Croire au sans forme
« Naturellement, tout ce qui est bon dans n’importe quelle culture devrait être adopté, car ce qui appartient à la culture universelle, appartient aussi à Sahaja Yoga. Mais il y a tant de choses qui nous font hésiter, car nous sommes conditionnés.
Et c'est pourquoi, à l'époque (de Bouddha), nous avons eu une autre grande incarnation, celle de Mahavira (incarnation de Bhairava qui se trouve sur le front à droite, alors que Bouddha se trouve à gauche sur le front).
Il a souligné les peines infligées aux personnes qui cèdent à leurs conditionnements. Je veux dire qu’il a parlé de choses horribles, de ce qui arrive aux gens qui ont des conditionnements, où ils finiront, ce que sera leur situation, quel type d’enfer ils auront, des choses horribles dont naturellement Je ne vais pas vous parler aujourd’hui.
Mais ce qui est commun à lui et tous ses contemporains, comme Bouddha, Kabir et tous ces gens, la chose commune - pas tant pour Kabir que pour Bouddha - c’est qu'il est préférable de ne pas parler de Dieu, mais de parler plutôt d’abstraction, de "sans forme".
Car à l'époque, la pire des conditions, c’était qu’une fois que les gens commençaient à adorer une divinité ou quoi que ce soit, ils en devenaient totalement esclaves. Par exemple, le prophète Mohamed a également parlé de "nirakar" (de sans forme). Mais ces deux, Mahavira et Bouddha, sont allés encore plus loin et ils ont parlé du fait qu’il n'y a pas de Dieu : "mieux vaut ne pas parler de Dieu en ce moment, mieux vaut obtenir votre Réalisation du Soi". J’ai fait la même chose au début car n’importe qui peut venir et dire "Je suis Dieu." Donc, ils n'ont jamais parlé de Dieu, pas du tout, et ils toujours dit : "il n'y a pas de Dieu, mais il y a le Soi." En fait, ils en ont fait un tabou. On les appelle "nirishwaras" (nir-Ishwara, ceux qui ne sont pas concernés par le concept de dieu)...Aucun des deux ne croyaient en Dieu, mais à la Réalisation du Soi. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Bouddha Puja, Deinze, Belgique, 04/08/1991
Publié par dictionnaire sahaja yoga
Il a souligné les peines infligées aux personnes qui cèdent à leurs conditionnements. Je veux dire qu’il a parlé de choses horribles, de ce qui arrive aux gens qui ont des conditionnements, où ils finiront, ce que sera leur situation, quel type d’enfer ils auront, des choses horribles dont naturellement Je ne vais pas vous parler aujourd’hui.
Mais ce qui est commun à lui et tous ses contemporains, comme Bouddha, Kabir et tous ces gens, la chose commune - pas tant pour Kabir que pour Bouddha - c’est qu'il est préférable de ne pas parler de Dieu, mais de parler plutôt d’abstraction, de "sans forme".
Car à l'époque, la pire des conditions, c’était qu’une fois que les gens commençaient à adorer une divinité ou quoi que ce soit, ils en devenaient totalement esclaves. Par exemple, le prophète Mohamed a également parlé de "nirakar" (de sans forme). Mais ces deux, Mahavira et Bouddha, sont allés encore plus loin et ils ont parlé du fait qu’il n'y a pas de Dieu : "mieux vaut ne pas parler de Dieu en ce moment, mieux vaut obtenir votre Réalisation du Soi". J’ai fait la même chose au début car n’importe qui peut venir et dire "Je suis Dieu." Donc, ils n'ont jamais parlé de Dieu, pas du tout, et ils toujours dit : "il n'y a pas de Dieu, mais il y a le Soi." En fait, ils en ont fait un tabou. On les appelle "nirishwaras" (nir-Ishwara, ceux qui ne sont pas concernés par le concept de dieu)...Aucun des deux ne croyaient en Dieu, mais à la Réalisation du Soi. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Bouddha Puja, Deinze, Belgique, 04/08/1991
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