Histoires de bandhans et de vibrations






« Shri Mataji, nous a un jour expliqué que lorsqu’on donne un bandhan, c’est comme envoyer un "coup de téléphone" au divin.

J’habitais alors près de Bath. Une veille de week-end, alors que j’étais resté plusieurs semaines sans travail, j’allais commencer un nouvel emploi le lundi suivant. Je préparais mes affaires mais je fus très ennuyé de ne pas trouver mes clés de voiture : cela m’a rendu de très mauvaise humeur. Un ami a alors dit "fais un bandhan". Dans mon arrogance, j'ai répondu que "d’accord, je vais donner un bandhan, mais ce n’est pas en faisant un bandhan que mes clés vont se retrouver dans ma main !".
Le dimanche arriva et Max s'était arrangé pour inviter environ 50 étudiants à venir assister à un séminaire. Nous étions au milieu d'une salle comble quand tout à coup on me tapa sur l'épaule pour m’informer qu'un policier se tenait à la porte et voulait me parler. "M. Watkinson? ", demanda-t-il, « Oui », ai-je répondu et il laissa alors tomber mes clés de voiture dans ma main! »
D’après le souvenir de John





« Un après-midi, Shri Mataji et Sir CP recevaient, dans leur maison de Brompton Square, un couple de diplomates indiens pour le thé…Au moment de partir, Shri Mataji a demandé une photo en souvenir de leur après-midi, alors j'ai couru chercher mon appareil (j’en savais si peu!).

Il faut dire que j’avais toujours eu un problème avec les photos dites "photos miracles" jusque là : ayant terminé peu de temps avant des études d’art où j'avais aussi étudié la photographie, il était à mes yeux très facile d’expliquer ces longues expositions avec le déplacement de lumières, etc. Je trouvais tout cela un peu insultant pour Shri Mataji, qui pour moi était si manifestement divine, par ses gestes, son discours, sa façon de se comporter, sans même parler du contenu de ce qu'elle disait! Alors oui, je trouvais que ces "photo miracles" étaient vraiment très gênantes.

Me voici donc avec mon appareil photo, mais mon rouleau touchait à sa fin et il ne restait que deux photos de gauche et pas d’autre film, j'ai donc pris deux photos. Quand je suis allé récupérer les photos à la fin de cette semaine, je me souviens en être resté absolument silencieux. Sur la première, Shri Mataji croise ses mains, sur la seconde, ses mains pendent sur les côtés et il y a une douce lumière qui vient de son Swadhistan gauche ! Sur le plan technique: le négatif de 35mm de ces deux épreuves n'a pas de marques ni de dommage d’aucune sorte, il est absolument comme neuf!
…Comme vous pouvez l'imaginer, mon frère et moi avons été ravis par cela et même si je me souviens bien, très émus… »
Ian, photos prises à Brompton Square (1985).
Publié par dictionnaire sahaja yoga

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le Kavach de la Déesse ou Devi Kavach

Comment faire le bandhan de l'amour?

Hanuman Chalisa par Arun Apte