Dépasser ses conditionnements pour devenir un gourou


« Il est si apaisant d'avoir un cœur plein d'amour, parce que chaque mouvement de ce cœur donne tant de joie, tant de joie.
Il y a une histoire au sujet de Shri Rama qui a mangé des baies, une sorte de fruits, qui avaient d'abord été goûtées (une à une) par une vieille dame, avec  beaucoup d'amour. Cela montre quoi? Cela montre qu’une personne comme Shri Rama, qui était un roi au l’héritage le plus haut, et (face à) cette vieille dame qui venait simplement- disons- de la caste la plus basse, qui donne ces fruits à Shri Rama avec un tel amour, il se met à manger ses fruits et à les louer. Alors sa femme dit: "donne-m’en". "Bien" dit-il. Mais le frère (Lakshmana) est encore à mi-chemin, Je pense, d’être un Sahaja Yogi, et il n’aime pas ça. Il n’apprécie pas (que la vielle dame ait goûté les fruits) et se met en colère.
Puis Sita les mange et dit : "Beau-frère, ce sont des fruits merveilleux fruit, je dois dire" "D’accord, donne m’en" dit Lakshamana. Mais Rama répond : "Pourquoi devrais-je t’en donner maintenant?" D’abord, tu te mets très en colère, alors pourquoi devrais-je te donner ces fruits à manger? " L'histoire montre que le niveau de votre personnalité en tant que gourou est jugé en fonction de la pureté de votre cœur, de l’amabilité de votre cœur, selon votre personnalité remarquable et élevée.
Ce n'est pas quelque chose qui doit être construit artificiellement dans la personnalité, ce n'est pas artificiel. C’est naturel, tout à fait naturel. Quoi que vous fassiez doit être naturel. Donc, cette artificialité de certaines façons de parler ou de certaines façons de vivre ensemble, crée des problèmes. Par exemple, nous avons eu un ashram (collocation) en Amérique, à New York et il y avait une dame qui était très stricte, tout devrait être parfaitement rangé, ceci devrait être ici, les cuillères devaient être là, les fourches ici et toutes sortes d’autres choses. Et elle a blessé beaucoup de gens. Ce n’est pas important. Ces usages culturels, on peut dire ces tabous, ne sont pas importants pour Sahaja Yoga. Parce que maintenant, vous êtes devenu un gourou. Un gourou peut rester n'importe où, vivre n'importe, manger n'importe quoi, n'importe quand. Cela devrait être le cas
Mais aussi, J'ai vu chez beaucoup de Sahaja Yogis, qu’ils sont très soucieux de manger leur repas dès qu'il est servi. Shri Mataji rit doucement.
Une fois, il s’est produit que J'étais là ; ils avaient servi le repas, et commençaient juste à enlever les assiettes. J'ai dit:
- Que se passe-t-il? Je dois manger mon repas.
- Oh vous n'avez pas mangé, Mère?
- Non, je ne l'ai même pas encore touché.
Donc, c'est une sorte de, d’abord le type le plus bas de, dirons-nous, de désir, c'est la faim. Or, cela ne dérange pas un gourou. Quoi que vous lui donniez, c’est bien, ce que vous ne voulez pas lui donner, c'est bien. Même si vous ne donnez rien, c'est bien. Mais on doit développer cela en tuant son ego. Les gens se sentent très blessés si vous les servez un peu plus tard que les autres. Voilà toutes les sortes de choses drôles que J'ai vu dans Sahaja Yoga. Au contraire, (la faim) c’est le type le plus basique de, dirais-Je, désir. Vous ne devriez pas allez trop au devant de ce désir si vous voulez être un vrai gourou
Bien sûr, J’ai constaté que beaucoup de problèmes ont été résolus jusqu’ici : ils ne s’adonnent plus à la drogue, ils ne boivent plus, et le reste. C’est une telle bénédiction, parce que si J’avais dû commencer à ce niveau, Je ne sais pas jusqu’à quelle profondeur J’aurais dû aller, d’où Je vous aurais tirés. Mais c’est bien sûr une très grande chose, c’est une bonne chose. Et pourtant, pour faire de votre vie une très belle vie, qui va attirer l’attention de chacun, par votre façon de parler, de vous comporter, d’aimer. Alors, encore, il faut dire que c‘est l’amour que vous avez qui vous donne le “Guru Padwa”. Par exemple, il y aura disons, dix personnes,  pour quelque chose, disons, pour une pièce de théâtre. Et elles seront d’un pays particulier ou d’un groupe particulier, seulement. Alors, il n’y aura pas de joie, aucune joie. Par exemple, ils formeront un groupe de musique. Ce sera avec des gens d’une caste ou d’une religion particulière, ou ils pourraient venir de la même école ou autre chose. Cela montre ainsi que vous n’êtes toujours pas arrivés (à ce niveau). En tant que gourou, vous devriez aimer toutes les sortes de cultures, toutes les sortes de beautés et cela doit se vivre au quotidien. Nous ne devrions regarder personne de haut pour sa couleur, pour sa race, pour son statut, sa conscience de classe. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Gourou puja. Cabella Ligure, Italie, 20/07/1997
Publié par dictionnaire sahaja yoga

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