouvez pas non plus grandir. Parce que vous vous prenez tous mutuellement en charge. Donc, la troisième chose c’est de me promettre que vous n’allez plus plaindre autrui…. Et puis il faut savoir qu’il n’est pas nécessaire de plaindre les autres : mais vous devez avoir des sentiments pour les autres.
Or, chaque être humain a un caractère et un tempérament, en plus de son Soi, qui est son Esprit, qui est pur, dans sa propre forme, qui vous donne juste des vibrations, qui vous dit à droite, à gauche et tout cela. Mais chacun a son caractère, c’est important, car la flamme d’une bougie qui brûle peut avoir un style différent, un autre style différent. C’est agréable, la variété est agréable, c’est ce qui vous donne la beauté.
Donc vous devez connaître votre personnalité. Respectez votre personnalité et appréciez celle d'un autre. J’apprécie vraiment vos personnalités et la façon dont vous vous comportez avec douceur envers votre propre caractère. Mais le tempérament, ce n’est pas vous, vous devez vous débarrasser de votre tempérament. Le tempérament est une chose horrible. Abandonnez vos tempéraments, mais conservez votre personnalité. Une personnalité, c’est quelque chose de si important, c’est quelque chose de si doux. Et, voyant cette personnalité chez quelqu’un, Je me demande : "comment se fait-il qu'ils ne s'identifient pas à leur personnalité mais à leur tempérament?"
Par exemple, si on a un tempérament à dire des choses stupides – c’est un tempérament. Donc, on dit simplement : "Qu’est-ce qui se passe? Pourquoi est-ce que je dis des bêtises? Je ferais mieux de me débarrasser de ça." Quelqu'un a un tempérament à s’énerver très vite - donc veillez à voir que ce tempérament n’est pas votre personnalité. Mais certaines personnes sont d’un si bas niveau, que même dans leur personnalité, vous pouvez trouver quelque chose qui se répète et qui se répète : c’est que leur personnalité s’est identifiée à leur tempérament. Donc, essayez de les distinguer. Tout d'abord, distinguez votre tempérament de votre personnalité, et illuminer votre personnalité : voyez à quel point vous serez beau, à quel point vous vous apprécierez mutuellement encore plus…

Certains sont des gens agressifs, ou d’autres, très "soupe au lait", ils se mettront en colère tout le temps. C’est encore un tempérament, ce n’est pas une personnalité. Une personnalité se révèle par de petites, petites choses. Je vais vous donner un exemple de personnalité. Quelqu’un qui a une personnalité très généreuse, dira quelque chose de très généreux. Une personne qui a personnalité aimable, fera quelque chose qui montrera qu’elle extrêmement affectueuse. Donc, découvrez d’abord quelle est votre personnalité. Supposons que vous soyez une personne aimante, alors pourquoi ne pas vous aimer les uns les autres? Pourquoi ne pas parler d'amour? Pourquoi ne pas être agréable? Nous opprimons cet aspect, et nous prenons notre tempérament comme faisant partie de nous. Et une fois que vous prenez votre tempérament comme étant une partie de vous, il y a problèmes sur problèmes. Ce sont comme des bulles, ces tempéraments n’ont aucune valeur, aucune consistance, ils sont inutiles, ce sont des rabat-joie. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Birthday Puja. Londres, le 23/03/1980

Le verbe "compatir" vient du latin "compatior", c'est-à-dire "souffrir avec", il est construit avec le préfixe "com", qui vient du latin "cum" et qui veut dire "avec", et du verbe "patior" qui veut dire "souffrir". Étymologiquement, ce mot a donc au départ le même sens que "to sympathize" ou de l’ancien "sympathiser". 
Mais le sens actuel de "sympathiser" est très différent. Le mot "plaindre" vient du latin "plangĕre" qui signifie "se lamenter", c'est pourquoi il est une bonne traduction de "to sympathize". Plaindre ce n’est pas éprouver des sentiments positifs envers autrui. Au contraire, cela génère un certain sentiment de supériorité. Et cela entretient un rapport qui n’apporte pas de joie. La différence est subtile.
La personnalité de chacun est différente, et cette différence, c’est ce qui fait la beauté de la vie. Le tempérament est une tendance, une façon de réagir souvent superficielle et qui peut aussi nous trahir : par exemple, on aimerait dire des choses gentilles mais on va répondre un peu trop rapidement, ou on ne va rien dire du tout. C’est plus une habitude de communiquer que l’on a développé au contact de la vie, ce sont des réponses liées à l’environnement affectif et culturel, alors que notre personnalité est ce que nous sommes vraiment au-delà de nos réactions à un environnement.
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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