Faites-le vous-mêmes



« Vous avez eu tant de maris et de mariages dans vos vies précédentes. Et cette fois-ci, dans cette vie, vous avez un mariage, alors entretenez-le d’une façon ou d’une autre. Mais non! Jour et nuit vous êtes inquiets à ce sujet : j'ai ceci, j'ai cela, etc… Y a-t-il une fin à cette inquiétude ? Est-ce que personne ne peut dépasser cela ? Car ce sont de si petites choses, si petites, Je ne peux pas comprendre. N'importe qui vient et me parle de si petites choses. J'ai envie d’en rire, mais Je n’en parle pas… Vous parlez d’untel ou d’untel, vous parlez du monde entier, mais qu'en est-il de Sahaja Yoga ? À ce propos, vous êtes muets. Ce qui se passe dans Sahaja Yoga, vous ne le savez pas.

J'ai entendu dire ces jours-ci qu’à Pune (où se passe ce discours) moins de gens se rendent aux méditations, car (un film mettant en scène) le Mahabarata a débuté (à la télévision). Or, jusqu'ici, Je n'ai pas regardé cette version du Mahabarata. J’en ai vu un et c'est suffisant. Quelle est l'utilité de le regarder? ...
Les gens se retrouvent impliqués dans des choses qui sont faites pour notre distraction. Tout ce qui est en excès va à l'encontre de Sahaja Yoga. C’est comme pour la musique, si vous vous y impliquez trop, ce n’est pas de la méditation. Comme pour la poésie, si vous vous y engagez trop, si vous faites quoi que ce soit en excès, cela va à l’encontre de Sahaja Yoga

J’ai remarqué une chose, c’est qu’il y a beaucoup de dames bien éduquées qui ne lisent jamais les journaux, qui ne savent pas ce qui se passe dans le monde. Vous leur posez une question au sujet de quelqu'un et elles répondent qu'elles ne savent pas qui il est. Et en ce qui concerne les hommes (indiens), ils ne connaissent que le type de nourriture cuisinée dans telle maison, où la nourriture est bonne, dans quelle maison on peut obtenir de la bonne nourriture.

Par rapport à la nourriture, les Indiens font trop de difficultés. Et les femmes aussi sont comme ça, elles cuisinent une grande variété de bons plats, se rendant ridicules. Par cette (attitude), les pouvoirs, shaktis, sont enchaînés. "Je veux manger ceci, je veux cela, je vais manger dans cette assiette-ci, dans celle-là, faire ceci et cela " et les femmes s’exécutent pour faire plaisir aux hommes. Par cela, les pouvoirs, shaktis, des femmes et des hommes sont détruits. C'est pourquoi, J’ai mis en place cette pratique…de préparer sa propre nourriture. Si quelqu'un dit qu’il veut manger une chose, qu’il la fasse lui-même. Tout au plus, vous resterez affamé ! Vous aimez cette recette ? Alors vous la préparerez, ce sera parfait. Lorsque vous commencerez à le faire, vous comprendrez combien de travail il faut y consacrer.
Il est très facile de vanter les mérites de quelque chose ou d’y trouver des défauts, mais quand vous faites les choses par vous-même, vous comprenez que les commentaires que nous dispensons, ne sont pas justifiés. »

Shri Mataji Nirmala Devi, Navaratri puja, sixième jour, traduit de l’Hindi, Pune, Inde, 16/10/1988

L’Inde est un conglomérat de plusieurs pays mais la société toute entière est très attachée à la nourriture de sa région ou de son pays. Beaucoup d'Indiens achètent leur nourriture ou ont des cuisiniers à domicile. Quand ce n'est pas le cas, c’est la femme qui cuisine souvent de longues heures.


Le Mahabharata est un livre sacré de l'Inde hindouiste. Le Mahabharata, signifie La "Grande Inde" ; c’est une épopée écrite en Sanskrit, un trésor de la mythologie hindoue, mais aussi le plus grand poème jamais composé dans l’histoire de l’humanité, de 90 000 strophes réparties en 18 livres (parvan). Les 250 000 vers sont classés selon une science poétique très évoluée. Par exemple, un vers est séparé en "śloka" de 32 syllabes, coupé à l’hémistiche, ce qui fait 2 X 16 "anustubh" par sloka.
Composé vers 2 200 ans avant Jésus-Christ, le Mahabharata raconte la guerre entre deux branches d'une même famille royale : les Pândava et leurs cousins, les Kaurava, qui veulent chacun le pays des Arya, au nord du Gange.
L'un des épisodes les plus connus du Mahabharata est la Bhagavad Gîta, le "Chant du Seigneur", inséré dans le sixième livre. Il raconte les conseils que Krishna prodigue à Arjuna, car celui-ci ne sait plus où se trouve la morale de cette guerre : il doit participer à une bataille où beaucoup de ses amis et parents risquent de perdre la vie, dont certains sont dans le camp opposé au sien. C'est un texte fondamental pour l'hindouisme car c’est ici que Krishna transmet à Arjuna sa pensée philosophique et religieuse, des plus évoluées sur la vie, ainsi que les différentes formes de yoga.

Publié par dictionnaire sahaja yoga

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